Sept Sages de la forêt de bambous

Les Sept Sages de la forêt de bambous (chinois : 竹林七賢 ; pinyin : zhú lín qī xián) ont vécu pendant la période troublée des Trois Royaumes (220-280) à proximité de la capitale du royaume de Wei, Luoyang, en Chine du Nord. Ils ont laissé des poèmes et des compositions musicales mais aussi des écrits sur le taoïsme qui témoignent de fortes individualités, d’une grande sensibilité et pour l’un d’entre eux, Xi Kang, d’une remarquable sincérité dans sa foi au taoïsme naturaliste. Tous se sont éloignés du pouvoir politique et des responsabilités qu’on voulait leur confier dans cette période de guerres incessantes. Ils ont choisi de se retirer. Le refus d’un tel poste par Xi Kang a provoqué la réaction du pouvoir : il a été exécuté.

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Pour des générations de gens cultivés, et surtout à partir du Ve siècle, les Sept Sages sont devenus des modèles d’hommes libres. La tradition veut qu’ils se soient réunis dans un « bosquet de bambous » de la demeure de Xi Kang et se soient livré à des « causeries pures », buvant, fumant et célébrant les trois arts : poésie, calligraphie et musique. Des comportements excentriques leur sont attribués : excès de boisson, nudité… et surtout irrespect des rites dans un monde encore soumis aux conventions du confucianisme.

Estampage d'un relief mural recomposé d'après une peinture de Lu Tanwei (?)[N 1]. De gauche à droite : Xi Kang, Ruan Ji, Shan Tao et Wang Rong. Tombe princière de la période des Song du Sud (sec. moitié du Ve). L'ensemble, sur deux murs, représente les Sept Sages de la forêt de bambous (des Trois Royaumes) et Rong Qiqi (penseur des Printemps et Automnes), buvant, fumant et célébrant les trois arts : poésie, calligraphie et musique[1]. 80 x 240 cm.

Un regroupement de personnalités exemplaires

Portrait d'un lettré hautement affranchi. Peut-être le poète Ruan Ji, du groupe des "Sept Sages de la forêt de bambous". Détail d'un rouleau vertical, encre et couleurs sur soie. Attribué à Sun Wei (seconde moitié du IXe siècle). Musée de Shanghai[2]

Selon une hypothèse émise par Chen Yinke, l'appellation de « Sept Sages » pourrait venir d'un passage des Entretiens de Confucius (XIV, 37) : « Le sommet de la sagesse est d'éviter le siècle. [...] Sept hommes l'ont fait » (trad. Ryckmans). Quant à la « forêt (ou bosquet) de bambous », il pourrait s'agir d'un décalque du sanskrit Veḷuvana (Veṇuvana), lieu où prêchait le Bouddha[3].

Depuis toujours les Chinois aiment regrouper les poètes et penseurs, calligraphes et souvent musiciens et/ou peintres, dès qu’on leur trouvait des points communs. Ces sept personnages qui ont vécu à l’époque des Trois Royaumes (220-280) n’ont peut-être été assemblés que par la volonté d’un historien du Moyen Âge chinois. C’est en effet une pratique conventionnelle en Chine que de composer ainsi des groupes de penseurs, calligraphes et poètes, musiciens et peintres en raison de certaines proximités de pensée et de sensibilité, perceptibles dans leur œuvre conservée ou dans les souvenirs qui courent à leur propos. Les raisons de leur regroupement posthume restent difficiles à reconstituer aujourd’hui[4]

Les Sept Sages du IIIe siècle ont été héroïsés dès le Ve siècle[5] en raison de l’attitude exemplaire de ces intellectuels qui surent manifester, malgré leurs origines aristocratiques pour la plupart, leur détachement à l’égard du pouvoir politique après le déchirement de la dynastie Han et, dans le calme de ce retrait des affaires politiques, la pratique en petits groupes des « causeries pures », de tradition récente à la fin de la dynastie. La littérature et la peinture ont su ensuite, aux IVe et Ve siècles, en donner l’image de personnalités indépendantes, affirmant leur liberté personnelle de penser et d’agir, voire leur individualisme[1] et leur détachement critique hors des sphères du pouvoir. Un certain nombre de gestes et attitudes emblématiques leur sont attribués alors par la tradition : un comportement iconoclaste, un esprit « anarchisant »[6] et anti-ritualiste, comportements qui vont de pair avec la consommation excessive d’alcool – une pratique dont il faudrait faire l’étude tant elle apparait comme un « marqueur », un signe qui permet de qualifier une personnalité – et le fait de se promener nu ou d’uriner en public[7].

Deux traits marquants de ce club étaient des pratiques en vogue auparavant dans les milieux des intellectuels et de certains aristocrates. Les causeries auxquelles les Sages se seraient complus s’inscrivent dans une tradition, celle des « causeries pures » qui avait déjà cours à la fin des Han orientaux[8]. Dans cette période de désordre l’aristocratie et l’intelligentsia eurent souvent la réaction de choisir une vie de retraite où l’on pourrait se divertir intelligemment par des jeux de l’esprit entre gens de même culture.

C’est surtout deux siècles après, dans les Nouvelles histoires mondaines (Shishuo xinyu) qu’on leur a attribué les signes d’un comportement anticonformiste[9]. Quant à leur prétendue conduite scandaleuse, cette tradition posthume pourrait avoir été une façon de les discréditer, et les auteurs pourraient en être des proches du clan des Sima.

Leur personnalité idéalisée fut donnée en exemple à plusieurs moments de l’histoire de la Chine, jusqu’à aujourd’hui : ils incarnent toujours une vie libre. Ils servirent de modèle au portrait générique du « lettré hautement affranchi », comme celui attribué à Sun Wei[4] (2e moitié du IXe siècle). Le motif, en peinture, des « Sept Sages de la forêt de bambous » revient souvent à la fin de la dynastie des Ming et au début de la dynastie des Qing. Dans ces peintures réalisées par des lettrés, peintres amateurs qui, pour de multiples raisons, souffrent de leur condition et de la politique, les Sages paraissent avoir su s’affranchir superbement des rites contraignants et des servitudes de la vie politique qui règlent si étroitement l'existence du lettré chinois[10]. Mais le regard des artistes chinois d’aujourd’hui pourrait bien nuancer cette image.

Liste des Sept Sages

Le groupe se composait de :

  • Xi Kang (223-262). Haut dignitaire, le plus grand poète et le philosophe le plus célèbre de son temps. Essai sur le qin. Essai sur le caractère tout relatif du monde, il expose sa soif de « grande pureté ». Lien marital avec le clan royal au pouvoir des Wei. Refus d’un poste proposé par Sima Zhao[N 2] par l’entremise de Shan Tao avec lequel il rompt dans une lettre restée fameuse. Il est exécuté, mais joue de la cithare (qin) jusqu'au dernier instant[11]. L'année suivante, en 263, Sima Zhao envahissait le royaume de Shu-Han et recevait, peu de temps après, la soumission de l'« Empereur » Liu Shan.
  • Liu Ling (221-300). Poète. La tradition en a fait un buveur invétéré.
  • Ruan Ji (210-263). Poète. Deux motifs traversent sa poésie, la recherche de valeurs constantes, et l’impermanence de la vie.
  • Ruan Xian (en) (230-281). Neveu du poète Ruan Ji. Musicien de très grand talent : en son honneur on a donné au luth chinois le nom de ruan. La tradition a conservé l’image d’une attitude irrespectueuse à l'occasion du deuil de sa mère.
  • Xiang Xiu (228-281). Féru de taoïsme il a rédigé un commentaire du Zhuangzi.
  • Wang Rong (234-305). Haut dignitaire, ancien général. La tradition a pointé son comportement « sans cérémonie ».
  • Shan Tao (205-283). Haut dignitaire. Le plus âgé du groupe. Taoïste exégète des anciens textes. La tradition en fait « le traitre », celui qui retourne à la cour et sert d’intermédiaire entre le pouvoir et son ami Xi Kang pour que celui-ci accepte un poste à la cour.

Xi Kang

Original correspondant à l'estampage ci-dessus. Mur de briques assemblées provenant d'une tombe princière de la période des Song du Sud (sec. moitiè du Ve) et conservé au Musée de Nanjing


« Le monde vulgaire s'éveille difficilement;
Il ne s'arrête jamais dans sa poursuite des choses matérielles.
Mais l'homme parfait regarde au loin;
Il retourne à la nature.
(...)
Car le corps est à estimer, le vain nom à mépriser.
La gloire et le déshonneur n'existent pas.
L'important est de laisser aller sa volonté
Et de libérer son cœur sans repentirs. »[12]

Le lieu : « la forêt de bambous »

L'autre côté de la chambre funéraire, conservé lui aussi au Musée de Nanjing. On peut reconnaître de gauche à droite Xiuang Xiu (228-281) sous un gingko, Liu Ling (vers 221- vers 300), Ruan Xian (230-281) and Rong Qiqi (supposé en activité au Ve siècle avant notre ère), un contemporain de Confucius, sous un gingko lui aussi.

Selon Donald Holzman[13] c’est dans sa demeure de Chan Yang, un peu au Nord de la capitale Luoyang que Xi Kang rencontrait ses amis où tous prenaient part à ces « causeries pures ». En effet, après qu’il eut emménagé dans ce lieu, à part quelques voyages dans les montagnes un peu plus au Nord, il ne se déplaça plus jusqu’à sa mort tragique.

Le motif du « bosquet de bambous » est très rarement pris au sens propre dans l’iconographie des Sept Sages. Dans les reliefs funéraires on distingue très nettement plusieurs ginkgo biloba, et d'autres essences d'arbre. Les vertus thérapeutiques du ginkgo connues « depuis toujours » en médecine chinoise pourraient s’expliquer par les capacités vaso-dilatatrices du ginkgo, générant une augmentation du débit sanguin notamment cérébral, ce qui pourrait permettre de traiter certains problèmes associés au vieillissement comme la perte de la mémoire[14]...

Le bambou, par ailleurs, est l’ornement favori des jardins de lettrés car il symbolise la résistance aux tempêtes, aux frimas, et il reste l’ami de l’homme pendant l’hiver quand toute vie a disparu. C’est un être exemplaire. Dans l’esprit du lettré si le pin est associé à la sagesse, le bambou l’est à la force et à l'éthique.

Art contemporain

  • La performance réalisée par Jingjiang Group à la Xe Biennale d'art contemporain de Lyon, 2009-2010, « Le spectacle du quotidien », était intitulée « Le jardin de pins – Aussi féroce qu’un tigre ». Le groupe d’artistes s’est réuni au cours de la performance et a consacré une grande partie de son temps à des « causeries », mais aussi à jouer, à boire des bières qui sont restées, avec des mots jetés en rouge sur une grande feuille de vinyle et les calligraphies qu’ils avaient réalisées, suspendues. Le décor était composé de « graviers », de « pins » et de panneaux lumineux. On peut y voir comme une transposition des Sept Sages dans le monde actuel[15]. Ici on retiendrait des Sept Sages leur vie libre, et leurs créations.
  • Le film de Yang Fudong, Les Sept Sages de la forêt de bambous, 2003, film noir et blanc 35 mm de 29 min, met en scène un groupe de jeunes gens, dont deux couples, en vêtements de ville soignés, certains affichant une canne élégante. L’image choisie par Lü Peng[16] les montre le regard suspendu en direction de la gauche du spectateur, un peu comme dans une certaine imagerie de propagande de la Chine révolutionnaire, un seul regarde ailleurs. Ici on retiendrait des Sept Sages leur attitude distante et contemplative.

Références

  1. Wyatt et al. 2004, p. 206-209
  2. La peinture chinoise, Emmanuelle Lesbre et Liu Jianlong, Éditions Hazan, 2004, page 13. Peinture commentée par Emmanuelle Lesbre page 19
  3. David R. Knechtges (dir.), Taiping Chang (éd.), Ancient and Early Medieval Chinese Literature. A Reference Guide, partie trois, Leiden/Boston, Brill, 2014, p. 2338-2339
  4. Lesbre et Jianlong 2004, p. 20
  5. En comparant plusieurs scènes presque identiques représentant les Sept Sages et conservées sur les murs de tombes datant des Qi du Sud (479-502) on a pu reconstituer les processus de leur fabrication. On en a déduit qu’une reproduction presque intégrale d’une peinture de très grande qualité aurait servi de modèle à la plus belle. Par recoupement il se pourrait que l’original perdu pourrait être attribué à Lü Tanwei, l’artiste le plus célébré de son temps, et qu’elle aurait été peinte pendant le règne de l'empereur Ming (465-472) des Liu Song - du Sud - pendant la période des Dynasties du Nord et du Sud : Wyatt et al. 2004, p. 206-209. Reproduction de cette composition en tête de l’article.
  6. D. Holzman dans Lévy (dir.) 2000, p. 258
  7. 1997, p. 327, qui se réfère à Donald Holzman dans T’oung Pao, 44 (1956) : Les Sept Sages de la forêt de bambous et la société chinoise du IIIe siècle, et Antoine Balazs, 1948 rééd. 1968 : Entre révolte nihiliste et évasion mystique : Les courants intellectuels en Chine au IIIe siècle de notre ère.
  8. Flora Blanchon et al. 1999. p. 343
  9. Lesbre et Jianlong 2004, p. 20
  10. Encyclopaedia Universalis en ligne
  11. Danielle et Vadime Elisseeff, La civilisation de la Chine classique, Arthaud 1981 (première édition 1979). Page 218.
  12. Cette citation est extraite du poème traduit intégralement dans : Danielle et Vadime Elisseeff, La civilisation de la Chine classique, Arthaud 1981 (première édition 1979). Page 218.
  13. Holzman 1957, p. 17
  14. Article : ginkgo biloba : Médecine
  15. Lü Peng 2013, p. 742

Notes

  1. Pour obtenir une telle estampe on aura dû procéder en plusieurs étapes. Des feuilles humides qui servent de protection sont appliquées sur les reliefs du mur, ces feuilles sont enduites d'encre noire avec un tampon. On en effectue le relevé avec des feuilles et un tampon propres. Le tout est ensuite assemblé. Le relief a été, quant à lui, obtenu d'après une copie de l'original perdu aujourd'hui. Mais comme il en existe plusieurs variantes et de qualité différentes - positions variées des personnages et points de vue différents sur ces personnages - on peut essayer de reconstituer ce qui s'est passé ensuite. Cette copie originale semble avoir été en partie perdue, puis complétée par un artiste qui a effectué ce complément dans l'esprit de l'artiste initial ; sur ce côté du mur, l'autre côté n'étant pas de cette qualité. Cette « restitution » a probablement été sculptée dans la maçonnerie sèche. Un procédé, probablement similaire, aurait été encore employé au Cambodge, en décor extérieur (par exemple, Prè Rup en 961) ou intérieur (par exemple, Prasat Kravan en 921) ; mais la sculpture sur maçonnerie de brique était commune aussi au Vietnam, dans l'art du Champa (par exemple Mỹ Sơn, VIIe XIIe siècle). La composition initiale est attribuée à Lu Tanwei (originaire de Wu, il servit l'empereur Ming (465-472) des Liu Song - du Sud - pendant la période des Dynasties du Nord et du Sud). Lu Tanwei fut jugé le plus grand peintre - « au-delà de la catégorie supérieur-supérieur » [trad. Yolaine Escande 2003, p. 299] - par le critique Xie He (act. 500-536). On peut y reconnaitre Xi Kang (223-262), à gauche, philosophe en quête de l'immortalité, sous un ginkgo biloba. Non son portrait réaliste mais une évocation de son portrait moral. Chaque personnage étant fortement individualisé dans cette œuvre majeure. Watt et al. 2004. par ailleurs Danielle Elisseeff (Danielle Elisseeff 2008, p. 241) fait remarquer que le thème confucéen du fonctionnaire intègre qui refuse de servir un mauvais gouvernement rejoint l'autre thème, taoïste, de la retraite dans la nature et que le cadre pictural qui convient à ces deux thèmes c'est le paysage. Les arbres, bien présents, compartimentent l'espace pour mieux mettre en valeur les attitudes expressives et les détails significatifs. Le traitement symbolique de ces arbres est évoqué ici dans Le lieu : « la forêt de bambous ».
  2. Sima Zhao appartient au clan des Sima, futurs Jin de l'Ouest. Il semble être alors Grand Stratège dans le royaume de Wei.

Bibliographie

Biographie, pensée, littérature

  • Donald Holzman, La vie et la pensée de Hi K'ang (223-262 AP. J.-C.), Leiden, E. J. Brill pour the Harvard-Yenching Institute,
    thèse de doctorat arrêtée en 1952
  • Donald Holzman, « Les Sept Sages de la Forêt des Bambous et la société de leur temps », T'oung Pao Second Series, vol. 44, Livr. 4/5, , p. 317-346
  • Étienne Balazs, La Bureaucratie céleste. Recherches sur l'économie et la société de la Chine traditionnelle, 1968, Gallimard, « Tel » — Chapitre « Entre révolte nihiliste et évasion mystique : les courants intellectuels en Chine au iiie siècle de notre ère », p. 108-135
  • Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Essais », (1re éd. 1997)
  • André Lévy (dir.), Dictionnaire de littérature chinoise, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », (1re éd. 1994)
  • (en) Yuet Keung Lo, « The Seven Worthies of the Bamboo Grove », dans Xiaogan Liu (dir.), Dao Companion to Daoist Philosophy, Berlin, Springer, , p. 425-447

Art

  • Danielle Elisseeff, La Chine du Néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère), Paris, RMN, coll. « Manuels de l'école du Louvre », , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5269-7) pages 240-241
  • Yolaine Escande (traduit et commenté) (trad. du chinois), Traités chinois de peinture et de calligraphie. : les textes fondateurs (des Han aux Sui), t. 1, Paris, Klincksieck, coll. « L'esprit des formes », , 436 p. (ISBN 2-252-03450-5)
  • Emmanuelle Lesbre et Liu Jianlong, La Peinture chinoise, Paris, Hazan, , 480 p. (ISBN 2-85025-922-5).
  • (en) Jessica Rawson (dir.), Chinese Art, Londres, The British Museum Press, , 395 p. (ISBN 978-0-7141-2446-9)
  • (en) Audrey Spiro, Contemplating the ancients : aesthetic and social issues in early Chinese portraiture, Berkeley, University of California Press, , 300 p. (ISBN 0-520-06567-0, lire en ligne)
  • Yang Xin, Richard M. Barnhart, Nie Chonghzeng, James Cahill, Lang Shaojun et Wu Hung (trad. de l'anglais), Trois mille ans de peinture chinoise, Arles, Philippe Piquier, , 402 p. (ISBN 2-87730-667-4).

Art contemporain

  • Lü Peng (trad. du chinois), Histoire de l’art chinois au XXe siècle, Paris, Somogy Édition d’Art, , 798 p. (ISBN 978-2-7572-0702-4) : page 742 : Yang Fudong, Les Sept Sages de la forêt de bambous, 2003, film noir et blanc 35 mm de 29 min.

Voir aussi

Liens externes

Art contemporain

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