Tarek Maaroufi

Tarek Maaroufi, de son nom complet Tarek ben Habib ben al-Toumi al-Maaroufi (arabe : طارق بن الحبيب بن التومي المعروفي) alias Abou Ismail el Jendoubi (arabe : أبو اسماعيل الجندوبي), né le à Ghardimaou[1], est un militant islamiste tunisien.

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Natif du gouvernorat de Jendouba en Tunisie, il obtient en 1993 la nationalité belge[2].

En mars 1995, Tarek Maaroufi est arrêté par les autorités belges avec des membres du Groupe islamique armé et condamnés à trois ans de prison avec sursis[3].

En 2000, il fonde avec Abou Iyadh le Groupe combattant tunisien qui est listé le par le Conseil de sécurité des Nations unies comme lié au mouvement islamiste Al-Qaïda [4]. Maaroufi est lui-même inscrit par le Conseil de sécurité sur la liste des sanctions d'Al-Qaïda le [1].

Tarek Maaroufi est arrêté le et poursuivi par la justice belge pour complicité dans l'assassinat d'Ahmed Chah Massoud, chef de l'Alliance du Nord afghane, pour avoir fourni des faux papiers à l'un des meurtriers[5]. Il est condamné à une peine de six ans de prison[6].

Le , il est déchu de sa nationalité belge, devenant ainsi le premier Belge à perdre sa nationalité depuis la Seconde Guerre mondiale[7].

Le , à la suite de l'amnistie générale prononcée en Tunisie, il regagne son pays natal[5].

Références

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