Section de la Montagne

La section de la Montagne était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne[1].

Représentants

  • Jean Michel Séguy, né en 1741, médecin, demeurant 11 rue de Ventadour[2]
  • Jean Baptiste Marino, né en 1756, peintre en porcelaine et marchand de porcelaine. C'est l'un des membres les plus exaltés[3]. Il avait conseillé de massacrer le 22 députés Girondins que la municipalité avait dénoncée à la Convention le 26 germinal an I (). La Commission des Douze le fit alors emprisonné et il ne fut libéré qu'à la chute de la Gironde.
  • Lestage

Historique

La section de la Montagne se nomma tout d’abord « section du Palais-Royal », elle prit le nom de « section de la Butte-des-Moulins » en , puis « section de la Montagne » d' au 21 frimaire an III (), et à nouveau « section de la Butte-des-Moulins » du 21 frimaire an III au 19 vendémiaire an IV ()[4].

Limites

La rue Saint-Honoré à gauche, depuis la place Vendôme jusqu’à la rue des Bons-Enfants à gauche : la rue Neuve-des-Bons-Enfants à gauche, jusqu’à la rue Neuve-des-Petits-Champs : la rue Neuve-des-Petits-Champs jusqu’à la place Vendôme, à gauche : la place Vendôme, à gauche, jusqu’à la rue Saint-Honoré[5].

Intérieur

Les rues de la Sourdière, Neuve-Saint-Roch, d'Argenteuil, des Moineaux, l'Évêque, des Orties, Clos-Georgeot, des Moulins, Royale, de Ventadour, Thérèse, du Hasard, Villedot, Sainte-Anne, Traversière : la rue de Richelieu des deux côtés, depuis la rue Saint-Honoré jusqu’à la rue Neuve-des-Petits-Champs : le Palais-Royal et les rues de son pourtour, et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc. enclavés dans cette limite.

Population

16 720 habitants, dont 1 334 ouvriers et 1 008 économiquement faibles[réf. nécessaire].

Local

La section du Palais-Royal se réunissait dans l’église Saint-Roch.

Évolution

Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du , le quartier du Palais-Royal (2e arrondissement de Paris)[6].

Lien externe

Notes, sources et références

  1. Plan avec les sections révolutionnaires de Paris
  2. Jean-Jacques Tomasso : La vie et les écrits de Bernard Nicolas Lorinet (1749-1814) - Un médecin des Lumières dans la Révolution
  3. Frédéric Braesch : La commune du 10 août page 656
  4. Albert Soboul : tableau historique des sections parisiennes du 21 mai 1790 au 19 Vendemiaire an IV" . Annexe à "MOUVEMENT POPULAIRE ET GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE AN L'AN II
  5. Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 49-50.
  6. Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, de Félix et Louis Lazare, 1855.
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