Tecnocumbia

La tecnocumbia, ou technocumbia, est un sous-genre musical populaire de cumbia issu de la fusion entre la cumbia traditionnelle d'origine colombienne et les instruments modernes de musique électronique[1]qui comprennent principalement des synthétiseurs et des batteries électroniques[2].

La Tecnocumbia émane des classes populaires et regorge de paroles qui évoquent les thèmes de l'infidélités, de la migration[3]. Il dérive de groupes de cumbia mexicaine du centre et du sud-est du Mexique, et dans une large mesure de groupes du nord des villes de l'État de Nuevo León et des importations de sons du musique cumbia créée dans le sud des États-Unis par des musiciens d'origine mexicaine[4]. La dénomination de « technocumbia » a par ailleurs été popularisée au début des années 1990 par le titre homonyme d'une chanson de la chanteuse américaine d'origine mexicaine Selena[5]. Simultanément, en Amérique latine, le son électronique a fusionné, des groupes comme Los Bukis, Bobby Pulido , Bronco mi Banda, Los Acosta et los Temerarios, pour n'en nommer que quelques-uns, ont été des pionniers de la tecnocumbia[6].

La tecnocumbia connait un succès singulier au Pérou à la fin des années 1990 grâce au talent de Rossy War, qui se faisait appeler "La reine de la technocumbia del Perú" à partir de 1995, créant sa propre variante dérivée de la cumbia mexicaine fusionnée avec la cumbia péruvienne[7].

Le boom de la technocumbia à la fin des années 1990 a revitalisé la scène de la musique équatorienne et apporte une modernisation intense de la musique équatorienne dans un contexte de mondialisation sociale et culturelle. Le style a reçu l'influence des chanteurs et musiciens péruviens et impliquait une relative continuité avec les chanteurs, les musiciens et le public de la musique rocolera[8].

Notes et références

  1. (es) María Lucía Bayona Flórez, « Video: ¿Qué hay tras el estigma de las tecnocumbias? », sur www.vanguardia.com (consulté le )
  2. « | Amigos de Villa | », sur www.amigosdevilla.it (consulté le )
  3. Moposita Cuzco et Nelson Enrique, « Tecnocumbia: ¿contracultura en san antonio de Pichincha? », (consulté le )
  4. « | Amigos de Villa | », sur www.amigosdevilla.it (consulté le )
  5. (es) « El legado de Selena está en la tecnocumbia local », sur El Comercio, (consulté le )
  6. (es) « ¿Qué es la Tecnocumbia? Género musical que interpretaba SELENA: VIDEOS », sur heraldodemexico.com.mx (consulté le )
  7. « | Amigos de Villa | », sur www.amigosdevilla.it (consulté le )
  8. Ketty Wong, « El Boom de la Tecnocumbia en el Ecuador », (ISSN 2528-7761, consulté le )
  • Portail des musiques du monde
  • Portail de la Colombie
  • Portail du Mexique
  • Portail du Pérou
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.