Scolopendra

Scolopendra est un genre de myriapodes chilopodes de la famille des Scolopendridae. Les scolopendres sont des animaux carnassiers et parfois venimeux.

Pour les articles homonymes, voir Scolopendre.

La morsure des scolopendres peut être très douloureuse, notamment celle des espèces tropicales, avec œdème et parfois nécrose cutanée autour de la morsure. Le traitement est symptomatique : désinfection locale et antalgiques.

Il ne faut pas le confondre avec la scutigère, qui est aussi un mille-pattes.

Caractéristiques

Vue ventrale de la partie antérieure d'une scolopendre montrant les crochets à venin.

Ce sont des animaux nocturnes, n'aimant pas la lumière, ils ont le corps très allongé, de couleurs jaune ou noir avec des barres horizontales noires sur le dos. Ils ont la capacité de voir par les deux extrémités de leurs corps. Rapide avec leur grand nombre de pattes, ils sont toutefois effrayés par la lumière qui les aveugle et rebrousseront chemin en cas de rencontre fortuite.

Écologie et comportement

La scolopendre est un animal carnassier et parfois venimeux grâce à ses forcipules.

Habitat et répartition

La scolopendre peut s'introduire dans les maisons.

Scolopendra cingulata est répandue sur tout le pourtour de la mer Méditerranée.

Scolopendra gigantea, rencontrée en Amérique du Sud, est l'espèce la plus grande et peut atteindre jusqu'à 50 cm de long.

Classification

Le genre Scolopendra a été décrit par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758.

Scolopendra morsitans est l'espèce type pour le genre.

Liste des espèces

  • Scolopendra abnormis (Lewis & Daszak, 1996)
  • Scolopendra afer (Meinert, 1886)
  • Scolopendra alternans (Leach, 1813), endémique des Antilles, présent à Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe et la Martinique[1]
  • Scolopendra andhrensis (Jangi & Dass, 1984)
  • Scolopendra angulata angulata (Newport, 1844)
  • Scolopendra angulata explorans (Chamberlin, 1914)
  • Scolopendra angusticollis (Murray, 1887)
  • Scolopendra appendiculata (Daday, 1891)
  • Scolopendra arborea (Lewis, 1982)
  • Scolopendra arenicola (Lawrence, 1975)
  • Scolopendra armata amancalis (Bücherl, 1943)
  • Scolopendra armata armata (Kraepelin, 1903)
  • Scolopendra arthrorhabdoides (Ribaut, 1912)
  • Scolopendra attemsi (Lewis, Minelli & Shelley, 2006)
  • Scolopendra aztecorum (Verhoeff, 1934)
  • Scolopendra calcarata (Porat, 1876)
  • Scolopendra canidens (Newport, 1844)
  • Scolopendra chlora (Chamberlin, 1942)
  • Scolopendra cingulata (Latreille, 1829)
  • Scolopendra clavipes (C. L. Koch, 1847)
  • Scolopendra crassa (Templeton, 1846)
  • Scolopendra cretica (Attems, 1902)
  • Scolopendra crudelis (C. L. Koch, 1847)
  • Scolopendra dalmatica (C. L. Koch, 1847)
  • Scolopendra ellorensis (Jangi & Dass, 1984)
  • Scolopendra galapagoensis (Bollman, 1889)
  • Scolopendra gigantea (Linnaeus, 1758)
  • Scolopendra gracillima gracillima (Attems, 1898)
  • Scolopendra gracillima sternostriata (Schileyko, 1995)
  • Scolopendra hardwickei (Newport, 1844)
  • Scolopendra hermosa (Chamberlin, 1941)
  • Scolopendra heros (Girard, 1853)
  • Scolopendra heros arizonensis; Kraepelin, 1903
  • Scolopendra hugotia (Lawrence, 1975) dit le pince-doigt
  • Scolopendra indiae (Chamberlin, 1914)
  • Scolopendra jangii (Khanna & Yadav, 1997)
  • Scolopendra koreana (Verhoeff, 1934)
  • Scolopendra laeta fasciata (Kraepelin, 1908)
  • Scolopendra laeta flavipes (Kraepelin, 1908)
  • Scolopendra laeta laeta (Haase, 1887)
  • Scolopendra langi (Chamberlin, 1927)
  • Scolopendra lutea (Attems, 1928)
  • Scolopendra madagascariensis (Attems, 1910)
  • Scolopendra malkini (Chamberlin, 1955)
  • Scolopendra mazbii (Gravely, 1912)
  • Scolopendra media (Muralewicz, 1926)
  • Scolopendra melionii (Lucas, 1853)
  • Scolopendra metuenda (Pocock, 1895)
  • Scolopendra mima (Chamberlin, 1942)
  • Scolopendra mirabilis (Porat, 1876)
  • Scolopendra morsitans (en) (Linnaeus, 1758) présent dans les Antilles[1]
  • Scolopendra multidens (Newport, 1844)
  • Scolopendra negrocapitis (Zhang & Wang, 1999)
  • Scolopendra nudus (Jangi & Dass, 1980)
  • Scolopendra octodentata (Verhoeff, 1934)
  • Scolopendra oraniensis (Lucas, 1846)
  • Scolopendra pachygnatha (Pocock, 1895)
  • Scolopendra paranudus (Khanna & Tripathi, 1987)
  • Scolopendra pentagramma (Motschoulsky, 1886)
  • Scolopendra pinguis (Pocock, 1891)
  • Scolopendra polymorpha (Wood, 1861)
  • Scolopendra pomacea michoacana (Chamberlin, 1941)
  • Scolopendra pomacea pomacea (C. L. Koch, 1847)
  • Scolopendra punensis (Jangi & Dass, 1984)
  • Scolopendra robusta (Kraepelin, 1903)
  • Scolopendra spinipriva (Bücherl, 1946)
  • Scolopendra spinosissima (Kraepelin, 1903)
  • Scolopendra subspinipes cingulatoides (Attems, 1938)
  • Scolopendra subspinipes dehaani (Brandt, 1840)
  • Scolopendra subspinipes fulgurans (Bücherl, 1946)
  • Scolopendra subspinipes gastroforeata (Muralevicz, 1913)
  • Scolopendra subspinipes japonica (L. Koch, 1878)
  • Scolopendra subspinipes mutilans (L. Koch, 1878)
  • Scolopendra subspinipes piceoflava (Attems, 1934)
  • Scolopendra subspinipes subspinipes (Leach, 1815) originaire d'Asie mais présent dans les Antilles[1]
  • Scolopendra valida (Lucas, 1840)
  • Scolopendra violacea (Fabricius, 1798)
  • Scolopendra viridicornis nigra (Bücherl, 1941)
  • Scolopendra viridicornis viridicornis (Newport, 1844)
  • Scolopendra viridis genuina (Verhoeff, 1934)
  • Scolopendra viridis lagunensis (Verhoeff, 1934)
  • Scolopendra viridis maya (Saussure, 1860)
  • Scolopendra viridis storkani (Verhoeff, 1934)
  • Scolopendra viridis viridis (Say, 1821)
  • Scolopendra zuluana (Lawrence, 1958)
Noms en synonymie

Envenimation

Il arrive que des scolopendres mordent des humains. La morsure des scolopendres peut être très douloureuse, notamment celle des espèces tropicales, avec œdème et parfois nécrose cutanée autour de la morsure. Le traitement est symptomatique : désinfection locale et antalgiques[2]. Le venin étant thermolabile, chauffer la partie mordue permet d'en limiter la diffusion et de le détruire[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. Karl Questel, « Les Chilopodes du genre Scolopendra des Antilles françaises. Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Guadeloupe et Martinique. », sur sentinelles971.com, (consulté le )
  2. Piqûres et morsures d’arthropodes sur therapeutique-dermatologique.org

Liens externes

Bibliographie

  • Kronmüller, C., 2010 : Scolopendra antananarivoensis spec. nov. – a new species of Scolopendra Linnaeus, 1758 related to Scolopendra morsitans Linnaeus, 1758 from Madagascar (Myriapoda, Chilopoda, Scolopendridae). Spixiana 33 (2): 281-288.
  • Mercurio, R. 2016. Resurrection of Scolopendra longipes Wood and Scolopendra cubensis Saussure from synonymy with Scolopendra alternans Leach (Chilopoda, Scolopendromorpha, Scolopendridae) : an enigmatic species-group needing phylogeographic analysis, with an overview on the origin and distribution of centipedes in the Caribbean region. Zootaxa 4111(1): 1–20. doi: 10.11646/zootaxa.4111.1.1.
  • Mercurio, R. 2016. Erratum: RANDY J. Mercurio (2016) Resurrection of Scolopendra longipes Wood and Scolopendra cubensis Saussure from synonymy with Scolopendra alternans Leach (Chilopoda, Scolopendromorpha, Scolopendridae): an enigmatic species-group needing phylogeographic analysis, with an overview on the origin and distribution of centipedes in the Caribbean region. Zootaxa, 4111(1): 001–020. Zootaxa 4136(3): 600–600. doi: 10.11646/zootaxa.4136.3.11.
  • Siriwut, W., Edgecombe, G.D., Sutcharit, C., Tongkerd, P. & Panha, S. 2016. A taxonomic review of the centipede genus Scolopendra Linnaeus, 1758 (Scolopendromorpha, Scolopendridae) in mainland Southeast Asia, with description of a new species from Laos. ZooKeys 590: 1-124. doi: 10.3897/zookeys.590.7950.
  • Portail de la zoologie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.