Stanislas Xavier Pourille

Jean Baptiste Stanislas Xavier Pourille, dit Blanchet (pseudonyme de journaliste), né à Troyes (Aube) le [1] et mort à Paris 5e le [2], est une personnalité de la Commune de Paris.

Biographie

Il fait ses études à Paris et y fonde le journal Le Sans le sou. En 1860, il devient moine capucin, mais abandonne son état ecclésiastique assez rapidement. Habitant Lyon, il devient interprète auprès des tribunaux (1864-1867). Renvoyé, il devient commerçant en bourre de soie mais fait faillite en 1868. Revenu à Paris, sous le pseudonyme de Blanchet, il collabore à la presse d'opposition au Second Empire.

Pendant le siège de Paris par les Allemands (- ), il est membre du 60e bataillon de la Garde nationale et il fait partie du Comité central. Il participe aux insurrections du et du contre le Gouvernement de la Défense nationale. Il est élu au Conseil de la Commune par le Ve arrondissement. Il est membre de la commission de la Justice, il vote pour la création du Comité de Salut public. Le , Raoul Rigault, le dénonce comme ancien capucin et failli. Il est arrêté et donne sa démission du Conseil de la Commune. Après la Semaine sanglante, il est condamné à mort par contumace, mais parvient à se réfugier en Suisse.

Publications

  • La Critique européenne, ou Chansons nouvelles sur la guerre d'Orient, 1854 Texte en ligne
  • Épanchements de l'âme, poésies, 1858
  • À Napoléon III. La France et l'Italie, 1859
  • Vingt et un mois de vie monastique, sous le pseudonyme de Saint-Alespol, 1868
  • Causes de la défaite de la Commune de Paris, ses fautes et ses crimes, 1872

Notes et références

Voir aussi

Notices biographiques

Articles connexes

Liens externes

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