Sun Myung Moon

Sun Myung Moon (appelé par ses fidèles le révérend Moon ou « Vrai Parent[1] »), né le ou le [2] et mort le , est le fondateur de l'Église de l'Unification  également appelée en France « Association pour l'unification du christianisme mondial », ou « Secte Moon », depuis le rapport de la commission d'enquête parlementaire du 22 décembre 1995[3].

Pour les articles homonymes, voir Moon.

Il est aussi le fondateur de nombreuses autres organisations et projets concernant entre autres : les arts[4], les médias[5], l'éducation[6]. Une de ses réalisations les plus connues est le quotidien conservateur The Washington Times[7]. Il est aussi connu pour organiser des cérémonies de bénédiction, parfois qualifiées de « mariages collectifs de masse ».

Sun Myung Moon a déclaré que Jésus lui était apparu, à l'âge de 15 ans, le [8],[9], lui demandant d'accepter la mission de Messie et d'être la seconde venue du Christ avec pour responsabilité d'établir le royaume de paix de Dieu sur Terre. L'essence de son enseignement religieux est contenue dans un livre, Le principe divin[10]. Il a en outre bâti un vaste et très controversé empire financier, faisant de lui un milliardaire[11].

Biographie

Sun Myung Moon est né le à Sansga-ri, dans l'arrondissement de Jeongju (Pyongan du Nord, District de Wanju), dans le nord de la Corée, alors occupée par les Japonais. Sous le nom de "Moon Yong Myeong", il est le cinquième d'une fratrie d'une famille rurale de huit enfants. Vers 1930, la famille passe du confucianisme au christianisme, version presbytérianisme.

À l'âge de quinze ans, le matin du dimanche de Pâques 1935, alors qu'il priait intensément au flanc d'une montagne, Jésus lui serait apparu pour lui confier la double mission de compléter l'œuvre du Christ et d'établir le royaume des cieux sur la Terre. Au cours des neuf années qui suivent, par la voie de la prière, par son étude des Saintes Écritures et par sa propre expérience, il réalise, ce qui est aujourd'hui appelé par ses adeptes, le « principe divin ». Tout en poursuivant sa recherche spirituelle, il part étudier l'électrotechnique à l'Université Waseda, au Japon. À la même époque, il devient membre d'un mouvement clandestin[12] pour la libération de la Corée, sous domination japonaise depuis 1905.

À son retour en Corée, après la fin de la Seconde Guerre mondiale et la séparation des deux Corées (au 38e parallèle nord), il commence à prêcher d'abord au Sud puis à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord. Actif dans les milieux chrétiens, il gagne de nombreux disciples. Le , il est arrêté par les autorités communistes qui persécutent tous les groupes religieux, et torturé jusqu'à être laissé pour mort ; son corps est alors abandonné dans une congère, hors de la cour de la prison, où des membres de sa congrégation le recueillent et le soignent. De nouveau arrêté en , il est cette fois-ci condamné aux travaux forcés dans le camp de travail forcé de Hŭngnam - où les prisonniers sont sous-alimentés et surmenés. Leur tâche consiste à remplir des sacs de 50 kilos de sulfate d'ammoniaque et à les charger sur des wagons. Peu de prisonniers survivent plus de quelques mois.[réf. nécessaire]

En , pendant une des principales offensives de la guerre de Corée, au terme de deux années et huit mois de camp de travail, il est libéré par l'armée américaine sous mandat de l'ONU.

À sa libération, après avoir marché pendant des centaines de kilomètres vers le Sud, il s'installe à Pusan, où il construit sa première « église », une hutte minuscule faite de boue et de carton[13], au flanc d'une colline surplombant la ville. Il épouse Sun Kil Choi le ,Le , Moon et Choi divorcent . De cette union naît Sung Jin Moon (1946–).

En 1954, il fonde officiellement, à Séoul, l'Association du Saint-Esprit pour l'unification du christianisme mondial (communément appelée « Église de l'Unification »). Dès 1957, trente villes et communes coréennes voient s'ériger de nouvelles églises. En 1958, il envoie ses premiers missionnaires vers le Japon voisin, et en 1959, sa première mission arrive en Amérique.

Sun Myung Moon et Hak Ja Han.

En 1960, il épouse Hak Ja Han (en), avec qui il aura quatorze enfants[14].

En 1965, il s'embarque pour son premier tour du monde au cours duquel il visite quarante pays. Il entreprend un deuxième grand voyage de ce type en 1969 et s'installe aux États-Unis en 1972. En l'espace de quatre années, il adresse son message aux cinquante États, prononçant des discours notamment au Carnegie Hall (1973), au Madison Square Garden (1974) et au Yankee Stadium (1976) à New York, avec pour point culminant, la rencontre religieuse la plus importante jamais organisée dans la capitale du pays, au Washington Monument, où se réunissent trois cent mille personnes (1976).

En 1974, en visite aux États-Unis, il lance un appel très controversé dans lequel il apporte son soutien à Richard Nixon en plein scandale du Watergate[15].

En 1975, lors d'un voyage en Corée, il préside au rassemblement le plus important jamais vu jusqu'alors en Corée du sud, réunissant plus d'1,2 million de participants, dans le cadre du « Rassemblement mondial pour la liberté coréenne ». Cette année-là, il envoie des missionnaires dans cent vingt autres pays du monde.

En 1980, des membres de son église créent à sa demande, l'organisation CAUSA International[16] basée à New York, pour lutter contre le communisme par l'éducation[17],[18].

Les dernières visites officielles du révérend Moon en Europe datent de l'été 2009 (inauguration publique de la coupe de la paix à Séville) et de [19](discours public au Tempodrom à Berlin). À la fin de sa vie, il partage son ministère public entre la Corée et les États-Unis.

Le , Sun Myung Moon est hospitalisé suite aux complications d'une pneumonie[1]. Il meurt le à l'âge de 92 ans[20]. Hyung Jin Moon, son fils, est présenté comme étant son successeur[21].

Le , plus de 30 000 fidèles assistent à ses obsèques en Corée du Sud[22].

Objectifs déclarés

Il entend réformer la globalité de l'église chrétienne et affirme vouloir servir l'humanité tout entière en unissant tous les chrétiens et en évangélisant le reste du monde avec le souci d'œuvrer pour une justice sociale.

Les mariages

Sun Myung Moon en 1982.

Pour créer une grande famille universelle et amener la paix sur terre, Sun Myung Moon cherche à unir des gens de couleurs de peau et de nationalités différentes.

Sun Myung Moon choisit, pour les personnes qui le souhaitent, leur futur conjoint. Il offre également aux couples déjà mariés, de participer à une cérémonie de bénédiction où mari et femme réaffirment solennellement devant Dieu leur fidélité l'un à l'autre.

Il est célèbre pour avoir organisé des mariages de masse. Par exemple[23], ont été bénis en mariage par Sun Myung Moon et son épouse Hak Ja Han:

  • 3 couples, le , à Séoul
  • 33 couples, le , à Séoul
  • 72 couples, le , à Séoul
  • 124 couples, le , à Séoul
  • 430 couples, le , à Séoul
  • 13 couples, le , à Washington (États-Unis)
  • 8 couples, le , à Essen (Allemagne)
  • 22 couples, le , à Tokyo (Japon)
  • 777 couples (de 10 nations), le , à Séoul
  • 1 800 couples (de 25 nations), le , à Séoul
  • 74 couples (de 11 nations), le , à New York
  • 118 couples (de 14 nations), le , à Londres
  • 2 075 couples (de 48 nations), le , à New York
  • 6 000 couples (de 85 nations), le , à Séoul
  • 6 500 couples (de 17 nations), le , à Séoul
  • 1 275 couples le , à Séoul
  • 1 267 couples déjà mariés (de 44 nations) le , à Séoul
  • 30 000 couples (de 131 nations), le , à Séoul et, via satellite, dans 6 autres pays (Japon, Philippines, Brésil, Nigéria, Kenya et Zaïre)…
  • 360 000 couples le à Séoul et, simultanément par satellite, en de nombreux pays du monde
  • 40 millions de couples : cette bénédiction commencée en 1998 s'est poursuivie depuis par étapes, à travers des cérémonies tenues chaque année autour du monde.[réf. nécessaire]

À partir de 1992 les bénédictions incluent également des participants appartenant à d'autres confessions, parfois déjà mariés, qui désirent réaffirmer ainsi solennellement devant Dieu leur engagement à rester fidèle à leur conjoint. Il reçoit un Ig Nobel (Nobel ignoble) d'économie en 2000, pour avoir déclaré avoir marié 360 000 couples en 1995 et finalement 36 000 000 de couples en 1997. Robert Epstein un psychologue américain, ancien rédacteur en chef de Psychology Today a déclaré[24]: « Quoi qu'on trouve à redire à l'Église de l'Unification, l'aspect conjugal n'est pas insensé. Cela semble réellement fonctionner ». Selon Phillip Schanker, responsable américain du département famille de l'Église de l'Unification, 70 % des couples mariés en 1982 le sont toujours.

Empire financier controversé

L'empire financier de Moon est tentaculaire. Estimé à deux milliards de dollars américains[25], il comprend notamment des hôtels, usines, mines, maisons d'édition et même des stations de ski[26],[27]. Il suscite des controverses, car l'argent proviendrait essentiellement, selon ses détracteurs, du travail et des dons des membres de son église, endoctrinés grâce à un « lavage de cerveau » qu'ils auraient subi[28],[29], et grâce à un affairisme peu scrupuleux[30]. Aujourd'hui encore, les membres de l'Église de l'Unification, versent le dixième de leurs revenus (dîme), au mouvement, un montant estimé à plus de 50 millions de dollars par an dans le monde, en 1989, selon le Canard Enchaîné[27]. En France, l'Église de l'Unification est une association loi 1901 et reçoit les dons de ses membres pour financer et développer son activité.

Moon avait d'abord déclaré que son conglomérat ne lui appartenait pas en nom propre et qu'il était possédé par des personnes proches de lui. Lors d'un dîner public dans les locaux du Washington Times en , il déclara qu'il finançait le journal déficitaire, à hauteur de plusieurs millions de dollars[27]. Il a toujours affirmé ne tirer aucun bénéfice personnel des revenus réalisés par toutes ses activités industrielles et commerciales, tous les fonds rassemblés étant investis pour financer le développement missionnaire de son église dans le monde[31].

Il est condamné en 1984 aux États-Unis à 18 mois de prison et à 25 000 dollars US d'amende pour n'avoir pas déclaré au fisc, entre 1973 et 1975, 162 000 dollars US, détenus en son nom personnel sur des comptes bancaires et sous forme d'actions; ceci entraînant une fraude fiscale évaluée par le fisc à 7 500 dollars US[32]. La condamnation a été maintenue en appel[33]. Il purgera sa peine au pénitencier de Danbury Connecticut. Carlton Sherwood, un journaliste américain primé prix Pulitzer, a déclaré dans un ouvrage intitulé Inquisition : The Persecution and Prosecution of the Reverend Sun Myung Moon[34] que le jury composé de citoyens, au cours du procès du Révérend Moon, aurait subi des pressions très fortes, de la part de l'administration, afin d'aboutir à sa condamnation. La condamnation du Révérend Moon a été considérée par de nombreux pasteurs protestants américains comme une atteinte à la liberté religieuse. Plus de 2000 d'entre eux l'accueillirent le , jour de sa libération, lors d'un banquet donné à Washington[32].

D'après le reporter Éric Laurent[35], Sun Myung Moon serait un proche de la famille Bush qui prêterait une attention particulière[Quoi ?] à sa mission.

Militantisme et emprisonnements

Sun Myung Moon a été emprisonné plusieurs fois au cours de sa vie. La première fois au Japon où il fut torturé comme militant de la libération de sa patrie la Corée, alors colonie japonaise, puis dans le sud de la Corée par la police japonaise qui l'arrêta à nouveau en le tortura longuement pour les mêmes motifs. Après son départ pour la Corée du Nord en 1946, il fut incarcéré par les autorités coréennes communistes pour prédication religieuse interdite : très sévèrement torturé par la police de Pyongyang, il est laissé pour mort. Il se rétablit avec l'aide de ses disciples et reprend ses prédications. Arrêté de nouveau, il est jugé en public par les autorités communistes et condamné à 5 ans de travaux forcés en camp de travail, à Hungnam, où la durée de vie moyenne des prisonniers est de six mois. Il est libéré après deux ans et huit mois, le grâce à l'offensive militaire des forces des Nations unies[36].

Moon et sa femme sont interdits de séjour sur le territoire thailandais en 1991, et des mandats d'arrestation sont délivrés alors contre eux en cas d'entrée dans le pays[37]. L'église de l'Unification est présente actuellement en Thaïlande à travers la Fondation pour la Paix Universelle (FPU)[38]. Le président du sénat thaïlandais, Nikom Wiratpanij, a présenté ses condoléances à l'épouse du Révérend Moon, "à l'occasion du décès du Révérend Sun Myung Moon", "au nom de tous les membres du sénat thaïlandais" ajoutant que: " sa dévotion à l'humanité, à la paix et à la liberté demeurera"[39].

Publications

  • Ma vie au service de la paix, mémoires, Jean Picollec éditeur, 2011 (ISBN 2-86477-250-7)
  • Un regard nouveau sur Jésus, Éditions Culture et Paix, 2012 (ISBN 978-2-9539524-2-1) (notice BnF no FRBNF42805113)

Notes et références

  1. « Corée du sud : le fondateur de la secte Moon dans un état critique », le Parisien, (consulté le )
  2. « Moon, Sun Myung - LC Linked Data Service | Library of Congress », sur id.loc.gov (consulté le )
  3. Jacques Guyard, « Rapport fait au nom de la commission d'enquête sur les sectes », sur assemblee-nationale.fr
  4. création de l'école de ballet « The Little Angels » et création de l'Universal Ballet
  5. quotidiens the segye Ilbo en Corée , The Washington Times aux États-Unis , the magazine en ligne
  6. création d'une université en Corée
  7. AROUND THE NATION; Sun Myung Moon Paper Appears in Washington from the New York Times
  8. Michael Breen page 31 dans Sun Myung Moon the early years 1920-53, Refuge Books, U.K., 1997, (ISBN 0-9531637-0-9)
  9. History of the Unification Church, Vol.1 by Yu Kwang-yol HSA-UWC, Seoul, 1978, p. 13
  10. publié en français par l'Association de l'Esprit Saint pour l'Unification du Christianisme Mondial, "Présentation du Principe Divin". France, 2004 et sur : http://unificationnisme.org/presentation_du_principe_divin.php
  11. « Aujourd'hui le monde – Magazine des astuces et trucs pour une meilleure qualité de vie »
  12. « Sun Myung Moon devint l'un des responsables des étudiants chrétiens de Tokyo qui soutenaient le gouvernement en exil à Shanghai dirigé par Kim Ku », page 57, Sun Myung Moon, les premières années, Michael Breen, Refuge Books, 2009, éd. française.
  13. Sun Myung Moon, Ma vie au service de la paix, mémoires, page 134, Jean Picollec éditeur, 2011 (ISBN 2-86477-250-7)
  14. Sun Myung Moon, Ma vie au service de la paix, mémoires, page 225, Jean Picollec éditeur, 2011 (ISBN 2-86477-250-7)
  15. « Décès du fondateur de la secte Moon »
  16. « CAUSA/The Role of Rev. Sun Myung Moon in Downfall of Communism »
  17. "Moon's 'Cause' Takes Aim At Communism in Americas", Washington Post, 28 August 1983.
  18. Sun Myung Moon Followers Recruit Christians to Assist in Battle Against Communism (http://www.christianitytoday.com/ct/2001/augustweb-only/8-6-37.0.html) Christianity Today 15 June 1985
  19. http://www.tparents.org/Moon-Talks/SunMyungMoon11/SunMyungMoon-110518a.html
  20. Le fondateur de la secte Moon est mort, Le Figaro, 2 septembre 2012.
  21. Pas de quartier entre les héritiers de Moon, Le Figaro, 14 septembre 2012.
  22. 30.000 fidèles aux funérailles de Moon, Le Figaro, 15 septembre 2012.
  23. en 1982 https://www.nytimes.com/1982/07/01/nyregion/new-york-day-by-day-wedding-day-for-4000.html et en 1992 http://imnews.imbc.com/20dbnews/history/1992/1747918_6112.html
  24. « Does love last longer in arranged marriages? »
  25. « Secte Moon : comment son gourou a-t-il fait fortune ? »
  26. « quatre-choses-savoir-sur-moon-et-sa-secte-leglise-de-lunification »
  27. « Secte Moon. Une vaste entreprise commerciale »
  28. « Sun Myung Moon, fondateur de la secte Moon, est mort »,
  29. « Les 5 excentricités de l'Église de l'unification ou "secte Moon" »
  30. « Moon, mort d’un gourou très controversé »
  31. Sun Myung Moon, Ma vie au service de la paix, mémoires, page 171, Jean Picollec éditeur, 2011 (ISBN 2-86477-250-7)
  32. http://www.washingtontimes.com, « The Rev. Sun Myung Moon, founder of The Times, dies at 92 », The Washington Times
  33. https://bulk.resource.org/courts.gov/c/F2/718/718.F2d.1210.82-1277.82-1357.82-.82-1279.82-1275.html
  34. Sherwood, Inquisition: The Persecution and Prosecution of the Reverend Sun Myung Moon (Washington, D.C.: Regnery Gateway, 1991). (ISBN 978-0895265326)
  35. Dans Le Monde secret de Bush (ISBN 2259199127), thèse reprise publiquement lors de l'émission Tout le monde en parle du 7 novembre 2003, puis réaffirmée dans La Face cachée du 11 septembre (ISBN 2266152092).
  36. Michael Breen, SUN MYUNG MOON : The early years 1920-53, p. 86 à 110 (ISBN 0-9531637-0-9), Sun Myung Moon, Ma vie au service de la paix, mémoires, Jean Picollec éditeur, 2011 (ISBN 2-86477-250-7) et Testimony of Father's Life de Kim Won Pil, du 14 octobre 1979, HSA-UWC, New York.
  37. « La Secte Moon et les démêlés judiciaires »
  38. http://www.insightonconflict.org/conflicts/thailand/peacebuilding-organisations/ufp/ et http://upf.org/chapters/list/TH
  39. kito, « Memorial Condolences - Universal Peace Federation »

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-François Boyer, L'empire Moon Argent, « secte » et politique, 1986 (ISBN 2-7071-1604-1)
  • (en-US) Sherwood, Inquisition: The Persecution and Prosecution of the Reverend Sun Myung Moon (Washington, D.C.: Regnery Gateway, 1991). (ISBN 978-0895265326)
  • (en) Michael Breen, Sun Myung Moon: The early years 1920-53, Refuge Books U.K., 1997 (ISBN 0-9531637-0-9)
  • Nansook Hong, Dans l'ombre de Moon, 1998 (ISBN 2-86391-883-4)
  • Association de l'Esprit Saint pour l'Unification du Christianisme Mondial, "Présentation du Principe Divin". France, 2004

Articles connexes

Famille

  • Sa biographie relève en partie de l'hagiographie (La Légende dorée), faute de sources fiables
  • Sun Kil Choi, première épouse (1945-1957) et divorcée
  • Sung Jin Moon (1946–), premier fils
  • Julia Moon (en) (1963-), première fille
  • Hak Ja Han (en) (1943-), seconde épouse
  • In Jin Moon (en) (1965-), seconde fille
  • Heung Jin Moon (en) (1966-1984), second fils, posthume Lord Heung Jin Nim (흥진님 귀족)
  • Moon Kook-jin (en) (1970-), fils-héritier, fondateur du producteur d'armes Kahr Arms (en)
  • Hyung Jin Moon (en) (1979-), fils

Liens externes

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