Symphonie no 4 de Robert Schumann

Cette symphonie no 4 en ré mineur, op. 120, a été composée par Robert Schumann dans la foulée de sa première symphonie en 1841.

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Ne doit pas être confondu avec Symphonie no 4 de William Schuman.

Symphonie no 4
en ré mineur
Op. 120

Robert Schumann, vers 1839,
par Josef Kriehuber

Genre Symphonie
Nb. de mouvements 4
Musique Robert Schumann
Effectif Orchestre symphonique
Durée approximative environ 30 min
Dates de composition 1841
Création
Leipzig Royaume de Saxe
Interprètes orchestre du Gewandhaus de Leipzig, Ferdinand David (dir)
Versions successives
Représentations notables

Historique

Il s'agit chronologiquement de sa deuxième symphonie. Créée le par l'orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction de son premier violon, Ferdinand David, l'accueil est plus que mitigé. La symphonie est, par la suite, profondément remaniée en 1851. La première de cette seconde version a lieu le sous la direction du compositeur à Düsseldorf.

Structure

Elle comporte quatre mouvements, mais elle doit être jouée d'un seul tenant, comme l'a voulu le compositeur. La succession de mouvements rapides et lents, avec d'innombrables accélérations, a souvent déconcerté. Son thème principal, exposé dans le premier mouvement et repris dans le dernier, fa-mi-ré-do dièse-ré, correspond à l'anagramme CLARA, transposé une quinte plus basse. C'est un hommage à sa jeune épouse.

  1. Ziemlich langsam –Lebhaft (ré mineur)
  2. Romanze : Ziemlich langsam (la mineur)
  3. Scherzo : Lebhaft – Trio (ré mineur)
  4. Langsam - Lebhaft (ré majeur)

Durée : environ 30 minutes

La version de 1841 portait des indications de mouvements en italien comme suit:

  1. Andante con moto - Allegro di molto (ré mineur)
  2. Romanza: Andante (la mineur)
  3. Scherzo: Presto (ré mineur)
  4. Largo - Finale: Allegro vivace (ré majeur)

Orchestration

L'orchestration en est particulièrement riche, voire « lourde » d'après Johannes Brahms .

Instrumentation de la quatrième symphonie
Cordes
premiers violons, seconds violons,
altos, violoncelles, contrebasses
Bois
2 flûtes
2 hautbois
2 clarinettes,
2 bassons
Cuivres
4 cors,
2 trompettes,
3 trombones
Percussions
timbales


Repères discographiques

Bibliographie

Liens externes

Références

  1. « [Cette] quatrième de Schumann [fut] longtemps considérée comme l'enregistrement du siècle […]. Avant le joyeux Finale, il y a la célèbre transition durant laquelle Furtwängler réalise le crescendo le plus impressionnant jamais entendu. Cette manière de faire du grand chef est citée en référence par les professeurs de Conservatoire et les chefs d'orchestre comme étant la perfection même, et ce en dépit de son apparente impossibilité. Celibidache et Karajan ont bien tenté, à plusieurs occasions, d'imiter Furtwängler dans ce passage, mais tous les deux se sont retrouvés à bout de souffle vers le milieu du crescendo. Cette interprétation de Furtwängler n'est pas encore égalée ». Sami Habra, CD Furtwängler « revisité », FURT 1099, Tahra, , p. 7. Par ailleurs, dans la présentation de ce disque, la veuve du chef d'orchestre rapporte que c'était l'enregistrement préféré de Furtwängler, et qu'il fut réalisé en studio (le 14 mai 1953) d'une seule traite, sans coupure ni reprise, ce qui est rarissime dans l'histoire du disque.
  2. « L'un des plus beaux disques d'orchestre du siècle dernier et une référence inégalée pour cette symphonie ». Jean-Claude Hulot, Diapason (magazine), , p. 127.
  3. "Demeure toujours la grande référence" La Discothèque idéale, sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Actes Sud, 2012, p. 237
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