Stanley McChrystal

Stanley Allen McChrystal, né le à Fort Leavenworth, est un général de l'armée américaine qui est entre juin 2009 et juin 2010 commandant de l'ISAF en Afghanistan. En 2017 sort sur Netflix le film War Machine inspiré de sa vie.

Biographie

Son père est le major général Herbert McChrystal. Il est issu d'une fratrie de quatre fils et une fille, tous ayant servi dans l'armée ou étant marié à un militaire. Stanley A. McChrystal est diplômé de l'Académie militaire de West Point. Il est marié et a un fils.

De mai 2003 jusqu'en juin 2008, il est commandant du Joint Special Operations Command (JSOC) et s'occupa ainsi d'une grosse partie des opérations des troupes spéciales pendant la guerre d'Irak et en Afghanistan. En 2009, il exprime une requête demandant l'envoi de 30 000 à 40 000 soldats américains supplémentaires pour l'Afghanistan.

À la suite d'un article[1] du journaliste Michael Hastings dans l'édition de du magazine Rolling Stone dans lequel il se moque ouvertement de plusieurs membres de l'administration Obama, incluant le vice-président Joe Biden, il présente ses excuses par voie de communiqué qualifiant ses propos d'erreur de jugement. Le président Obama le congédie le et le remplace par le général David Petraeus. Le , il est embauché par le groupe allemand Siemens pour présider le conseil d'administration d'une société se consacrant aux besoins de l'administration fédérale américaine[2] et est par ailleurs membre des conseils d'administration de JetBlue Airways et Navistar International, deux sociétés produisant des véhicules civils et militaires[3].

Promotions
Barack Obama et Stanley McChrystal dans le Bureau ovale en mai 2009.
  • 2LT - 1976
  • 1LT - 1978
  • CPT - 1980
  • MAJ - 1987
  • LTC - 1992
  • COL - 1996
  • BG - 2001
  • MG - 2004
  • LTG - 2006
  • GEN - 2009

Sources
  1. (en) The Runaway General par Michael Hastings, Rolling Stone.
  2. L'ancien général américain McChrystal embauché par Siemens, Lemonde.fr 19/12/2011.
  3. (en) McChrystal to chair board of new Siemens federal business Marjorie Censer, Washington Post.

Liens externes
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