Seuil anaérobie

Lorsque l'exercice physique augmente en intensité, il atteint un seuil, nommé seuil anaérobie (correspondant à une lactatémie de 4 millimoles par litre) à partir duquel le métabolisme aérobie ne suffit plus à couvrir les besoins en ATP nécessaires à l'activité musculaire. En général, ce seuil anaérobie se définit à 70-75 % de la vitesse maximale aérobie (VMA). La valeur de lactatémie correspondant à ce seuil diffère selon les individus, et est influencée par des facteurs génétiques, et par l'entraînement du sujet.

Le seuil anaérobie est une intensité d'exercice.

Une partie de l'énergie nécessaire commence à être produite par le métabolisme anaérobie lactique et les lactates vont commencer à s'accumuler dans les muscles, entraînant une acidose qui va obliger à interrompre l'exercice au bout d'environ trois quarts d'heure de course.

Il est possible de repousser ce seuil anaérobie grâce à l'entraînement sportif pour permettre à l'athlète un effort musculaire plus important (plus grande vitesse par exemple) sans accumuler de lactates. Cela se fait notamment par des courses d'une durée de 3 à 15 minutes effectuées à la vitesse du seuil anaérobie entrecoupées de temps de récupération courts de l'ordre d'une minute. On peut également repousser ce seuil anaérobie en améliorant la VMA de l'athlète notamment grâce à l'entraînement fractionné (interval-training).

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