Taïga du Bouclier canadien septentrional

La taïga du Bouclier canadien septentrional (Northern Canadian Shield taiga) est une écorégion terrestre nord-américaine du type forêts boréales, taïga du World Wildlife Fund[7]

Taïga du Bouclier canadien septentrional
Écorégion terrestre - Code NA0612[1]
La pointe Utsingi à l'est du Grand Lac des Esclaves.
Classification
Écozone : Néarctique
Biome : Forêts boréales et taïga
Global 200[2] : Forêts boréales canadiennes
Géographie et climat
Superficie[3] :
617 319 km2
min.max.
Altitude[3] :m672 m
Température[3] :−32 °C17 °C
Précipitations[3] :mm97 mm
Écologie
Espèces végétales[4] :
720
Oiseaux[5] :
131
Mammifères[5] :
46
Squamates[5] :
0
Espèces endémiques[5] :
0
Conservation
Statut[5] :
Stable / intact
Aires protégées[6] :
4,2 %
Anthropisation[6] :
0,0 %
Espèces menacées[6] :
2
Ressources web :

Localisation

Répartition

La taïga du Bouclier canadien septentrional occupe le sud du Nunavut, l'est des Territoires du Nord-Ouest, le nord-est de l'Alberta et le nord de la Saskatchewan et du Manitoba[7].

Climat

La température moyenne annuelle varie entre −5 °C et −8 °C. La température estivale moyenne varie entre 8 °C et 11 °C, et la température hivernale moyenne oscille entre −24,5 °C et −21,5 °C. Le taux de précipitations annuel se situe entre 200 mm 400 mm[7].

Géomorphologie

Les affleurements rocheux sont fréquents dans cette écorégion. L'élévation maximale atteint 490 m d'altitude. Le pergélisol est discontinu et les coins de glace se rencontrent de temps à autre[7].

Caractéristiques biologiques

La limite nord de cette écorégion marque la limite nord des arbres. L'écorégion elle-même constitue une zone de transition entre la taïga et la toundra. Les forêts, très clairsemées, sont composées principalement d'épinettes noires et de mélèzes laricins chétifs auxquels s'associent des épinettes blanches, des bouleaux rabougris, des éricacées, des Eriophorums, du lichen et de la mousse. Les zones humides sont parsemées de tussacks de carex, d'Eriophorum et de sphaignes. Dans certains secteurs, s'établit aussi des peuplements plus matures de peupliers faux-tremble, de peupliers baumiers, d'épinettes noires et blanches et de sapins baumiers[7].

Conservation

On estime qu'environ 90 % à 95 % de la superficie de cette écorégion est toujours intact. Les activités minières représentent la principale cause de perturbation[7].

Notes et références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, R. Abell, T. Allnutt, C. Carpenter, L. McClenachan, J. D’Amico, P. Hurley, K. Kassem, H. Strand, M. Taye et M. Thieme, The Global 200 : A representation approach to conserving the earth's distinctive ecoregions, Washington DC, Conservation Science Program, World Wildlife Fund-US, (lire en ligne)
  3. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  4. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  7. (en) « Northern Canadian Shield taiga (NA0612) », World Wildlife Fund,
  • Portail de l'écoatlas
  • Portail du bois et de la forêt
  • Portail des Territoires du Nord-Ouest
  • Portail du Nunavut
  • Portail de l’Alberta
  • Portail de la Saskatchewan
  • Portail du Manitoba
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.