Sylvia Hansmann

Sylvia Hansmann est une artiste plasticienne, née en 1962 à Munich en Allemagne.

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Elle est surtout connue pour ses installations artistiques - entre autres en photographie plasticienne - d'art contemporain.

Démarches artistiques

Son travail s'articule toujours autour d'une réflexion sur l'environnement et ses interactions avec l'individu ; un travail en constante évolution, évolution telle que celle qui caractérise l'environnement.

Ses réflexions sur l'individu, son entourage autant fixe qu'en mouvement - visuel, habituel et autres, l'on conduit à de nombreux projets, toujours respectant le même fil conducteur ; la vie comme « moteur » de ce qui nous entoure.

Principaux travaux

Sylvia Hansmann utilise son environnement comme source d'inspiration profonde de réflexion sur l'être et l'individu.

  • En 1989, avec Stéphan Barron Sylvia Hansmann a parcouru le méridien de Greenwich, de la manche anglaise à la mer Méditerranée. Avec un appareil emporté, ils ont régulièrement envoyé des images et des textes à des télécopieurs situés à huit endroits d'Europe. Ils ont ainsi induit une nouvelle représentation de la « ligne », d'une part comme l'un des premiers symboles de l'humanité, relative au temps, à l'espace et à l'imagination, mais aussi ici comme moyen de faire prendre conscience d'une conscience planétaire, et d'un « humanisme technologique[1] ». Ce projet explorait de nouvelles mesures du temps et de l'espace et voulait contribuer à une sensibilité post-moderne, locale et planétaire, et écologique[1].
  • En 1995, Sylvia Hansmann commence le projet « La balle rouge » au cours d'un voyage qui la conduira en Chine puis en Australie. Ce projet évoluera avec ses réflexions, traitant des diversités de notre planète puis de l'inconscient collectif ;
    L'œuvre résultant de ce projet a été présenté une première fois en 2001 à la galerie Schüppenhauer de Cologne (Allemagne).
    En 2003, « Les soleils et le grand E », la continuité de ce travail, furent présentée, au FRUC de Montpellier.
  • En 2003, Sylvia Hansmann et Stéphan Barron ouvrent le FRUC - « Forcément Révolutionnaire Utopique et Créatif » - un lieu d'habitation en matériaux écologiques, conçu comme démarche d'écologie urbaine[3], incluant un jardin, une mare et lieu de création et d'exposition dessiné par l'architecte Jean-Pierre Campredon[4].
    Ce lieu d'art contemporain et d'expositions, situé au centre de Montpellier accueille des artistes internationaux et s'adresse « au voisinage qui va jusqu’au bout de la planète »[3].
  • En 2007, Sylvia Hansmann expose à la GM galerie, reprenant les thèmes qui lui sont chers ; les liens culturel et naturels, tout autour de la terre, cette fois ci d'une façon très politique en créant « Œuvre sans papier ».

L'Art en symbiose

En 1999, Sylvia Hansmann crée l'idée de « l'Art en symbiose » ; Cette expression est née de ses recherches et projets en relation avec d'autres gens et dans des environnements spécifiques, aussi bien proches que globaux. Elle part du principe que l'apport entre humains, et entre Humain et Nature appelle à un questionnement sur l'enjeu et les façons à trouver pour coexister.
Sylvia Hansmann, observe ces phénomènes et les intègre dans son travail, donnant naissance à des œuvres successives, fruit de cette collaboration mettant en scène le bénéfice mutuel dans l'association entre partenaires et la valorisation des spécificités de chacun.
Elle définira l'Art en symbiose comme « un art qui permet la prise de conscience pour admettre que l'être humain et l'environnement ont besoin d'échanges réciproques, et qui lui-même a été créé dans une situation de bénéfice mutuel ».
Il reflète un intérêt pour les interactions entre les individus, les apports entre êtres humains et de leur coexistence avec l'environnement, donnant naissance à un art résultant d'une collaboration universelle.

Bibliographie

Notes

Voir aussi

Liens externes


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