Sommauthe

Sommauthe est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. La commune appartient à l’Établissement public de coopération intercommunale de CC de l'Argonne Ardennaise.

Sommauthe

Église Saint-Jean.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Vouziers
Intercommunalité Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise
Maire
Mandat
Jean-Baptiste Gomez
2020-2026
Code postal 08240
Code commune 08424
Démographie
Gentilé Sommauthois, Sommauthoises [1]
Population
municipale
119 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 37″ nord, 4° 59′ 04″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 290 m
Superficie 9,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vouziers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Sommauthe
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Sommauthe
Géolocalisation sur la carte : France
Sommauthe
Géolocalisation sur la carte : France
Sommauthe

    Géographie

    Communes limitrophes de Sommauthe
    Beaumont-en-Argonne
    Saint-Pierremont
    Vaux-en-Dieulet

    Urbanisme

    Typologie

    Sommauthe est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,8 %), prairies (32,5 %), terres arables (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), mines, décharges et chantiers (2,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le village de Sommauthe a un sous-sol criblé de petites sources et c'est de cette caractéristique que le village tire son nom : "Sources Hautes". La commune de Sommauthe est sylvicole (300 hectares de forêt).

    Le village fut un temps fortifié et avait son propre château, aujourd'hui aucune trace n'est visible.

    XIXe siècle

    Le roi Guillaume de Prusse et Bismarck prirent position sur les hauteurs du village en 1870, afin d'observer la déroute française de la bataille de Beaumont en Argonne, commune distante de sept kilomètres.

    Mai 1940

    La 6e division d'infanterie coloniale opposa une forte résistance à l'armée allemande.

    Plaque commémorative

    Plaque commémorative en l'honneur de Jean Delabruyère (1903 -1944), qui a été déporté le , mort en déportation. La plaque rend hommage à Mireille Delabruyère (1905 - 1973), déportée le dans le camp de concentration de Ravensbruck. L'inauguration de la plaque s'est faite en 2001 sous l'impulsion de la mairesse Marie-Line Thomas.

    Plaque commémorative texte lisible.

    Architecture

    L'église Saint-Jean est implantée au centre du village, c'est l'édifice le plus haut de la commune. Construite sur un plan allongé. La nef à trois vaisseaux de trois travées est précédée par un massif occidental composé du clocher, au centre, encadré par un espace qui accueille la cage de l'escalier en vis, au nord, et la chapelle des fonts baptismaux, au sud. Au chœur rectangulaire est adossé la sacristie. L'édifice est bâti en moellon calcaire en assises réglées avec chaîne en pierre de taille et la façade occidentale avec le clocher sont en pierre de taille calcaire en moyen et grand appareil. Les faces intérieures des murs sont enduites ; le sol de la nef est couvert de damiers de carreaux noir et blanc et celui du chœur d'un damier de marbre noir, blanc et brun veiné. L'église ne comporte qu'un seul niveau percé de baies en plein cintre à agrafe et la façade principale comporte un portail en plein-cintre à agrafe surmonté par un grand oculus ; à l'étage, le clocher présente des angles abattus. Les vaisseaux de la nef sont couverts de berceau en plein-cintre en béton armé. Les couvertures de l'édifice sont en ardoise (charpente en béton armé). La nef et le chœur sont couverts de toits à longs pans, la sacristie par un toit en appentis et le clocher par un dôme surmonté d'un clocheton à flèche polygonale.

    Histoire

    L'église Saint-Jean fut consacrée en 1649 et a été reconstruite entre 1763 et 1771 grâce aux matériaux de l'église du prieuré de Masme (Buzancy) détruite en 1758. Après avoir souffert des combats de , l'édifice a été restauré, (par des financements privés), entre 1946 et les années 1950 (reconstruction des voûtes et des charpentes en béton armé). L'église est aujourd'hui équipée d'un mécanisme électronique pour faire sonner sa cloche.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1879   Lerouge[9]    
    mars 2001 septembre 2011 Marie-Line Thomas[10] PS Mairesse / Retraité
    octobre 2011 En cours
    (au 3 juillet 2020)
    Jean-Baptiste Gomez [11]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Plaque commémorative en l'honneur de Jean Delabruyère (1903 -1944), qui a été déporté le 12 avril 1943. La plaque rend hommage à Mireille Delabruyère (1905 - 1973), déportée le 24 avril 1943 dans le camp de concentration de Ravensbruck.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 119 habitants[Note 2], en augmentation de 0,85 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    421465449443481452417435480
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    510458453465459445421352347
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    328229219180180117151152178
    1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018 -
    186157138109112119115119-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/ardennes-08
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Almanach...Matot-Braine, 1879, Reims, p290.
    10. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin 2008 (fichier au format PDF)
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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