Silambam

Le silambam est un art martial d'origine indienne, en particulier Tamil Nadu (et du Kerala, historiquement la même région), pratiquée dans le sud de l'Inde, en particulier dans le Tamil Nadu et du Kerala, et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est (Malaisie, Singapour et Sri Lanka). Praticien ou la formation régulière des Silambam et Kai Silambam (Kuttu Varisai) gagnera prestations médicales telles que l'amélioration Agilité, bras et les yeux coordination, des pieds et des yeux coordination, Body Balance, Musclé Power, vitesse, endurance musculaire, Circulo endurance, la force musculaire.[1]

Silambam

Autres noms Silambattam, Chilambam
Domaine Tamil Nadu, India]
Forme de combat Bâton combats
Pratiquants renommés Jasmine Simhalan
Sport olympique Non

Le mot silambam se réfère en tant que tel à l'étude seule du maniement du baton : silam signifie "colline", et bam signifie "bambou". Le bâton peut être en rotin, en bambou, souple et résistant, ou dans un autre bois dur. Le baton en question est imbibé de différents produits qui lui procurent une certaine souplesse, et mesure environ 1,68 m. Le meilleur choix de rotin est Calamus Scipionum et Calamus Manan.[1]

Cet art martial se pratique essentiellement à l'aide d'un bâton, voire deux, et selon certains, également à mains nues. Il incorpore divers rituels issus de l'hindouisme, et une grande variété de techniques. On peut étendre l'étude à d'autres armes, tels les bâtons courts, les Mâdus (faits à partir de cornes de gazelles), le Souroul Pattaï (fouet métallique aux longues lames flexibles), le sabre, etc.

Parmi les techniques enseignées, on distingue les frappes, les torsions, les rotations, les sauts et les squatts, les pas, les feintes. Le maniement se fait par simples mouvements de poignet, ce qui permet d'enchaîner très rapidement les assauts sur des points vitaux ou sensibles. Par exemple le pratiquant pourra mettre fin au combat en frappant un point très sensible comme le gros orteil, ou au contraire en enchaînant des frappes légères sur une articulation pour provoquer un effet d'engourdissement.

La transmission se fait généralement de professeur à élève, avec un élève par professeur, mais ce dernier peut être accompagné d'un assistant. L'art martial peut se pratiquer seul, dans une vue plus démonstrative, à l'instar des kata japonais, ou en combat à deux ou plus.

Le silambam peut être pratiqué en tant que gymnastique douce, mais aussi en tant qu'art de combat exigeant, éprouvant, efficace, voire spectaculaire. On voit également fleurir lors des nombreux festivals indiens des "démonstrations" de Silambam, qui restent dans un registre plutôt folklorique que martial dans ce contexte.

Il ne pas confondre par Silambam et Kalaripayat, les deux sont deux styles de combat différents, motivés par différentes philosophies de vie.

Références

  1. Guruji Murugan Chillayah, « Silambam Escrime et variation de jeu », Silambam, (consulté le )

Liens internes

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