Sylvie Brunet (cantatrice)

Sylvie Brunet Grupposo est une cantatrice (mezzo-soprano) d'opéra française.

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Biographie

Sylvie Brunet est née dans un des quartiers défavorisé de la ville de Lyon, élevée dans un HLM par sa mère ouvrière et sa tante, sans père. Elle apprendra brutalement en août 2005, alors qu’elle est déjà maman, que son parrain, Léonardo Grupposo, cet homme cordonnier d’origine Sicilienne, qui lui rendait visite chaque lundi durant son enfance, n’est autre que le  père qu’elle a tant cherché.

À son décès Sylvie Brunet décide d’ajouter le nom de son père Grupposo au sien. C’est ainsi qu’elle est désormais connue sous le nom de Sylvie Brunet Grupposo.

Forgée par ce chemin qu'elle transcende à travers son art, la mezzo-soprano française d’origine sicilienne, est depuis reconnue par la presse nationale et internationale qui la cite comme: « l’une des plus grandes interprètes de notre temps, elle possède une voix d’exception et une présence scénique hors du commun » (Franck Erikson, L’Express) «Naissance d’une véritable tragédienne, voix aussi vrai que belle » (Ânne Rey, Le Monde).


Alors qu’elle est encore étudiante à l’École d’art lyrique de l’Opéra de Paris, Sylvie Brunet est engagée pour chanter les rôles titres d’Aida à Bercy, la comtesse des Noces de Figaro au Festival de Saint Céré, ainsi qu’à l’opéra de Philadelphie, et double Shirley Verett dans l’Africaine de Meyerbeer à l’Opéra de San Francisco.

Dès ces tous débuts, Sylvie Brunet est invitée par Riccardo Mutti pour le rôle d’Iphigènie en Tauride à La Scala de Milan. Elle reprendra se rôle à travers le monde plus de 90 fois en seulement 4 ans.

Sa voix, s’étendant sur presque 4 octaves, lui permet d’embrasser un très vaste répertoire, dans des rôles allant de contralto à mezzo soprano dramatique, ainsi que ceux de «Falcon», type de voix peu fréquente. Son répertoire est celui des mezzo Verdiennes et des grands opéra Français pour lequel elle a été primée de nombreuses fois.

Interprète d’envergure internationale, elle se produit dans les opéras les plus prestigieux, aux côtés de chef tels que Ricardo Mutti, Antonio Pappano, Kurt Mazur, Gary Bertini, Marc Minkowski, Michel Plasson, Georges Prête, Kent Nagano, Louis Langrée, Esa-Pekka Salonen et Ludovic Morlot.

Elle interprète les rôles de Carmen, Dalila, Charlotte, Cassandre, Sélika dans l’Africaine de Meyerbeer, Taven à l’opéra de Paris, Padmavati de Roussel au Grand théâtre du Châtelet mise en scène par le grand cinéaste indien Sanjay Leela Banshali, Madame de Croissy Première Prieure du Carmel dans Dialogues des Carmélites à l’Opéra de Paris Garnier, au Bayerische Staatsoper Munich (DVD bel air Dimitri Tcherniakov) à la Maestranza de Séville, Zurich, Santiago du Chili, Séoul en Corée, à La Monnaie, Toulouse, Zurich ,Nice (primée par le prix Claude Rostand pour son interprétation dans la première prieure production de Robert Carmen )La Reine Gertrude au Royal opéra de la Monnaie à Bruxelles ,à l’Opéra Comique ,Geneviève dans Pelleas et Mélisande , Ebolie ,Ulrica,Azucena,Santuzza de Cavalleria Rusticana à l’Opéra de Séville, Marguerite dans La Damnation de Faust à Zürich ,

Remarquée par Sergio Segalini, elle est invitée à chanter Azucena dans Le Trouvère de Verdi au Festival de Martina Franca. À cette occasion, un critique italien[réf. nécessaire] écrit d’elle : « Verdi a enfin trouvé son Azucena, Sylvie Brunet est actuellement l’une des rares chanteuses verdiennes, autant par son potentiel dramatique que par l’ampleur de sa voix ».

Sylvie Brunet collabore avec le chef d’orchestre français Marc Minkowski qui l’invite à chanter le rôle-titre de Carmen à Paris et à Grenoble ainsi que pour les productions de l’Incoronazione di Poppea au Festival d’Aix en Provence et à Vienne mis en scène par Klaus Michael Gruber, et des Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Lausanne.

Dans le domaine du concert, Sylvie Brunet a chanté, entre autres, le Requiem de Verdi à Monte-Carlo sous la direction de Georges Prêtre, la 9e symphonie de Beethoven à l’Orchestre National de France sous la direction de Kurt Masur ainsi que la cantate Faust et Hélène de Lili Boulanger avec le Philharmonique de Radio France et le Philharmonique de Berlin.

Source

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