Spondyloarthrite

Les spondyloarthrites, désignées sous le sigle SpA, (anciennement appelées les spondylarthropathies[1]) sont des rhumatismes inflammatoires partageant des caractéristiques communes comme des facteurs génétiques et l'atteinte privilégiée de l'enthèse.

Pour les articles homonymes, voir SPA.

Spondyloarthrite
Spécialité Rhumatologie
CISP-2 L88
CIM-10 M40 et M54
CIM-9 720, 721, 722, 723 et 724
MeSH D025242

Mise en garde médicale

Comme le nom l'indique (spondylos = vertèbre), l'atteinte la plus habituelle est la forme dite axiale (affectant le rachis, les sacro-iliaques, la paroi thoracique antérieure...) mais il existe aussi des formes périphériques, à type d'arthrite, d'oligoarthrite ou de polyarthrite (à différencier de la polyarthrite rhumatoïde).

Cette famille comprend la spondylarthrite ankylosante, les rhumatismes associés aux maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) (dont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique), le rhumatisme psoriasique, les arthrites réactionnelles, les spondylarthropathies juvéniles, le syndrome SAPHO. Les atteintes ne correspondant à aucune de ces maladies sont appelées spondylarthropathies indifférenciées. La bactérie Ruminococcus gnavus aurait un rôle dans l'inflammation[2].

Étiopathogénie

Il existe un terrain génétique favorisant, comme en témoigne l'existence de formes familiales. Ce terrain est variable en fonction des spondylarthropathies. Jusqu'à 90 % des personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante possèdent l'antigène HLA B27 contre seulement 8 % de la population générale en France. En revanche, cet antigène n'est retrouvé que dans 20 à 30 % des patients dans le rhumatisme psoriasique.

On ne retrouve pas de facteur rhumatoïde ce qui fait parfois utiliser le terme obsolète de spondylarthropathies séronégatives.

Épidémiologie

En 2014, les estimations de la prévalence des spondyloarthrites dans les populations caucasiennes varient de 0,30 à 1,90 %, celles de la spondylarthrite ankylosante de 0,10 à 1,60 % avec des chiffres souvent plus élevés dans le Nord de l’Europe et avec des extrêmes dans certaines ethnies[Lesquelles ?][3].

Notes et références

  1. Daniel Bontoux, Françoise Debiais et Isabelle Azaïs, Rhumatologie : Coll. Le livre de l'interne, Paris, Lavoisier, , 2e éd., 737 p. (ISBN 978-2-257-70607-2, lire en ligne), p. 298.
  2. « Journée mondiale de l'arthrite : une bactérie responsable de maladies inflammatoires », sur Sciences et Avenir (consulté le )
  3. Anne-Christine Rat, « Épidémiologie de la spondyloarthrite au XXIe siècle », Revue du Rhumatisme Monographies, vol. 81, no 4, , p. 225–229 (DOI 10.1016/j.monrhu.2014.05.001, résumé).
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