Symphonie no 2 de Weber

La Symphonie no 2 en do majeur est une œuvre de Carl Maria von Weber écrite en janvier 1807, tout de suite après la première.

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Symphonie no 2 en do majeur
J. 51
Genre Symphonie
Nb. de mouvements 4
Musique Carl Maria von Weber
Effectif Orchestre symphonique
Durée approximative 18 min.
Dates de composition 22/
Création 1839
Leipzig
Interprètes Felix Mendelssohn

Historique

Comme la première, cette symphonie a été écrite pour l’orchestre du duc Eugène de Wurtemberg mais jamais jouée par cet ensemble. En outre, Weber lui-même ne l’a jamais jouée et elle n’est pas publiée pendant sa vie, c’est pourquoi elle ne porte pas de numéro d’opus.

Les parties d’orchestre sont publiées en 1839 par Maurice Schlesinger, en cette même année la symphonie est représentée pour la première fois à Leipzig sous la direction de Felix Mendelssohn[1]. Cette symphonie est encore plus rarement jouée que la première: on ne rencontre que des mentions sporadiques en XIXe siècle.

Quand même les arrangements parisiennes des deux symphonies portent l’inscription « Répertoire des morceaux executés par la Société des Concerts du Conservatoire »[2] ce qui peut signifier que la deuxième a été aussi jouée à Paris.

La partition complète est publiée en 1970, dès lors les deux symphonies de Weber sont souvent enregistrées ensemble.

Instrumentation

Comme la premiere symphonie, la deuxième se caractérise par les solos des vents, même plus expressifs, particulièrement par le hautbois et le cor. Avec cela, le deuxième mouvement s’ouvre avec le solo de l’alto ce qui est très rare pour l’époque.

Structure

La symphonie comporte quatre mouvements :

  1. Allegro à . Cet Allegro suit les règles de la forme sonate plus stricte que dans la première symphonie : la seconde thème est en sol majeur et l’exposition est répétée.
  2. Adagio ma non troppo à , fa majeur
  3. Minuetto. Allegro à
    , do mineur
  4. Finale. Scherzo presto à

Les deux derniers mouvements sont très courts (1 minute et demi et 2 minutes) et semblent d’être composés en hâte[3]. Le finale est un scherzo ce qui n’est pas habituel pour la symphonie classique.

Discographie

Notes et références

  1. Allgemeine musikalische Zeitung, 1839. Сol. 976
  2. Voir le fichier sur IMSLP.
  3. (en) John Warrack, Carl Maria von Weber. Cambridge University Press, 1978. p. 59.

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