Somaliland

Le Somaliland, en forme longue la République du Somaliland (en somali, Soomaaliland et Jamhuuriyadda Soomaaliland ; en arabe, أرض الصومال, Arḍ aṣ-Ṣūmāl, et جمهورية أرض الصومال, Jumhūrīyat Arḍ aṣ-Ṣūmāl), est un ancien territoire britannique situé dans la Corne de l'Afrique. Son indépendance autoproclamée en 1991 par rapport à la Somalie et sa Constitution du 30 avril 2000 ne sont pas reconnues par la communauté internationale. Il est revendiqué comme un État de la République fédérale de Somalie[2].

République du Somaliland
Jamhuuriyadda Soomaaliland (so)
جمهورية أرض الصومال (ar)
Republic of Somaliland (en)

Drapeau du Somaliland.

Armoiries du Somaliland.
Devise أَشْهَدُ أَنْ لْاَ إِلَـهَ إِلْاَّ ٱلله وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ ٱلله
(J'atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Mahomet est l'envoyé de Dieu)
Hymne Samo ku waar
حياة طويلة مع السلام
Longue vie en paix
Administration
Forme de l'État République présidentielle
Revendiqué par Somalie
Reconnu par État non reconnu internationalement
Président de la République Muse Bihi Abdi
Vice-président Abdirahman Saylici (en)
Parlement Parlement
Chambre haute
Chambre basse
Chambre des Anciens
Chambre des représentants
Langues officielles Somali, arabe et anglais
Capitale Hargeisa
Géographie
Superficie totale 176 120 km2
Fuseau horaire UTC +3
Démographie
Gentilé Somalilandais, Somalilandaise
Population totale (Estimée en 2014[1]) 3 500 000 hab.
Densité 20 hab./km2
Économie
Monnaie Shilling du Somaliland
Divers
Indicatif téléphonique +252

Avec une superficie d'environ 176 120 km2[3], il est limitrophe de la Somalie, de l'Éthiopie et de Djibouti. La population est estimée à 3,5 millions d’habitants. La capitale, Hargeisa, a une population d'environ 800 000 habitants.

Histoire

Préhistoire

Une partie des peintures rupestres de Las Geel

En , une équipe d'archéologues français dirigée par Xavier Gutherz découvre des peintures rupestres à Laas Geel près de Hargeisa. Protégés par les autorités dès leur découverte, ces sites constituent une attraction touristique en plein essor[4].

Histoire ancienne

Principaux repères :

Péninsule arabique et environs, selon le Periplus Maris Erythraei (Ier – IIIe siècles).
Mer Rouge et Corne de l'Afrique, selon Francesco Berlinghieri, 1482.
Situation de l'Empire ottoman en 1683.

Une colonie britannique

La Corne de l'Afrique vers 1909.
Carte de la Somalie, 1911.

Longtemps positionné dans la sphère de l'Empire ottoman, ce territoire devient un protectorat britannique en 1888, sous le nom de Somalie britannique (Somaliland). Les Anglais, peu intéressés par ce territoire qui assure le ravitaillement de la garnison d'Aden en ovins, n'imposent pas une administration occidentale et s'ingèrent peu dans les affaires de la société locale dont les structures restent inchangées[5].

Seconde Guerre mondiale

Le (ou le 4 selon d'autres sources), environ 40 000 Italiens envahissent le Somaliland britannique sous le commandement du général Guglielmo Nasi[6]. Ils s'emparent en quelques jours de plusieurs villes mal défendues[6]. Les forces britanniques au Somaliland reçoivent quelques renforts et un nouveau commandant, le major-général Godwin-Austen[6]. Jugeant les forces en présence trop inégales, ce dernier demande le le retrait des troupes britanniques[6]. Les derniers soldats britanniques sont évacués vers Aden le 17[6]. Les Italiens s'emparent de Berbera le 19 et annexent le Somaliland britannique à l'Afrique orientale italienne[6]. Lors de cette campagne, les pertes britanniques s'élèvent à 38 tués, 71 blessés et 49 disparus, pour 465 tués, 1 530 blessés et 34 disparus chez les Italiens[7].

En , les troupes britanniques reprennent le Somaliland, qui redevient une colonie sous administration anglaise. En 1946, un mouvement nationaliste somali est créé au Somaliland, la Somali National League (SNL)[8].

Union avec la Somalie

Neuf jours après son indépendance en et alors que plus d'une trentaine d'États l'ont reconnu officiellement, le Somaliland fusionne avec la Somalie italienne pour former la Somalie. Le Premier ministre de la Somalie britannique, Mohamed Ibrahim Egal, devient ministre de la nouvelle République. Il en devient Premier ministre en 1967, puis est renversé par le coup d'État dirigé par Mohammed Siad Barre en 1969.

Indépendance

Carte du Somaliland de 2007, frontalier du Pount.
La Somalie en avril 2017.

Une rébellion menée par le Somali National Movement (SNM) éclate au début des années 1980. Elle est brutalement réprimée par Mohammed Siad Barre. En 1988, Hargeisa est bombardée par l'aviation gouvernementale. La répression fait 50 000 morts et près de 500 000 déplacés[5], ce qui était énorme pour une population qui avait alors quelque 1 million d'habitants (soit 5 % de la population qui meurt pendant la répression). C'est le début de la guerre civile somalienne, qui s'amplifie avec le renversement de Mohammed Siad Barre en 1991.

Le , est proclamée l'indépendance de deux régions administratives de Somaliland : Togdheer et Woqooyi Galbeed, parties de l'ancienne colonie britannique. Cette déclaration n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, cependant, des délégations étrangères (djiboutiennes, éthiopiennes, françaises...) se rendent au Somaliland. En , l'indépendance est entérinée par un référendum qui remporte 97,1 % de oui[5].

Mohamed Ibrahim Egal est élu président en 1993, il est réélu en 1998 et reste au pouvoir jusqu'à sa mort le . Le vice-président Dahir Riyale Kahin est déclaré nouveau président peu après. Le , Ahmed Silanyo est élu président de la République, et succède à Riyale Kahin un mois plus tard[9].

Un conflit frontalier s'installe entre l'État du Somaliland et la région autonome du Pount.

En , le Somaliland et les Émirats arabes unis signent un accord prévoyant la construction dans le port de Berbera d'une base navale et aérienne, concédée aux Émirats pour 25 ans. Ces derniers s'engagent aussi à agrandir le port civil et le gérer pendant 30 ans[10].

Lors de l'élection présidentielle de 2017, Muse Bihi Abdi est élu avec 55,10 % des voix le [11]. Il entre en fonction le , à Hargeisa, la capitale du pays, en présence de dignitaires d'Éthiopie, de Djibouti, du Royaume-Uni et de l'Union européenne.

Le , le porte-parole du gouvernement du Somaliland déclare officiellement que son gouvernement est prêt à ouvrir un dialogue diplomatique avec le gouvernement somalien afin qu'il puisse enfin mettre fin à l'hostilité politique, sociale et économique chronique des deux pays.

Reconnaissance internationale

En septembre 2017, le Somaliland a établi un processus de reconnaissance mutuelle avec le Liberland et entamé une coopération sur plusieurs fronts (technologie, énergie et finances)[12],[13].

En , Taïwan et le Somaliland ont commencé des démarches de reconnaissance diplomatique mutuelle[14].

Politique

Son parlement bicaméral est composé d'une chambre haute, la Chambre des anciens dont les membres ne sont pas directement élus, et d'une chambre basse, la Chambre des représentants qui comporte 82 sièges dont les membres sont élus pour cinq ans à la proportionnelle dans six circonscriptions plurinominales correspondant aux régions du pays[15].

En 2000, le Somaliland a adopté une Constitution basée sur la charia[16].

Le droit de vote est accordé à partir de 16 ans[17].

Président

Son président est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois[18].

Muse Bihi Abdi, président du Somaliland depuis 2017.
Titulaires de la fonction de président du Somaliland
NoIdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
4Ahmed M. Mahamoud Silanyo
(né en )
7 ans, 4 mois et 16 joursParti de la Paix, de l'Unité et du Développement
5Muse Bihi Abdi
(né en )
En cours3 ans, 9 mois et 6 joursParti de la Paix, de l'Unité et du Développement

Géographie du Somaliland

Les régions administratives du Somaliland:
  • Awdal
  • Saahil
  • Maroodi-Jeeh
  • Toghdheer
  • Sanaag
  • Sool
  • Située à l'ouest, l'Éthiopie utilise le port somalilandais de Berbera comme débouché maritime secondaire (en plus de Djibouti). Le Somaliland est sporadiquement en conflit sur sa frontière avec la région semi-autonome du Pount (à l'est).

    L'état est composé de six régions adminisitratives[19].

    RégionsCapitaleDistricts
    AwdalBoramaBaki - Zeilah - Lughaya - Borama
    SahilBerberaSheikh - Da'ar buduq (en) - Bulhar (en) - Xaggal
    Maroodi JeexHargeisaGabiley - Hargeysa
    TogdheerBuraoOodweyne - Buuhoodle - Duruqsi - Sh. Xasan Geelle -Qoryale
    SanaagErigavoEl Afweyn - Badhan - Las Khorey - Dhahar (en) - Garadag (en) -Maydh - Dararweyne (en) - Fiqifuliye (en) -Xiis
    SoolLas AnodAynabo - Taleh - Xudun - Bo'ame (en) - Yagori (en)

    Principales villes

    Liste des plus grandes villes du Somaliland (2014)[20]
    Population Ville Région
    735 852 Hargeisa Maroodi Jeex
    174 770 Burao Togdheer
    113 105 Borama Awdal
    92 918 Las Anod Sool
    75 929 Erigavo Sanaag
    64 561 Berbera Maroodi Jeex
    49 979 Buuhoodle Togdheer
    36 917 Gabiley Maroodi Jeex
    31 655 Badhan Sanaag
    28 645 Sheikh Maroodi Jeex

    Langues

    Distribution de la langue afro-asiatique somali dans la région de la corne de l'Afrique

    Toute la population parle le somali, langue commune avec la République de Somalie (ex-Somalie italienne). Seules quelques variantes dialectales diffèrent avec le somali parlé au Sud.

    L'arabe est très courant, et utilisé surtout dans un cadre religieux, ou pour le commerce du bétail avec des pays de la péninsule arabique (Arabie Saoudite, Yémen), et pour le commerce avec les populations frontalières éthiopiennes. L'arabe est la première langue commerciale.

    L'anglais est la langue coloniale, et la deuxième langue commerciale. C'est également la langue universitaire et celle des élites. L'anglais est aussi la deuxième langue administrative, à égalité avec le somali. L'italien n'était parlé que dans la Somalie du Sud, l'ex-Somalie italienne. Pratiquement tous les documents administratifs sont traduits en anglais et cette langue devient de plus en plus pratiquée. Le pays a une diaspora qui vit surtout au Royaume-Uni et dans les pays du Moyen-Orient.

    Religion

    L'islam est la religion d'État, et toute promotion d'une autre religion est interdite par la constitution[16]. Les minorités religieuses concernent environ 2 % de la population du Somaliland : il s'agit surtout de protestants, de chrétiens orthodoxes de l'église éthiopienne, et de catholiques[réf. nécessaire].

    Santé

    97 % de ses femmes sont victimes d'excision[21]. Le , le ministre des Affaires religieuses, Cheikh Khalil Abdullahi Ahmed, déclare une fatwa contre l'excision dite « pharaonique », demandant ainsi au Parlement de légiférer l'interdiction[22].

    Droits LGBT

    Les LGBT n'ont aucun droit au Somaliland.

    Économie

    Zones d'exploration pétrolière au Somaliland.
    Champs pétrolifères.

    L'exportation de bétail est très importante pour l'économie du Somaliland. Le port de Berbera est aussi utilisé pour des exportations de l'Éthiopie, puisque l'Éthiopie ne dispose plus du port érythréen d'Assab.

    Le Somaliland dispose de richesses minières et pétrolières. Le principal investisseur étranger est Prime Ressources, filiale de Invicta[23]. Cette société est dirigée par Mohammed Yussef et administrée par Lord John Stevens, ancien conseiller spécial pour le renseignement du Premier ministre britannique, Gordon Brown[24].

    Faute de reconnaissance, le pays est exclu des circuits financiers mondiaux, et le budget fédéral n’excède pas 500 millions de dollars. L’économie repose sur l’exportation de bétail vers l’Arabie saoudite, les télécommunications et le commerce du khat. La capitale abrite une Foire internationale du livre, qui tient en 2015 sa huitième édition[25]. Le pays est alimenté en devises d'expatriés et d'exilés depuis 2011 via Dahabshiil Bank International[26]. Fondée par un Somalien, Abdirashid Duale, Dahabshiil opère dans 126 pays, dont 40 en Afrique. Un million et demi de Somalis vivant à l’étranger envoient près d’un milliard de dollars[27]. Le grand projet du pays est lié à l'extension du port de Berbera. Poumon du Somaliland avec 32 000 containers traités annuellement, il est loin des 750 000 traités par son voisin djiboutien. Cependant, l’Éthiopie envisage de faire transiter par le port somalilandais près de 30 % de ses importations, contre à peine 5 % en 2015. Privé d'accès autonome à la mer par ses relations difficiles avec l’Érythrée, Addis-Abeba a besoin d’un autre accès à la mer que celui offert par Djibouti[28].

    En 2009, l'opérateur télécom Telesom (en) crée un service de monnaie virtuelle (ZAAD) via téléphone portable[29] pour suppléer à la faiblesse du secteur bancaire[30].

    En 2015, on estime que 75 % de la population est au chômage et que 90 % de l'économie relève du secteur privé[31].

    Début 2017, le pays est aux prises avec une sécheresse mortelle pour le bétail et la population[32].

    Selon un article du Jerusalem Post, publié en , la classe dirigeante du Somaliland souhaiterait entretenir des relations étroites avec Israël[33].

    En 2018, DP World annonce investir jusqu'à 442 M$ dans le port en eau profonde de Berbera, pour des travaux qui doivent s'achever en 2020. Le poste à quai sera de 1 500 m de long, contre 650 précédemment. Le port est détenu à 51 % par DP World, 30 % par le Somaliland, et 19 % par l'Éthiopie, pays enclavé qui y voit une alternative aux port de Djibouti ou d'Assab. Le trafic de conteneurs est en forte augmentation[34],[35].

    Personnalités liées au Somaliland

    Notes et références

    1. « Final_Somaliland_Infigures_2014.pdf »
    2. (en-US) « Somalia: New President elected for Hir-Shabelle state », sur Garowe Online (consulté le )
    3. (en) Tom Lansford, Political Handbook of the World 2015, CQ Press, (ISBN 978-1-4833-7155-9, lire en ligne)
    4. « Visite guidée de Laas Geel, trésor rupestre du Somaliland », sur France24.com, (consulté le ).
    5. Tigrane Yégavian, « Un État fantôme dans la Corne de l'Afrique  », 'Conflits, octobre - décembre 2014, p. 24-25
    6. Anthony Mockler, Haile Selassie's War: The Italian-Ethiopian Campaign, 1935-1941, p. 241-249.
    7. Compton Mackenzie, Eastern Epic, p. 23.
    8. Lewis (Ioan Myrddin), The Modern History of Somaliland - From Nation to State, London, Weidenfeld & Nicolson, 1965, p. 234
    9. Gérard Prunier, « Le Somaliland, une exception africaine », Le Monde diplomatique, octobre 2010, p. 6.
    10. « Les Emirats arabes unis s'offrent une nouvelle base navale au Somaliland », sur RFI, (consulté le )
    11. « Somaliland: Muse Bihi Abdi remporte l’élection présidentielle », Radio France internationale, (lire en ligne)
    12. (en-GB) Somaliland Sun, « Somaliland: Liberland Starts Mutual Recognition Process with Government in Hargeisa », sur Somaliland Sun, (consulté le )
    13. (en-US) Alex, « Liberland Micronation Recognized by Somaliland », sur Every World Heritage Site, (consulté le )
    14. « Isolé diplomatiquement, Taïwan ouvre une représentation au Somaliland », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    15. (en) « Somaliland House of representatives election law », sur Somaliland Law .com (consulté le )
    16. « Somaliland Constitution », sur www.somalilandlaw.com (consulté le )
    17. « Somaliland : « J’ai 16 ans et je vote pour la première fois » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    18. (en) « Somaliland presidential and local elections law », sur Somaliland Law .com (consulté le )
    19. « REGIONS & DISTRICTS LAW: LAW NO: 23/2002 AS AMENDED IN 2007 », sur www.somalilandlaw.com (consulté le )
    20. (en) Somalia Unfpa, « Population estimation survey 2014 », sur https://somalia.unfpa.org/, UNFPA,
    21. Élise Barthet, « Edna Adan, la sage-femme qui a donné naissance au Somaliland », lemonde.fr, (consulté le )
    22. Laurence Caramel, « Au Somaliland, une « fatwa » contre les mutilations génitales féminines », sur Le Monde, (consulté le )
    23. «Qui est le seul investisseur européen au Somaliland?», Slate Afrique, 6/2/2012.
    24. Intelligence Online, no 552, 24 août 2007.
    25. Élise Barthet, « L’étonnante Foire du livre du Somaliland, ce pays qui n’existe pas », lemonde.fr, (consulté le )
    26. Vincent Defait, « La monnaie n’a quasiment plus aucune valeur au Somaliland », lemonde.fr, (consulté le )
    27. Vincent Defait, « Abdirashi Duale, le passeur d’or du Somaliland (2/4) », lemonde.fr, (consulté le )
    28. Vincent Defait, « Somaliland : Berbera, un port au bout de l’attente (1/4) », lemonde.fr, (consulté le )
    29. (en) Nicole Stremlau et Ridwan Osman, « Courts, Clans and Companies: Mobile Money and Dispute Resolution in Somaliland », Stability: International Journal of Security and Development, vol. 4, (ISSN 2165-2627, DOI 10.5334/sta.gh, lire en ligne, consulté le )
    30. « La monnaie n’a quasiment plus aucune valeur au Somaliland », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
    31. Sophie Bouillon, « Le Somaliland, une oasis convoitée », sur Libération, (consulté le )
    32. Bruno Meyerfeld, « Au Somaliland, une sécheresse mortelle », lemonde.fr, (consulté le )
    33. « Israel and Somaliland – long-lost brothers? », sur The Jerusalem Post (consulté le ).
    34. Romuald Ngueyap, « Somaliland : DP World investit 442 millions USD dans la modernisation du port de Berbera et veut en faire le principal de la Corne l’Afrique », sur agenceecofin.com, (consulté le ).
    35. AFP, « Le port de Berbera fait du Somaliland un acteur incontournable en mer Rouge », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le ).
    36. Elise Barthet, « Edna Adan, la sage-femme qui a donné naissance au Somaliland », Le Monde, 25.09.15, [lire en ligne]
    37. (en-US) « Edna Adan Hospital Somaliland | » (consulté le )

    Annexes

    Bibliographie

    • Robert Wiren, Somaliland, pays en quarantaine, Karthala, Paris, 2014, 204 p. (ISBN 978-2-8111-1176-2)
    • Constance Desloire, « Somaliland. Le pays qui n'existe pas », Jeune Afrique, no 2575, du 16 au , p. 40 (entretien avec Dahir Riyale Kahin)
    • Tigrane Yégavian, « Un État fantôme dans la Corne de l'Afrique », Conflits, octobre.-, p. 24-25
    • (en) Mark Bradbury, Becoming Somaliland, Progressio, Londres ; James Currey, Oxford ; Indiana University Press, Indianapolis, Ind., 2008, 271 p.
    • (en) Ioan M. Lewis, Understanding Somalia and Somaliland : culture, history, society, Hurst & Company, Londres, 2008, 139 p. (ISBN 978-1-85065-898-6)
    • Géraldine Pinaultd, L'or vivant des Somali. Des frontières, des troupeaux et des hommes face à la mondialisation des normes (Un regard géopolitique sur les exportations de bétail de la Corne de l'Afrique), thèse de géographie sous la direction d'Alain Gascon, Paris 8, 2014

    Articles connexes

    Lien externe

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