Temnospondyli

Temnospondyles

Les temnospondyles ou Temnospondyli (du grec τέμνειν/temnein, « tranchée » et σπόνδυλος/spondulos « vertèbre ») forment un taxon éteint de tétrapodes, comprenant environ 198 genres et 292 espèces, dont plus de la moitié vivaient au début du Mésozoïque[1] pour des dimensions allant de quelques centimètres à près de sept mètres de longueur : ils ont prospéré dans le monde entier pendant environ 280 millions d'années, du Carbonifère jusqu'au milieu du Crétacé, avec une grande diversification au Permien et au Trias[2]. Leurs fossiles ont été trouvés sur tous les continents. Ils se sont adaptés à un large éventail d'habitats, notamment en eau douce, sur terre et même dans les milieux marins côtiers.

Bien qu'étant des amphibiens avec un cycle de développement bien connu, puisque l'on dispose de fossiles à l'état larvaire, en cours de métamorphose et adultes, nombre d'entre eux présentent des caractéristiques telles que des écailles, des griffes et des plaques osseuses formant une armure, qui les distinguent des amphibiens actuels qui sont leurs plus proches parents et peut-être leurs descendants[3],[4],[5],[6].

Biotopes

Capetus du Carbonifère supérieur, un des premiers temnospondyles, par Dimitri Bogdanov.
Reconstitution d'Eryops megacephalus, du Permien, par D. Bogdanov.
Capitosaurus lourdensis du Trias, par D. Bogdanov.

Les espèces de ce taxon vivaient dans une grande gamme de biotopes sur l'ensemble des continents. Ils étaient aquatiques, semi-aquatiques, terrestres et certains vivaient à proximité des rivages marins. La plupart menaient une vie semi-aquatique mais certains étaient presque entièrement terrestres, ne retournant à l'eau que pour se reproduire. Les temnospondyles figurent parmi les premiers vertébrés parfaitement adaptés à la vie sur terre, même s'il est probable que leurs œufs n'étant pas amniotiques, ils devaient revenir vers l'eau douce pour pondre (diverses larves fossilisées peuvent correspondre à des espèces connues de temnospondyles).

Systématique

Siderops, du Jurassique, par D. Bogdanov.
Reconstitution d'un Koolasuchus cleelandi, un stéreospondyle du Crétacé inférieur (Aptien), dévorant un petit dinosaure.

Les temnospondyles sont connus depuis le début du XIXe siècle et on a d'abord cru que c'était des reptiles. Ils ont aussi été décrits à plusieurs reprises comme des batraciens, sous les noms de stégocephales (aux « têtes à plaques »[7]) et de « labyrinthodontes » (aux « dents striées en labyrinthe », taxon paraphylétique tombé en désuétude). Ces noms sont désormais rarement utilisés car, après avoir été répartis entre plusieurs groupes d'amphibiens jusqu'au début du XXe siècle, ces animaux ont été ensuite regroupés par synapomorphie dans les Temnospondyli (en français temnospondyles). La définition de ce taxon distinct et sa dénomination sont basées sur la structure de leurs vertèbres complexes, constituées d'éléments séparés (Temnospondyli signifie « vertèbres coupées » en grec).

Il n'y a actuellement pas d'accord pour savoir si c'est parmi les temnospondyles que se trouvent les ancêtres des amphibiens modernes (urodèles, anoures et gymnophiones) qui pourraient descendre d'un autre groupe de tétrapodes, les lépospondyles : dans ce cas les temnospondyles ont disparu sans descendance. Il est également possible que les urodèles et anoures proviennent des temnospondyles, tandis que les gymnophiones descendent des lépospondyles. Une étude en 2008 de la famille fossile temnospondyle des amphibamidés a conclu à une proche parenté de cette famille avec les amphibiens modernes : les deux ensembles partagent de fortes similitudes dans les dents, le crâne et les structures auditives[3],[4],[5],[6]. Si les lissamphibiens actuels sont des amphibamidés, on peut considérer que les temnospondyles sont toujours présents à travers nos crapauds, grenouilles, tritons, salamandres et protées.

Description

Vues dorsale (à gauche), ventrale (au centre), et arrière (à droite) d'un crâne de Metoposaurus.

Si beaucoup de temnospondyles présentaient des tailles comparables à nos amphibiens actuels et ressemblaient à des salamandres, nombre d'entre eux étaient beaucoup plus grands et ressemblaient à première vue à des crocodiles, qui occupent aujourd'hui les mêmes niches écologiques[8]. La plupart avaient de larges têtes plates, parfois courtes (brévirostres), parfois allongées (longirostres). Vus de dessus, leurs crânes étaient arrondis ou triangulaires, et généralement couverts de creux et de crêtes.

De nombreux temnospondyles avaient sur la tête des sillons appelés sensoriels, généralement situés autour des narines et des orbites, et faisant partie d'un système de sillons très probablement utilisés pour détecter les vibrations dans l'eau[8]. Comme les animaux semi-aquatiques, la plupart des temnospondyles avaient de petits membres, avec quatre orteils palmés aux pattes avant et cinq aux pattes arrière. Les espèces terrestres avaient, en plus, des membres puissants et certains avaient même des griffes[9].

Un temnospondyle, Fayella, avait la particularité d'avoir des membres relativement longs par rapport à son corps, ce qui laisse penser qu'il était probablement un prédateur gracile particulièrement actif, peut-être coureur et/ou arboricole. Ce nouveau genre a été attribué à la famille des Dissorophidae et au clade des Olsoniformes[10],[11].

Schéma d'un crâne de Xenotosaurus africanus, montrant les os du crâne communs à tous les temnospondyles.

La forme des os de temnospondyles se retrouve chez d'autres tétrapodes anciens, même si chez certains taxons sont apparus des os crâniens supplémentaires, interfrontaux, internasaux et interpariétaux[8]. La plupart avaient des « cornes » à l'arrière du crâne : excroissances osseuses arrondies, séparées par des encoches appelées échancrures otiques. Chez certains temnospondyles comme Zatrachys, elles sont pointues et très saillantes. Les temnospondyles ont souvent des dents sur le palais aussi bien que sur les mâchoires. Certaines de ces dents sont si grandes qu'elles sont appelées défenses. Chez certains temnospondyles comme Nigerpeton, des défenses de la mâchoire inférieure percent le palais et sortent par des ouvertures sur le haut du crâne[12].

Un des traits les plus marquants des temnospondyles est la présence d'une vacuité interptérygoidienne, avec deux gros trous à l'arrière de la bouche. Deux autres trous appelés choanes sont présents en face de ces vacuités mais on ne sait pas s'il y avait une communication fonctionnelle entre la cavité nasale et la bouche, ou si ces trous étaient tendus d'une membrane souple. Dans les deux cas on ne peut qu'imaginer leur fonction : gustative ? olfactive ? aide à la déglutition ? équilibrage de la pression dans l'eau ? émission de "chants" ? tout cela à la fois ? La réponse ne pourra venir que de la découverte de tissus mous fossilisés. On n'en connaît que très peu. Un bloc de grès décrit en 2007, trouvé dans la Formation de Mauch Chunk en Pennsylvanie (datant du début du Carbonifère), présente des empreintes cutanées de trois temnospondyles. Ces empreintes montrent qu'ils avaient la peau lisse, des membres robustes avec des pieds palmés et une crête de peau sur leur face inférieure[13].

Des empreintes de pas attribuées à de petits temnospondyles ont également été découvertes dans des roches du Carbonifère et du Permien. Ces empreintes sont habituellement trouvées dans des couches sédimentaires autour des points d'eau, ce qui, comme les formes larvaires aquatiques, montre leurs liens avec l'eau[14].

Fossile de Sclerocephalus montrant une large ceinture pectorale et des plaques osseuses ventrales.

À la différence des amphibiens modernes, la plupart des temnospondyles étaient couverts de petites écailles serrées, voire de grandes plaques dermiques dans la région ventrale. Pendant les premiers stades de leur développement, ils avaient simplement de petites écailles arrondies. Lorsque les animaux grandissaient, les écailles du dessous du corps se développaient en plaques ventrales. C'est pour cela que, par le passé, on les a pris pour des reptiles. Les plaques se chevauchaient de façon à permettre un large éventail de mouvements. Il semble que, par la suite, les temnospondyles semi-aquatiques comme les trématosaures et les capitosaures aient perdu leurs écailles, permettant probablement des mouvements plus souples dans l'eau ou une respiration cutanée[15].

Plusieurs groupes de temnospondyles présentent de grandes plaques osseuses sur le dos. Ceux du genre Peltobatrachus avaient des plaques qui couvraient aussi bien leur dos que leur ventre[16]. Le genre Laidleria avait aussi un vaste plaquage sur son dos. La plupart des membres de la famille des Dissorophidae avaient une protection dorsale, même si elle ne couvrait que la ligne médiane du dos, grâce à deux rangées de plaques étroites[17]. D'autres temnospondyles, comme ceux du genre Eryops avaient de petites plaques osseuses en forme de disques, qui étaient probablement intégrées dans leur peau. Tous ces temnospondyles étaient adaptés à un mode de vie terrestre. Leur armure peut leur avoir offert une protection contre la dessication, ainsi que contre les prédateurs dans le cas de Peltobatrachus[16]. Les écailles peuvent aussi avoir assuré la stabilité de la colonne vertébrale, en limitant sa flexibilité grâce à de puissants ligaments qui reliaient les écailles entre elles[18].

Les temnospondyles tels que Sclerothorax et Eryops, qui peuvent avoir été au moins partiellement terrestres, avaient aussi de longs processus épineux au-dessus de leurs vertèbres, qui pouvaient stabiliser leur colonne vertébrale[19]. Des plaques osseuses ont également été observées chez des plagiosaures, mais contrairement aux Peltobatrachus, Laidleria, Eryops et les dissorophidés, ces animaux semblent avoir été totalement aquatiques. Les plagiosaures peuvent avoir hérité leur armure d'un ancêtre terrestre, car tant Peltobatrachus que Laidleria sont considérés comme proches du groupe[16].

Les temnospondyles doivent leur nom à leurs vertèbres en plusieurs segments. Chez les tétrapodes actuels, le corps principal de la vertèbre est en un seul morceau appelé le centrum, mais chez les temnospondyles il est partagé en un pleurocentrum et un intercentrum. On distingue deux types de vertèbres chez les temnospondyles : les rhachitomes et les stéréospondyles.

  • Dans les rhachitomes, l’intercentrum est grand et en forme de coin, et le pleurocentrum est formé de blocs relativement petits qui s’emboîtent entre eux. Les deux éléments soutiennent l'épine neurale, et des excroissances osseuses bien développées appelées zygapophyses qui viennent renforcer les liens entre les vertèbres. Ce type d'épine dorsale solide et fort rencontré chez plusieurs temnospondyles leur a permis d'être partiellement et, dans certains cas totalement, terrestres.
  • Pour les stéréospondyles, le pleurocentrum a entièrement disparu, l’intercentrum élargi devenant la partie principale des vertèbres. Ce type d'ossature fragile indique que les temnospondyles à stéréospondyles passaient plus de temps dans l'eau[20].

Histoire de leur étude

Crâne de Mastodonsaurus.

Le nom de Temnospondyli a été créé par le paléontologue allemand Karl Alfred von Zittel dans sa seconde édition du Handbuch der Palaeontologie, publié en 1888. Des restes de temnospondyles étaient déjà connus depuis le début du XIXe siècle. Le premier à être décrit a été le fameux Mastodonsaurus, nommé par Georg Friedrich Jaeger en 1828, et dont un exemplaire reconstitué trône à la Haus der Natur de Salzbourg (Autriche). Jaeger avait nommé Mastodonsaurus une seule dent qu'il a estimé être celle d'un reptile. Mastodonsaurus signifie « lézard à dents en mamelon » d'après la forme de la pointe de la dent[21].

La dénomination des premiers spécimens a cependant été contestée. Léopold Fitzinger a renommé l'animal Batrachosaurus en 1837. En 1841, le paléontologue anglais Richard Owen a proposé le nom Labyrinthodon pour décrire ses dents très pliées ou labyrinthiques. Owen pensait que le nom Mastodonsaurus « ne devait pas être conservé, car il rappelle inévitablement l'idée de mastodonte (un genre de mammifères), ou bien une forme de dent en mamelon… et parce que le deuxième élément du nom saurus, indique une fausse parenté, l'animal n'étant pas un saurien, mais un batracien. »[22]. Owen avait reconnu que l'animal n'était pas un reptile, aussi il le rapprocha du genre Phytosaurus de Jaeger. Bien que les deux aient été de taille similaire avec des dents coniques, Phytosaurus s'est révélé plus tard être un reptile ressemblant à un crocodile. Des éléments supplémentaires, notamment le crâne, ont solidement placé le genre Labyrinthodon parmi les amphibiens. Jaeger avait également créé l'espèce Salamandroides giganteus en 1828, en se basant sur une portion d'occiput. En 1833, il a décrit un crâne complet de S. giganteus qui avait les mêmes dents que son Mastodonsaurus : c'était en fait le premier crâne complet d'un temnospondyle. Comme le nom Mastodonsaurus avait été attribué en premier, il a eu priorité sur les autres noms, qui sont devenus des synonymes[23]. Batrachosaurus est encore utilisé comme nom d'un temnospondyle de la famille des brachyopidés.

Mastodonsaurus et d'autres animaux similaires ont été placés dans les labyrinthodontes en raison de leurs dents fortement repliées en coupe transversale. Labyrinthodon jaegeri a été trouvé plus tard par le paléontologue William Buckland à Guys Cliffe, en Angleterre. D'autres spécimens ont été trouvés dans les grès rouges du Warwickshire. Comme de nombreux fossiles ont été découverts en Angleterre, Owen décrivit ces labyrinthodontes comme les « plus évolués des batraciens » et les a comparés aux crocodiles, qu'il considérait comme la forme la plus évoluée des reptiles. Il a également noté que ces grands labyrinthodontes du Keupérien (un étage géologique de la fin du Trias) étaient plus récents que les reptiles les plus évolués ayant vécu au Zechstein, un sous-étage du Permien supérieur. Owen a utilisé ces fossiles pour contrer l'idée que les reptiles avaient évolué à partir des premiers amphibiens (qu'il appelait «poissons métamorphosés »)[24].

En plus de Mastodonsaurus, parmi les premiers genres de Temnospondyles figurent Metopias et Rhombopholis en 1842, Zygosaurus en 1848, Trematosaurus en 1849, Baphetes et Dendrerpeton en 1853, Capitosaurus en 1858 et Dasyceps en 1859[25]. Baphetes est maintenant cconsidéré comme un tétrapode primitif placé en dehors des Temnospondyli et Rhombopholis comme un reptile prolacertiforme[26],[27].

Plus tard au xixe siècle, les temnospondyles ont été classés dans les Stegocephalia, un nom inventé par le paléontologue américain Edward Drinker Cope en 1868. Cope avait placé les stégocéphaliens dans la classe des batraciens (nom remplacé ultérieurement par celui d'amphibiens). Stegocephalia signifie en grec « tête en toit », une référence à la large tête plate de temnospondyles et autres tétrapodes primitifs. À cette époque, les paléontologues considéraient les temnospondyles comme des amphibiens, car ils en possédaient trois caractéristiques principales : les arcs branchiaux retrouvés dans les squelettes des juvéniles, indiquant qu'ils étaient amphibies au moins dans la première partie de leur vie ; les côtes qui ne se connectent pas à la face inférieure de la cage thoracique ; et des fosses profondes au niveau du crâne interprétées comme un espace pour les glandes à mucus[28].

Plusieurs sous-ordres de stégocephaliens ont été créés à la fin du xixe et du début du xxe siècle. Des animaux aujourd'hui considérés comme des temnospondyles étaient considérés au départ des labyrinthodontes, mais certains ont été classés dans les Branchiosauria. Les branchiosaures étaient de petits animaux avec des dents coniques simples, tandis que les labyrinthodontes étaient plus grands et avaient des dents plus complexes faites de dentine et d'émail. Les branchiosaures ne comprenaient que quelques genres tels que le Branchiosaurus d'Europe et l’Amphibamus d'Amérique du Nord, qui avait un squelette réduit, des branchies externes et pas de côtes. Quelques squelettes d’Amphibamus ont été retrouvés avec des côtes normales, ce qui incite à les réaffecter aux Microsauria (mais des études plus détaillées ont trouvé que c'était un temnospondyle)[29]. Des tissus mous comme des écailles et des branchies externes ont été trouvés sur de nombreux fossiles bien conservés de branchiosaures en Allemagne. Au début du xxe siècle, on s'est rendu compte que les branchiosaures étaient en fait des formes larvaires de temnospondyles auxquels il manquait de nombreuses fonctionnalités typiques qui définissent le groupe.

Crâne d’Eryops.

D'autres animaux plus tard classés dans les temnospondyles ont été placés dans un groupe appelé Ganocephala, caractérisé par des os du crâne en plateau, de petits membres, des écailles et des arcs branchiaux. Contrairement aux labyrinthodontes, ils n'ont pas de foramen pariétal, un petit trou dans le crâne en arrière des orbites. Archegosaurus, Dendrerpeton, Eryops et Trimerorhachis ont été placés dans ce groupe et ont été considérés comme les membres les plus primitifs des Reptilia. Leurs vertèbres rhachitomes, leur notochorde et le manque de condyles occipitaux (qui joignent la tête au cou) sont des caractéristiques qu'ils partagent avec les poissons. Aussi, ils ont été considérés comme un lien entre les premiers poissons et les formes plus avancées comme les stégocephaliens[30].

La structure générale, le crâne, et notamment les dents pédicellées bicuspides ressemblent fortement à ceux des anoures et salamandres actuels.

Quelques genres :

Liens externes

Notes et références

  1. Schoch, « The evolution of major temnospondyl clades: an inclusive phylogenetic analysis », Journal of Systematic Palaeontology, vol. 11, no 6, , p. 673–705 (DOI 10.1080/14772019.2012.699006)
  2. Après le Prionosuchus du Permien, le plus grand temnospondyle trouvé à ce jour au Lesotho, près d'Alweynskop, par Bernard Battail, Paul Ellenberger et Léonard Ginsburg, et étudié par Philippe Janvier, est un brachyopoïde de six à sept mètres de long qui vivait à la fin du Trias et au début du Jurassique : voir Sébastien Steyer, La Terre avant les dinosaures, éd. Belin, 2009, pp. 94-95.
  3. (en) C.M. Pérez-Ben, R.R. Schoch et A.M. Báez, « Miniaturization and morphological evolution in Paleozoic relatives of living amphibians: a quantitative approach », Paleobiology, vol. 44, no 1, , p. 58-75 (DOI 10.1017/pab.2017.22, lire en ligne)
  4. Anderson, J.S. (2008) Focal review: the origin(s) of modern amphibians: Evolutionary Biology, v. 35, p. 231–247.
  5. (en) R.R. Schoch, « The putative lissamphibian stem-group: phylogeny and evolution of the dissorophoid temnospondyls », Journal of Paleontology, vol. 93, no 1, , p. 137-156 (DOI 10.1017/jpa.2018.67, lire en ligne)
  6. R.R. Schoch, « Character distribution and phylogeny of the dissorophid temnospondyls », Fossil Record, vol. 15, no 2, , p. 121–137 (ISSN 1435-1943, DOI 10.5194/fr-15-121-2012, lire en ligne)
  7. Traduction de Sébastien Steyer dans La Terre avant les dinosaures.
  8. (en) J.-S. Steyer, and Laurin, M., « Temnospondyli », Tree of Life Web Project, (consulté le ).
  9. (en) A.P. Hunt, « A new amphibamid (Amphibia: Temnospondyli) from the Late Pennsylvanian (Middle Stephanian) of central New Mexico, USA », Paläontologische Zeitschrift, vol. 70, nos 3-4, , p. 555-565 (DOI 10.1007/BF02988092).
  10. (en) Bryan M. Gee, Diane Scott, Robert R. Reisz Reappraisal of the Permian dissorophid Fayella chickashaensis, Revue canadienne des sciences de la Terre, 2018, 55(10): 1103-1114, https://doi.org/10.1139/cjes-2018-0053
  11. (en) E.C. Olson, « Fayella chickashaensis, the Dissorophoidea and the Permian terrestrial radiations », Journal of Paleontology, vol. 46, no 1, , p. 104-114.
  12. (en) J.S. Steyer, « The vertebrate fauna of the Upper Permian of Niger. IV. Nigerpeton ricqlesi (Temnospondyli: Cochleosauridae), and the edopoid colonization of Gondwana », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 26, no 1, , :18–28 (DOI 10.1671/0272-4634(2006)26[18:TVFOTU]2.0.CO;2).
  13. (en) C. Stratton, « Ancient Amphibians Left Full-Body Imprints », GSA Newsroom, The Geological Society of America, (consulté le ).
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  15. (en) F. Witzmann, « The evolution of the scalation pattern in temnospondyl amphibians », Zoological Journal of the Linnean Society, vol. 150, no 4, , p. 815–834 (DOI 10.1111/j.1096-3642.2007.00309.x).
  16. (en) A.L. Panchen, « A new armoured amphibian from the Upper Permian of East Africa », Philosophical Transactions of the Royal Society of London B, vol. 242, no 691, , p. 207-281 (DOI 10.1098/rstb.1959.0005).
  17. (en) J.R. Bolt, « Armor of dissorophids (Amphibia: Labyrinthodontia): an examination of its taxonomic use and report of a new occurrence », Journal of Paleontology, vol. 48, no 1, , p. 135-14.
  18. (en) D.W. Dilkes, « Comparison and biomechanical interpretations of the vertebrae and osteoderms of Cacops aspidephorus and Dissorophus multicinctus (Temnospondyli, Dissorophidae) », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 29, no 4, , p. 1013-1021 (DOI 10.1671/039.029.0410).
  19. (en) R.R. Schoch, « Anatomy and relationships of the Triassic temnospondyl Sclerothorax », Acta Palaeontologica Polonica, vol. 52, no 1, , p. 117–136.
  20. (en) E.H. Colbert, Evolution of the Vertebrates, New York, John Wiley & Sons, , 2e éd..
  21. G.F. Jaeger, Über die fossile reptilien, welche in Würtemberg aufgefunden worden sind, Stuttgart, J.B. Metzler, (lire en ligne), « Reptilien aus dem Alaunschiefer », p. 34-38
  22. (en) W. Jardine, « Proceedings of Learned Societies: Geological Society », The Annals and Magazine of Natural History, vol. 8, no 48, , p. 58-61
  23. (en) M. Moser, « Revision of the type material and nomenclature of Mastodonsaurus giganteus (Jaeger) (Temnospondyli) from the Middle Triassic of Germany », Palaeontology, vol. 50, no 5, , p. 1245–1266 (DOI 10.1111/j.1475-4983.2007.00705.x)
  24. (en) R. Owen, « Report on British fossil reptiles », Report of the Eleventh Meeting of the British Association for the Advancement of Science, vol. 11, , p. 60-204
  25. (en) R. Owen, Palaeontology or A systematic summary of extinct animals and their geological relations, Édimbourg, Adam and Charles Black, (lire en ligne), « Order II: Labyrinthodontia », p. 206-218
  26. (en) A.C. Milner, « Postcranial remains of Baphetes and their bearing on the relationships of the Baphetidae (= Loxommatidae) », Zoological Journal of the Linnean Society, vol. 22, no 1, , p. 211–235 (DOI 10.1111/j.1096-3642.1998.tb02530.x)
  27. (en) M.J. Benton, « Rhombopholis, a prolacertiform reptile from the Middle Triassic of England », Palaeontology, vol. 39, no 3, , p. 763-782
  28. (en) A.S. Woodward, Outlines of vertebrate palaeontology for students of zoology, Cambridge, University Press, , « Class Batrachia », p. 470
  29. (en) R.J. Moodie, « A contribution to a monograph of the extinct amphibia of North America. New forms from the Carboniferous », The Journal of Geology, vol. 17, no 1, , p. 38-82
  30. (en) R. Owen, Systematic summary of extinct animals and their geological relations, Édimbourg, Adam and Charles Black, (lire en ligne), « Order I: Ganocephala », p. 168-183
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