Seki-juku (Tōkaidō)

Attention : Il existe aussi un relai Seki-juku sur le Mikuni Kaidō


Seki-juku dans les années 1830, estampe d'Hiroshige de la série les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō

Seki-juku était la quarante-septième des cinquante-trois stations qui jalonnaient le Tōkaidō, l'axe principal du Japon de l'ère Edo. Elle se situait dans l'actuelle ville de Kameyama, dans la préfecture de Mie, au Japon[1].

Histoire

Vue actuelle

La région autour de Seki-juku a toujours constitué un important carrefour pour les voyageurs. À l'époque de la guerre de Jinshin, en 672 CE, on la connaissait comme l'un des « Trois Anciens Seki », sous le nom du « Seki d'Ise Suzuka » (伊勢鈴鹿の関 Ise Suzuka no Seki). Durant l'ère Edo, c'était une shukuba, une station d'étape, très animée, car c'était ici que les routes Isebetsu Kaidō (伊勢別街道) et Yamato Kaidō (大和街道) se croisaient avec celle du Tōkaidō.

Beaucoup des bâtiments historiques ont été préservés, et la région est devenue un site de conservation de l'architecture nationale[1].

Notes et références

  1. Mie Tourism Guide : Ancient Tokaido Seki-juku, sur welcome.kankomie.or.jp, site de la préfecture de Mie

Sources

  • (en) Patrick Carey, Rediscovering the Old Tokaido:In the Footsteps of Hiroshige, Global Books UK, 2000 (ISBN 1901903109)
  • (en) Reiko Chiba, Hiroshige's Tokaido in Prints and Poetry, Tuttle, 1982 (ISBN 0804802467)
  • (en) Jilly Traganou, The Tōkaidō road : traveling and representation in Edo and Meiji Japan, Routledge, , 270 p. (ISBN 978-0-415-31091-8, lire en ligne)
  • Gisèle Lambert et Jocelyn Bouquillard, Le Tōkaidō d'Hiroshige, Paris, Bibliothèque de l'image, , 95 p. (ISBN 2-914239-69-6)

Articles connexes

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