Suzanne Masson (1915-1991)

Suzanne Masson née à Nancy le et morte le est une philanthrope française .

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Elle est la fondatrice du Mouvement pour les Villages d'Enfants[1] et de la fondation Salve.

Biographie

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Suzanne Masson est née à Nancy le . Elle est la fille de Marguerite Lormeau et Jean Masson, et la petite-fille de Louise Fautsch et de Victor Masson (1849-1917). Elle n'a pas connu son père mort pendant la Première Guerre mondiale sur le front de l'Artois. Elle fut donc élevée par sa mère avec son frère Jacques, qui deviendra plus tard père blanc au Burkina Faso. Très jeune, elle s'engage dans le scoutisme. En 1931, elle entre aux Beaux-Arts de Nancy dans la section sculpture. Ensuite, elle gagne sa vie comme dessinatrice dans une l'agence de publicité des ateliers ABC.

En 1939, elle décide d'arrêter les beaux-arts et de se consacrer aux enfants. Dès 1943, elle commence à accueillir ses premiers enfants. Puis, deux ans plus tard, en 1945, elle crée officiellement l'Association Notre maison. Entourée d'amis de HEC dont Bernard Descamps, elle accueille de plus en plus d'enfants, 27 au total. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle commence à accueillir des orphelins dans une maison rue Anatole France à Levallois-Perret.

En 1958, elle fait construire par l'architecte Jean Heckly des pavillons pour recevoir des enfants à Cesson, en Seine-et-Marne. L'inauguration a lieu en 1960. C'est le premier de la Fondation Mouvement pour les Villages d'Enfants. Le MVE deviendra « Action enfance » en 2013. Six villages sont créés, ayant chacun de huit à dix maisons familiales sous la responsabilité de mères éducatrices et de collaboratrices.

En 1975, elle est nommée chevalier de l'ordre national du Mérite et, le , est nommée chevalier de la Légion d'honneur. À partir de 1977, elle se rend trois ou quatre fois par an au Liban et au Cambodge pour prendre en charge des enfants orphelins.

En 1981, elle crée la Fondation Salve, qu'elle préside. Elle permet à des jeunes de vivre dans un cadre familial et de poursuivre des études grâce à des bourses.

Elle meurt le à Paris d'une hémorragie cérébrale, alors qu'elle présidait un conseil d'administration.

Filmographie

Notre maison, réalisé par Pierre-François Lebrun pour France 3, 2018, 26 minutes[2].

Notes et références

  1. Evelyne Diebolt, « Biographie », sur femmesetassociations.org,
  2. « Faire famille », sur www.kubweb.media (consulté le ).

Liens externes

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