Sorbiers (Loire)

Sorbiers est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Sorbiers

Vue de Sorbiers.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Etienne Métropole
Maire
Mandat
Marie-Christine Thivant
2020-2026
Code postal 42290
Code commune 42302
Démographie
Gentilé Sorbérans
Population
municipale
7 856 hab. (2018 )
Densité 644 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 29′ 19″ nord, 4° 27′ 03″ est
Altitude Min. 435 m
Max. 822 m
Superficie 12,19 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sorbiers
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sorbiers
Géolocalisation sur la carte : Loire
Sorbiers
Géolocalisation sur la carte : France
Sorbiers
Géolocalisation sur la carte : France
Sorbiers

    Géographie

    Situation

    Sorbiers est située à km de Saint-Étienne[1] et à 233 kilomètres de son homonyme Sorbiers dans les Hautes-Alpes[2].

    La localité est située sur la ligne de partage des eaux Atlantique-Méditerranée. D'un côté de la commune (ouest) coule l'Onzon[3], un sous-affluent de la Loire et de l'autre (est) le Langonand un sous-affluent du Rhône.

    Communes limitrophes

    Lieux-dits

    • Le Banc est un hameau disparu, situé en bordure de l'Onzon vers 1466. Son nom provenait d'une pierre blanche.
    • Boiron, aujourd'hui zone d'activités, est mentionné depuis 1454. Ce nom désignait un petit bois de forme arrondie.
    • La Chambeyronnière 1371.
    • Village au XVIIIe siècle, Chana est signalé en 1370 (Chanas de Sorbers). Lieu où poussaient de nombreux châtaigniers.
    • Deux origines possibles pour la Chaux : la présence vers la fin du XVIIIe siècle, de nombreux fours à chaux, et l'utilisation habituelle de la chaux pour débarrasser le grain de ses parasites.
    • La Choltière est mentionnée depuis 1388 : Locus de Cholotiera. L'origine en est attribuée à la famille Chol et aux fours à chaux qui fonctionnaient à cet endroit.
    • La Croix Rouge, le Valjoly (parc Fraisse et château) et la Fayolle sont des lieux-dits de Sorbiers. La Croix Rouge tient son nom de la croix que l'on trouve à la sortie de la rue du même nom. Elle a été repeinte d'un rouge un peu plus carmin. Des pétunias y sont régulièrement plantés et entretenus tout autour.
    • La Flache (Flachia, 1388), désigne une cavité du sol retenant l'eau.
    • Fougère (Locus de la Felgeri, 1391), devenu successivement Falgeri (1466), Feugery (1537), Faugière (1553), puis la Fougère au XVIIIe siècle. Nom provenant des fougères qui poussaient à profusion en ce lieu.
    • Le Grand-Quartier, au nord de la commune.
    • Langonand signifie étymologiquement « territoire », ce lieu-dit tire son nom de la rivière qui le traverse, citée en 1455 (Langonant).
    • Le Sapey (1392), indiquait la proximité d'une forêt de sapins.
    • La Vaure est l'un des lieux-dits les plus anciens de la commune (1344), dont le nom, d'origine gauloise, signifie « terre en friche ». C'est à présent une importante zone industrielle et commerciale.

    Superficie et relief

    La superficie de la commune est de 12,19 km2 ; son altitude varie de 435 à 822 mètres[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Sorbiers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[8] et 373 927 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

    Transports

    Réseau STAS

    Sorbiers est desservie par les lignes 101425838485 de la Société de transports en commun de la région Stéphanoise, autrement appelée STAS.

    • La ligne10 pour rejoindre le centre-ville de St-Étienne depuis Sorbiers bourg du lundi au samedi, d'une fréquence allant jusqu'à 12 minutes en heures de pointes !
    • La ligne14 pour rejoindre Saint-Étienne Châteaucreux, depuis Sorbiers Grand Quartier du lundi au dimanche et Sorbiers bourg le dimanche, par la Talaudière avec une fréquence de 15 min en heures de pointes.
    • La ligne25 pour rejoindre Saint-Étienne Terrasse ou Saint-Chamond.
    • La ligne83 pour rejoindre Saint-Étienne Châteaucreux depuis Sorbiers EREA Nelson Mandela.
    • La ligne84 pour rejoindre le collège Pierre et Marie Curie voir jusqu'au centre de Saint-Étienne depuis St-Christo-En-Jarez ou Valfleury par Sorbiers bourg.
    • La ligne85 pour rejoindre le collège Pierre et Marie Curie ou le centre de Saint-Étienne, depuis Marcenod, Fontanès ou St-Christo-En-Jarez par Sorbiers Grand Quartier.

    Réseau routier

    Sorbiers se situe à:

    -15 min de l’A47 qui mène à Lyon en 1 heure environ, par la route du Langonnand.

    -15 min de l’A72 qui mène à Roanne/Clermont-Ferrand.

    Trains

    Il n’y a pas de gare sur la commune de Sorbiers. Néanmoins, plusieurs gares se situent dans les environs.

    La Gare de Saint-Étienne-Châteaucreux,qui est une gare TGV, est accessible en 20 minutes de voiture ou avec les lignes 14 83 85 du réseau STAS.

    La gare de Saint-Chamond se trouve à 20 min de Sorbiers en voiture. Elle est aussi accessible avec la ligne 25 du réseau STAS.

    La Gare de Saint-Etienne-La Terrasse se situe à 15 min de Sorbiers en voiture. Elle est également accessible en bus avec la ligne 25 du réseau STAS.

    Aéroports

    L’Aéroport Lyon-Saint-Exupéry qui se situe à 1h10 de voiture (76 km).

    L’Aéroport de Saint-Étienne-Loire qui se situe à 30 min de voiture (20 km).

    Toponymie

    Le nom de la commune proviendrait du nom « sorbier ». On trouve l'orthographe actuelle à partir de 1908, dans l'acte de décès du maire d'alors, Claudius Remilleux.

    Histoire

    A l'est de Sorbiers, une galerie creusée dans la roche parait être un travail dû au Romains pour alimenter l'aqueduc du Gier[13].

    Les premiers écrits connus relatifs à Sorbiers datent de 984. L'« ecclesia de Sorber » (église de Sorbier) est mentionnée parmi les possessions de l'Église de Lyon[14],[15].

    Elle est également mentionnée en 1173 dans la permutation réalisée lors de la séparation du Lyonnais et du Forez, dont elle forme vraisemblablement alors la limite, les droits du comte de Forez et de l'archevêque de Lyon y restant inchangés selon les termes de l'accord[16].

    À la fin du XVIIIe siècle, Sorbiers devient « village et paroisse en Forez, rattaché à l'archiprétré de Saint-Étienne ».

    Avant la Révolution, la paroisse de Notre-Dame-de-Sorbiers dépendait de Saint-Romain-en-Jarez avec Cellieu, Chagnon, Fontanès et Saint-Christo-en-Jarez.

    En 1789, l'Assemblée constituante décrète la création des municipalités. Les réformes napoléoniennes, les développements industriels et miniers, et leurs inévitables transferts de population, modifient sensiblement les contours administratifs et l'importance des villages de la région.

    En 1872, Sorbiers, Saint-Jean-Bonnefonds et La Tour-en-Jarez cèdent une partie de leur territoire à la nouvelle commune de La Talaudière.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 mars 1959 Barthélémy Magand    
    mars 1959 mars 1989 Félicien Chabrol   Conseiller général du canton de Saint-Héand (1967 → 1979)
    mars 1989 juin 1995 Guy Peyrard    
    juin 1995 mars 2008 Bernard Fayolle PS  
    mars 2008 novembre 2018[17]
    (démission)
    Raymond Joassard[18] PS Enseignant retraité
    Vice-président de Saint-Étienne Métropole (2008 → 2014)
    novembre 2018[19] En cours Marie-Christine Thivant[20] PS Ingénieure en informatique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 7 856 habitants[Note 3], en diminution de 1,02 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1021 2441 3091 4051 4151 4331 6161 8302 030
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6323 0983 7712 0231 9901 7921 9742 0172 041
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8901 9791 7811 7211 8711 7961 8632 0692 298
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 6383 6485 4646 4247 1017 3997 5567 5817 606
    2013 2018 - - - - - - -
    7 9377 856-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie et société

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    Sorbiers fut d'abord un village agricole.

    La fabrication de la chaux donne son nom au lieu-dit la Choltière où l'on trouvait les fours. Cette industrie existait encore au XVIIIe siècle en d'autres points de la commune.

    Si le dévidage de la soie et surtout la clouterie ont constitué également des pôles d'activités importants, l'essor de Sorbiers commence véritablement avec l'exploitation du charbon au XIXe siècle. En cinq ans, la population augmente de plus d'un quart avec l'arrivée des mineurs et leurs familles.

    En 1872, le territoire de Sorbiers diminue avec la création de La Talaudière et la fermeture des houillères en 1968.

    Plus récemment on retiendra, dans la descente vers la zone d'activités de la Vaure, la chocolaterie Aiguebelle (groupe Cémoi), active depuis 1981.

    Enseignement

    Un EREA se trouve au nord de la commune.

    Sports

    La ville de Sorbiers possède un club de Handball, le STHB (Sorbiers-Talaudière HandBall), ce club est partenaire avec les villes de Sorbiers, La Talaudière et Saint-Jean-Bonnefonds. Le club évolue aujourd'hui en vert et possède de nombreuses équipes des moins de 11 ans à une équipe sénior.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château Fraisse, château construit vers 1860 par le propriétaire Antoine NICOLAS. Il est situé dans le parc Fraisse à l’ouest de la commune.

    Equipements culturels

    Salle de théâtre, concerts... l'Échappé, espace ouvert à l'automne 2007.[réf. nécessaire]

    Héraldique

    Blason
    Parti de sinople et d'argent à la filière d'or, au lion de pourpre brochant sur la partition, lampassé d'argent, armé d'or, l'extrémité de la queue du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

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    Galerie

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Sorbiers et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. « Itinéraire », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. Le ruisseau l'Onzon (1274) s'est appelé successivement Alson, Alzone, Alzon, Alzonanten, Aulzon, Aulzone, Auzon, Dozon, Donzon, Doulzon, Olzone, Dalzon, Donson, Dallyon, Dalhyon, Datzon, d'Ozon, Ozon. D'origine gauloise, ce nom signifie "rivière".
    4. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. J-E Dufour, Dictionnaire topographique du Forez, Macon, fondation Georges Guichard, , 1184 p..
    14. Convention de conservation des biens de l’Eglise Saint-Étienne de Lyon (984), proposition de traduction de musée du diocèse de Lyon Lire en ligne
    15. Claude-François Menestrier, Hist. civile et consulaire de Lyon, preuve III. Lire en ligne (en latin)
    16. "Le château de Fougerolles, et ce que Guichard de Jarez devait pour ce château, et ce que Brian avait de l’Eglise dans le château de Grangent, elle l’a cédé au comte, sauf les droits tant de l’Église que du comte à Sorbiers". Bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173 (1174), Lire en ligne
    17. « Le maire de Sorbiers va démissionner de son poste en novembre », sur France Bleu Saint-Étienne Loire, .
    18. « Sorbiers », sur Association des maires de France (consulté le ).
    19. « Marie-Christine Thivant élue maire de Sorbiers », L'Essor, (lire en ligne).
    20. « Les élus - Marie-Christine Thivant », sur mairie-sorbiers.fr.
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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