Sérapion le jeune

Ibn Sarfiyun ou Ibn Sarabi est un médecin arabe de la fin du XIIe siècle[1]. Parfois dénommé Sérapion le jeune dans le but de le distinguer de son homonyme et autre médecin célèbre Yahya ibn Sarafyun (dit Sérapion le vieux). Aucune information précise sur sa vie n'est actuellement connue. Toutefois, sur les bases de matériaux circonstanciés, les chercheurs considèrent l'hypothèse de sa confession chrétienne comme étant la plus raisonnable[2].

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Son travail fut traduit en latin au cours du XIIIe siècle. Le premier des trois volumes du botaniste allemand Otto Brunfels, l'Herbarum vivae eicones, fait référence aux travaux d'Ibn Sarabi transmis par l'intermédiaire de son ouvrage Kitâb al-Adwiyah al-Mufradah, le Livre des médicaments simples[3] (Simples signifiant ici élémentaires)[4].


Bibliographie

  • Pierre Guigues, 1905. Les noms arabes dans Sérapion.
    • Première partie : A-K. Journal Asiatique, Paris, 10e série, tome 5 : 473-546. en ligne sur Archive.org.
    • Deuxième partie  : K-Z. Journal Asiatique, Paris, 10e série, tome 6 : 49-112. en ligne sur Gallica.

Notes et références

  1. Guigues P., 1905, Les noms arabes dans Sérapion, pp. 474-76.
  2. George Sarton, 1962, Introduction to the History of Science, Krieger Pub Co, Vol. 1, page 229.
  3. (la) Johannes (08-08 ) Serapion, Liber aggregatus in medicinis simplicibus ; Galen, de virtute centaureae ([Reprod.]) / Joannes Sérapion, A. Zarotus, (lire en ligne)
  4. Leonhart Fuchs, 1999, The Great Herbal of Leonhart Fuchs, Stanford University Press, 896 p., p.12.

Voir aussi

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