Superfrancofête

Le Festival international de la jeunesse francophone, la Superfrancofête, a eu lieu à Québec du 13 au [1]. Plus de 100 000 festivaliers venus de 25 pays ont participé à l'ouverture de cette rencontre culturelle et sportive tenue à l’initiative de l’Agence de coopération culturelle et technique (Organisation internationale de la francophonie) et réalisée avec le concours des gouvernements du Québec et du Canada. La programmation particulièrement novatrice de l’événement en a fait une fête populaire très réussie qui a marqué l’imaginaire des citoyens de Québec, ville qui accueillait son premier grand événement international.

La Superfrancofête sur le campus de l'Université Laval

Présentation

Félix Leclerc.
Gilles Vigneault
Robert Charlebois

Les délégués des pays de quatre continents conviés à la Superfrancofête représentaient des disciplines aussi variées que l’artisanat, la musique, l’athlétisme, la poésie et la chanson, le parachutisme, le volleyball, l’environnement, la danse, le théâtre, les jeux traditionnels et le cinéma.

Pierre Trudeau et Robert Bourassa inaugurent la Superfrancofête de Québec le [2].

Au total, 1 248 850 entrées ont été enregistrées sur les différents sites de la Superfrancofête. Le spectacle « J'ai vu le loup, le renard, le lion », qui réunissait pour la première fois sur scène Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois, a attiré plus de 100 000 personnes devant la Grande scène extérieure des Plaines d'Abraham, lors de la soirée d’ouverture du Festival, le . Ils ont chanté, tous les trois en chœur la chanson Quand les hommes vivront d'amour de Raymond Lévesque. Des spectacles nationaux ont été présentés quotidiennement sur cette scène ainsi qu’au Grand théâtre de Québec[3].

Le Village des arts, érigé dans la cour extérieure de l’ancienne prison de Québec, a reçu 275 000 visiteurs. On y avait érigé une dizaine de modules permettant entre autres à une centaine d’artisans de la francophonie d’échanger en travaillant le bois, le métal, le cuir, la laine, le coton.

Les deux jours de rencontres d’athlétisme - pendant lesquelles on a battu quatorze records nationaux - se sont déroulés sur le campus de l’Université Laval, où logeaient la plupart des délégués.

La Société d’accueil du Festival avait programmé 770 activités distinctes pendant les 12 jours de l’événement, dont 339 impliquant des délégués. Une quinzaine de groupes associés québécois ont organisé 275 activités et rencontres. Cent-douze spectacles de tous genres ont été présentés au public. Vingt-quatre délégations nationales ont été reçues par autant de villes et de villages de la région de Québec. À cette occasion, 575 familles ont accueilli des délégués étrangers et près de 12 000 personnes ont participé aux soirées organisées dans ces villes et villages.

La Superfrancofête a été notamment l’occasion d’une rétrospective du jeune cinéma francophone (35 films), d’un festival «Rock’n Pop’n Jazz, d’un Atelier- vidéo, d’un Atelier de recherche sur l’homme et l’environnement (19 projets d’une douzaine de pays), d’un Atelier-arts plastiques et d’un Atelier-théâtre.

Ce rassemblement estival de 11 jours - sans pluie! - de pays des quatre continents s’est déroulé dans un esprit d’accueil et de fraternité marqué par quelque incidents. Le , lors de la cérémonie d’ouverture du Festival devant l’édifice de l’Assemblée nationale du Québec, une partie de la foule a hué et chahuté les discours du premier ministre du Canada, Pierre Trudeau, et du premier ministre du Québec, Robert Bourassa. Le Secrétariat de l’Agence de coopération culturelle et technique a déprogrammé le spectacle «Nègres», de Jean Genet, conçu par l’Atelier-théâtre, qui avait donné lieu à une controverse[4]. L’atelier vidéo-document a lui aussi connu des difficultés, la moitié des bandes vidéo ayant disparu à la suite d’un conflit sur le montage et la diffusion de ces bandes.

Au total, 663 personnes ont travaillé à la couverture du Festival pour la presse écrite, la radio, la télévision et le cinéma. Deux films ont été produits : Le monde s’en vient à Québec (Office national du film du Canada, 1975) et Franc-Jeu, réalisé par Richard Lavoie (Office du film du Québec, 1974).

Une rencontre amicale des ex-employés et partenaires (organismes initiateurs, institutions publiques de la région, groupes associés, bénévoles, etc.) de la Superfrancofête s'est tenue au Musée national des beaux-arts du Québec le , 40 ans après le début des festivités sur les Plaines d’Abraham.

Bibliographie

  • La Superfrancofête: Festival international de la jeunesse francophone (activités culturelles) Québec-Canada, 13 au , éditions La Direction,

Notes et références

Liens externes


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