Sonate K. 209

La sonate K. 209 (F.157/L.428) en la majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 209
la majeur
, Allegro, 170 mes.
K.208K.209 → K.210
L.427L.428 → L.429
P.208P.209 → P.210
F.156F.157 → F.158
III 3 ← Venise III 4 → III 5
IV 1 ← Parme IV 2 → IV 3
IV 42Münster IV 43 → IV 44

Présentation

La sonate en la majeur K. 209, notée Allegro, est liée à la précédente, de mouvement lent. La paire est contrastée et la K. 209 dans « son allègre balancement de jota, est un remède infaillible à la mélancolie de la première » sonate[1]. « Sous le tourbillon des talons qui frappent le sol et sous les instruments perçants des villageois, on sent […] les inévitables castagnettes dans les crescendos produits par les accélérations rythmiques » culminant dans les trilles, mesures 45 et 61. « Nous sommes loin des gavottes et menuets que les compositeurs écrivent pour le clavecin dans les autres cours d'Europe »[2].

La sonate est traversée par de violents et dramatiques changements de climats entre ses épisodes, comme le font également les sonates K. 215, 490 et 518[3]. L'idée de l'ouverture est reprise pour la sonate K. 457 de même tonalité et cette figure se trouve également dans deux autres sonates : K. 280 et 372.


Premières mesures de la sonate en la majeur K. 209, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 4 du volume III (Ms. 9774) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme IV 2 (Ms. A. G. 31409). Les autres sources sont Münster IV 43 (Sant Hs 3967) et Vienne B 43 (VII 28011 B)[4].

Arrangements

Manuel Barrueco en a effectué un arrangement pour guitare. L'œuvre est également souvent interprétée à la harpe.

Interprètes

Au piano, la sonate K. 209 est défendue par Christian Zacharias (1981, EMI), Michael Lewin (1995, Naxos), vol. 2), Racha Arodaky (2007, Zig-Zag Territoires), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 2) et Alberto Urroz (2017, IBS) ; au clavecin, par Gustav Leonhardt (1978, Seon/Sony), Scott Ross (1985, Erato)[5], Bob van Asperen (1991, EMI), Andreas Staier (1996, Teldec), Richard Lester (2001, Nimbus, vol. 2) et Mario Raskin (2011, Verany). David Schrader l'a enregistrée au piano-forte (1997, Cedille).

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 196.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 194.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 312.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 466.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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