Teissières-de-Cornet

Teissières-de-Cornet est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Teissières-de-Cornet
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac
Maire
Mandat
Thierry Crueghe
2020-2026
Code postal 15250
Code commune 15233
Démographie
Population
municipale
297 hab. (2018 )
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 16″ nord, 2° 21′ 22″ est
Altitude Min. 577 m
Max. 754 m
Superficie 9,32 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naucelles
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Teissières-de-Cornet
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Teissières-de-Cornet
Géolocalisation sur la carte : France
Teissières-de-Cornet
Géolocalisation sur la carte : France
Teissières-de-Cornet

    Géographie

    La commune comprend le Bourg, ainsi que les villages de Cornet, la Calmetoune (section de la Calmette qui se développe beaucoup), Puezac, Sournac, Boissières, le Quiers, Lacombe, Lacombe Basse. La commune est bien imbriquée dans la commune de Crandelles, puisque le nouveau hameau de La Calmette se trouve enclavé dans celle-ci (entourée par le Bourg, le Bourret et Leyritz). De plus, la section de Puezac vient jusqu'au hameau de Leyritz ; la dernière maison semble appartenir à ce hameau, mais se situe en réalité sur Puezac.

    Communes limitrophes de Teissières-de-Cornet
    Ayrens Jussac
    Crandelles
    Saint-Paul-des-Landes Crandelles Crandelles

    Urbanisme

    Typologie

    Teissières-de-Cornet est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire[8]

    L'église sous la protection de Saint Méen (abbé breton venu du Pays de Galles) avait trois chapelles, depuis environ cent ans elle n'en a plus que deux, consacrées, l'une à Notre Dame de la Miséricorde, et l'autre à St Clair. Cette église recèle un trésor : une Pietà, descente de Croix, statue polychrome datant du XVIIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Thierry Crueghe[9] DVG Employé

    Monsieur Pijoulat et Madame Alleyrangues ont précédé Thierry Crueghe dans ses fonctions de maire de la commune.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2018, la commune comptait 297 habitants[Note 3], en augmentation de 13,36 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    360334337509423447436429395
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    375381389408400448411403404
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    406405412421330346310281256
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    248190199194189174175219278
    2018 - - - - - - - -
    297--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Infos trouvés dans un bulletin municipal (2) et dans un article de la Montagne lors de l'inauguration 17/09/1994 (3)
    9. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 août 2014).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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