Sonate K. 427

La sonate K. 427 (F.373/L.286) en sol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 427
sol majeur, Presto, quanto sia possibile, 39 mes.
K.426K.427 → K.428
L.285L.286 → L.287
P.285P.286 → P.287
F.372F.373 → F.374
X 9 ← Venise X 10 → X 11
XII 16 ← Parme XII 17 → XII 18
II 33Münster II 34 → II 35
130 ← Cary 131 → 132
2 ← Lisbonne 3 → 4
25 ← Madrid 26 → 27

Présentation

La sonate K. 427 en sol majeur, notée Presto, quanto sia possibile et battue , est couplée avec la sonate précédente, de caractère paisible, tout contraste avec cette sonate nerveuse, « dont le mouvement endiablé de doubles croches est de temps à autre fouetté par quatre puissants accords, serrés autour des rythmes »[1] :

Plusieurs passages animés, comme des vagues montantes, évoquent le style de la toccata[2].


Premières mesures de la sonate en sol majeur K. 427, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 10 du volume X (Ms. 9781) de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; les autres étant Parme XII 17 (Ms. A. G. 31417) et Münster II 34 (Sant Hs 3965)[3]. Une copie figure dans le manuscrit Ayerbe de Madrid (E-Mc, ms. 3-1408, no 26)[4], à Lisbonne, ms. FCR/194.1 (no 3)[5].

Interprètes

La sonate K. 427 est particulièrement bien représentée au disque. Elle est interprétée au piano notamment par Béla Bartók (1929, Hungaroton), Marcelle Meyer (1948 et 1954, EMI), Maria Tipo (1956, Vox Records), Agnès Gillieron (Calliope), Anne Queffélec (1970, Erato), András Schiff (Hungaroton), Christian Zacharias (1994, EMI), Eteri Andjaparidze (1994, Naxos, vol. 1), Sergei Babayan (1995, Piano Classics), Valerie Tryon (2000, APR), Fabio Grasso (2005, Accord), Marcela Roggeri (2006, Transart Live), Racha Arodaky (2007, Zig-Zag Territoires), Olivier Cavé (2008, Æon), Michelangelo Carbonara (2010, Brilliant Classics), Christian Ihle Hadland (2018, Simax) et Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) ; au clavecin par Pamela Cook (1967, MHS) Scott Ross (1985, Erato)[6], Igor Kipnis (Chesky), Christophe Rousset (1998, Decca), Andreas Staier (1996, Teldec), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 4) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics).

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 221.
  2. Sutcliffe 2008, p. 184.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 469.
  4. Cuervo 2015.
  5. Yáñez Navarro 2016, p. 115.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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