Alberto Santos-Dumont

Alberto Santos-Dumont, né le à Palmira — aujourd’hui ville de Santos DumontBrésil et mort le à Guarujá dans ce même pays, est un pionnier brésilien de l'aviation à qui de nombreux experts attribuent le premier vol réussi d'un avion.

Pour les articles homonymes, voir Santos Dumont (homonymie) et Dumont.

Santos-Dumont passe la majeure partie de sa vie en France, où il construit de nombreux ballons qu'il pilote ; il conçoit et pilote également un des premiers dirigeables. Attiré par le « plus lourd que l'air », il effectue les premiers vols de son avion 14 Bis, à Bagatelle près de Paris, ce qui lui permet d'établir le premier vol public d'un avion le [1]. Il est le premier à posséder les trois brevets de pilote : ballon, dirigeable et aéroplane.

Biographie

Santos-Dumont à bord d'un de ses dirigeables.

Famille

Son père, Henrique Dumont était brésilien d'origine française[2] et avait fait fortune dans les plantations de café. Sa mère, Francisca de Paula Santos, était la fille d’un notable brésilien. Sixième enfant du couple, Alberto eut deux frères et cinq sœurs[3].

Enfance

Alberto Santos-Dumont suivit des études à São Paulo et à la prestigieuse école des mines d'Ouro Preto, fondée par le minéralogiste français Claude-Henri Gorceix[4]. À la suite d'un accident de cheval, son père devint paraplégique et vendit les plantations. Sa famille décida d’émigrer à Paris en 1891. En 1896, Alberto retourna au Brésil, où vivait sa mère, mais en 1897 il revint vivre à Paris.

Ballons libres

Santos-Dumont décolle le 4 juillet 1898 sur le Brazil.

En 1898, Alberto Santos-Dumont participe à une course de ballons avec un ballon de 1 800 m3 nommé l'Amérique. Durant cette course, il effectue un vol de 22 heures, de Paris jusque dans la Creuse[5].

Cette même année, il commande à une fabrique de dirigeables fondée par deux ingénieurs français, Henri Lachambre et Alexis Machuron, le plus petit ballon du monde, qu'il appela le Brazil. Le diamètre de ce ballon était de 6 mètres, ce qui correspond à une sphère dont le volume et la surface sont numériquement égaux : 113 mètres cubes et 113 mètres carrés. Construite en soie du Japon, l'enveloppe ne pesait que 3,5 kg et 14 kg après avoir été vernie en trois couches[réf. nécessaire]. Le filet en coton pesait 1 800 g. La nacelle, petite mais suffisamment spacieuse, pesait, elle, kg. Un guiderope de kg et un grappin de kg complétaient l'équipement. Son poids total était de 27,5 kg sans ses engins d'arrêt. En raison du poids réduit de l'aéronaute, 50 kg, le Brazil gonflé à l'hydrogène réussit à emporter 30 kg de lest. L'inauguration eut lieu le . L'ascension se prolongea pendant cinq heures, durée impressionnante pour un si petit ballon, et se termina près de Pithiviers.

Dirigeables

Le no 5 vire autour de la tour Eiffel.
Le dirigeable no 10 de Santos-Dumont (l'Omnibus), vers 1904 au-dessus de son hangar à Paris.

Entre 1898 et 1907, Santos-Dumont va lancer la fabrication d'une douzaine de dirigeables.
En 1898 il fait construire un premier dirigeable, équipé d'un moteur De Dion-Bouton, par le fabricant français d'aérostats Henri Lachambre, qui fabriquera par la suite tous ses dirigeables[6].

1901 : le prix Deutsch de La Meurthe

En 1900, le mécène Henry Deutsch de la Meurthe crée une compétition, dotée de 100 000 francs, réservée aux seuls dirigeables et qui consiste à couvrir en moins de 30 minutes la distance entre Saint-Cloud et la Tour Eiffel. Santos-Dumont y participe avec son dirigeable no 5. À sa première tentative, le , il est victime d'un accident : alors qu'il a déjà viré la tour Eiffel, à la suite d'un dégonflement incontrôlable, son dirigeable heurte un immeuble au quai de Passy et il se retrouve suspendu au 5e étage[7],[8] ! Il réussit finalement le [9] sur le no 6, mais la question de savoir s'il a, à quelques secondes près, fait l'aller et retour dans le temps imposé agitera l'Aéro-Club de France et les médias jusqu'en novembre.

Le prix lui est finalement attribué, mais Santos-Dumont démissionne de l'Aéro-club en constatant que sa cause n'a été sauvée que par le vote des membres de l'Académie des sciences, qui n'en font pas partie[13]. La réconciliation a lieu lors du dîner-conférence du , présidé par le marquis Jules-Albert de Dion ; les ballons automobiles de Santos-Dumont sont à l'honneur lors de la séance de lanterne magique offerte par Léon Gaumont, à l'issue de laquelle, sur la proposition d'Étienne Giraud, Santos-Dumont est réintégré dans l'Aéro-club par acclamations[14].

La Baladeuse et l'omnibus

Le plus petit (et aussi le plus original) de tous ces ballons dirigeables est le N°9 dénommé « La Baladeuse » que l'inventeur utilise pour son usage personnel afin de démontrer la facilité d’utilisation de ce type d'aérostat dans un environnement urbain. Il s'agit d'une petite machine, monoplace, courte, équipée d'un moteur bicylindre Clément-Bayard de 3 CV.

Santos Dumont atterissant à sa propre porte avec le no 9.

Il utilise pour diverses raisons et se pose régulièrement devant l'entrée de son immeuble situé sur l'avenue des Champs-Élysées (image ci-contre). Il part en excursion au-dessus de Paris, emmène un enfant, pratique des cours de conduite à une des première femme aéronaute, part en pique-nique au bois de Boulogne et va jusqu'à effectuer des vols de nuit en équipant son engin d'un projecteur.

À l'inverse, le plus grand de ses dirigeables sera le N°10 dénommé « L'Omnibus ». Sa construction est répartie entre les Ateliers de Vaugirard, qui réalisent l’enveloppe et l’équipe de Santos-Dumont à Neuilly qui réalise la nacelle, l’assemblage et les essais.[15].

Aéroplanes

En 1904, Santos-Dumont publie son livre Dans l'air chez l'éditeur Fasquelle (voir ci-dessous « Publications »). Il se passionne également pour les « machines volantes » de Clément Ader, d'Otto Lilienthal et des frères Wright.

Le 14-bis

Santos-Dumont le 12 novembre 1906 sur son no 14-bis.
L'assemblage du no 14 et du no 14-bis.

Il a appelé son aéroplane « 14-bis » parce que, pour ses premiers essais de sustentation, cette machine était suspendue sous un dirigeable immatriculé « 14 » (image ci-contre à gauche). Le , dans la plaine de jeux de Bagatelle à côté du parc de Bagatelle, Santos-Dumont parvient à maintenir son 14-bis, un biplan à moteur Antoinette d’une puissance de 50 ch au-dessus du sol sur une distance d’une soixantaine de mètres « au-dessus de l’herbe ». L'histoire retient cet événement comme le premier vol public et contrôlé officiellement d’un plus lourd que l'air à moteur[1],[16].

Conforté par cet exploit, le , il franchit en vol une distance de 220 mètres en 21 secondes, à une hauteur atteignant deux mètres et à la vitesse – considérable pour l'époque – de 41,3 km/h ; cette prouesse figure sur les tablettes de la toute nouvelle Fédération aéronautique internationale comme le premier record du monde d'aviation. Il remporte ainsi le prix de l’Aéro-Club de France qui s'élève à 1 500 francs (prix remis à l'aviateur réalisant un vol en ligne droite d'au moins 100 mètres)[17]. S'ensuivit une controverse - toujours d'actualité - Santos-Dumont revendiquant être le premier à avoir quitté le sol à bord d'un aéronef « plus lourd que l’air » motorisé (en l'occurrence par un moteur à combustion interne), alors qu'Ader, sous contrat avec l'armée française, avait peut-être décollé en 1890 sur un aéronef propulsé par un moteur à vapeur.

Le , Santos-Dumont remporte le prix d'aviation créé conjointement par Deutsch de la Meurthe et Ernest Archdeacon.

Le no 15

En 1907, il tente à quinze reprises des vols motorisés avec les moteurs Antoinette. Bon nombre furent des échecs. Encore en 1907, Santos-Dumont présente un nouveau modèle, cette fois ci en configuration classique (moteur à l'avant, empennage à l'arrière). Endommagé aux essais puis réparé et modifié, il n'a pas été poursuivi [18].

La Demoiselle

Demoiselle no 21 de 1909 au musée de l'air et de l'espace du Bourget.

Fin 1907, l'aviation a pris son essor avec les vols des Wright, Farman et Blériot; Santos-Dumont abandonne le dirigeable. Espérant disputer à Farman le Grand Prix d'aviation [19], il entreprend la construction de la « Demoiselle », petit monoplace à aile haute ultra léger (56 kg à vide). Achevée fin 1908, la Demoiselle type 19 a été modifiée et améliorée au fil des versions successives, 20 à 22. De petites dimensions, simple et léger, préfigurant nos ULM actuels, l’appareil est une des premières machines volantes construites en petite série, avec le Flyer des Wright. Ces appareils étaient d’une incroyable maniabilité, si bien qu’ils devinrent les vedettes des exhibitions aériennes que le public réclamait.

De futures grandes figures de l’aviation réalisent leur premier vol aux commandes de la demoiselle : Roland Garros, Audemars et Brindejonc des Moulinais firent leurs débuts sur des « Demoiselle » ; on les appelait alors les « demoisellistes ».
Le succès de ces réalisations fit grandir la popularité de Santos-Dumont auprès du public français mais aussi auprès des vedettes des meetings aériens. Son aura augmenta d'autant plus qu'il offrait gratuitement les plans de ses avions à ceux qui souhaitaient les construire. Les plans de la Demoiselle no 20 ont été publiés dans la revue américaine Popular Mechanics en [20].

C'est l’ultime appareil conçu et piloté par Santos-Dumont avant qu'il cesse toute activité dans l'aéronautique.

Septembre 1909 Bois d'Arcy - Crespières
Château de Wideville, façade sud et cour d'honneur.

Dans l’après-midi du 17 septembre 1909, après avoir effectué un vol de quelques kilomètres la veille. Il décolle de nouveau de Bois d'Arcy mais une panne de carburant le contraint à atterrir près de Crespières. Un témoin, dénommé Baguelin, le conduit au château de Wideville, seul endroit des environs qui dispose de bidon de pétrole car le Comte Hector de Galard, propriétaire du lieu, possède une automobile. La machine fut acheminée sans difficulté à dos d’homme et le comte proposa à son hôte surprise de passer la nuit au château, son appareil étant logé dans une grange.

Le lendemain matin, une série de photos devenues célèbres, conservées par le Musée de l’Air, est prise devant le château. Le Comte ramena le Brésilien et sa machine à Bois-d’Arcy sur son automobile[21].

1910 : le dernier vol

Santos-Dumont fait son dernier vol comme pilote sur une Demoiselle le . Le vol se termine par un accident quand un hauban d’aile casse alors qu'il volait à une altitude d'environ 25 m, ce qui provoque le détachement de l’aile et sa chute dans un arbre. Il en réchappe avec juste quelques contusions - tandis que ce même jour le pionnier Léon Delagrange périt en pilotant un Blériot.

Retraite

Alberto Santos-Dumont en 1922.

En mars 1910 Santos-Dumont annonce qu'il abandonne l'aviation, et son intention de vendre son avion et son atelier après avoir licencié son personnel. Reclus chez lui, il souffrait, disait-on, d'une dépression nerveuse causée par le surmenage. Il est probable également que se manifestaient les premiers signes de la sclérose en plaques dont il souffrit gravement plus tard[22].

Accusations et retour au Brésil

En 1911, il déménage dans la petite station balnéaire normande de Benerville (dénommée Benerville-sur-Mer depuis quelques années), située près de Deauville, où il s'adonne à l'astronomie. Après le déclenchement de la Grande Guerre en 1914, des voisins, ignorant sa renommée et ses exploits passés à Paris quelques années plus tôt, l’accusent d’être un espion allemand suivant l’activité navale française, induits en cela par son télescope de fabrication allemande et son accent étranger[23],[24]. Cela conduit la gendarmerie à perquisitionner à son domicile de façon brutale[25]. Bouleversé par cette accusation, et déprimé par sa maladie, Santos-Dumont brûle tous ses papiers, plans et notes, vend sa maison et retourne au Brésil. Pour cette raison, il reste aujourd’hui peu d'informations directes concernant ses conceptions.

Engagement politique

Après la Première Guerre mondiale, Santos-Dumont revient vivre en France une dizaine d’années. Mais la perspective de voir évoluer l'aviation aux seules fins militaires le révulse. À l'occasion de la première conférence sur le désarmement, organisée par la Société des Nations, il écrit une lettre-manifeste publique s'élevant contre l'utilisation de l'aviation à des fins militaires et dans laquelle, on peut lire cette phrase[26] :

« Je n’ai jamais pensé que ma création puisse permettre à des frères de tuer des frères [...] »

Mort au Brésil

En 1928, atteint d'une maladie auto-immune, la sclérose en plaques (SEP), l'aviateur retourne dans son pays natal où il est acclamé comme un héros, et participe encore à quelques meetings. Mais en 1932, la vision des avions bombardant la population lors de la révolution constitutionnaliste le démoralise. Il finit par se suicider dans une chambre du Grand hôtel de Guarujá le [27].

La montre bracelet

Nacelle ayant appartenu à Alberto Santos-Dumont.

Alberto Santos-Dumont est souvent crédité de l'invention de la montre bracelet portée au poignet avec une lanière de cuir. À la Belle Époque les hommes assez riches pour s'offrir une montre utilisaient universellement la montre gousset (familièrement appelée « oignon ») portée dans une poche ad-hoc du gilet et retenue par une chaîne ouvragée en métal précieux.

Afin de pouvoir chronométrer ses records, Santos-Dumont avait besoin d'une montre, mais pas question de lâcher une seule seconde les commandes de son fragile et instable aéroplane. Il aurait donc commandé spécialement à un joaillier parisien, Louis Cartier, une montre modifiée pour être portée au poignet. Par la suite, l'aviation étant devenue une passion médiatisée, la mode s'empara de l'objet qui devint le signe distinctif des hommes et des femmes qui souhaitaient apparaître sportifs et entreprenants.

Le joaillier Cartier a accrédité ce récit en baptisant « Santos » une montre de luxe supposée être une réplique de la montre de l'aviateur[28].

Distinctions et évocations

Distinctions

Évocations

Au cinéma
Autres domaines

Dans le roman Mort à Crédit, de Louis-Ferdinand Céline, Santos-Dumont est cité au milieu d'autres grands noms de l'aéronautique sur les cartes qui tapissent les murs de la chambre de l'oncle Edouard. Son nom est accompagné de la mention "fœtus intrépide!"[31].

  • En 1904, le joaillier Louis Cartier, dont il est l'ami, crée pour lui une montre spécifiquement conçue pour être portée au poignet avec un bracelet de cuir[32].
  • En 1973, la Poste française émet un timbre à son effigie, d'une valeur de 0,50 FF, avec une surtaxe de 0,10 FF au profit de la Croix-Rouge française. Sa première oblitération fut effectuée à l'aéroport du Bourget, le [33].
  • Voir la plaque au no 114 avenue des Champs-Élysées.

Odonymie

Publications

  • Dans l'air, A. Santos-Dumont, Paris 1904, Ouvrage orné de nombreuses illustrations et des épures exécutées par Santos-Dumont, pour ses différents dirigeables[38].
  • Dans l'air (éd. 1904), Hachette Livre - BNF
  • (en) My Airships, Londres, Prometheus Press, 2005. (ISBN 978-85-99240-02-1).
  • (en) My Airships, The Story of My Life By Alberto Santos-Dumont, London, Grant Richards,1904[39].

Notes et références

  1. Philippe Gras, « Santos-Dumont, le brésilien volant », sur L'histoire par l'image.
  2. https://www.lajauneetlarouge.com/article/alberto-santosdumont-le-pere-de-laviation-un-bresilien-tres-francais#.W_52O2hKiUk
  3. « Fiche généalogique de Henrique Dumont », sur geneanet.org (consulté le )
  4. Paul Gache, Le dossier du mois : Le Brésil, vol. 19, Les cahiers français, (lire en ligne)
  5. « La course aux ballons des fêtes de Paris », CNAM.
  6. Les machines volantes de Santos-Dumont, Gérard Hartmann
  7. Stéphanie Meyniel, « Le 8 août 1901 dans le ciel : Santos-Dumont tente de nouveau le prix Deutsch de la Meurthe », sur Air-journal, .
  8. « Dernières nouvelles : la fin du Santos-Dumont no 5 », Le Temps, no 14668, , p. 4 (lire en ligne).
  9. Stéphanie Meyniel, « Le 19 octobre 1901 dans le ciel : Santos-Dumont gagne le prix Deutsch », .
  10. Santos-Dumont 1904, p. 209-210, 213-214, 219.
  11. Santos-Dumont 1904, p. 220.
  12. Alberto Santos-Dumont, Dans l'air, Paris, Charpentier et Fasquelle, coll. « americana », (lire en ligne).
  13. « Au jour le jour : le prix Deutsch et M. Santos-Dumont », Le Temps, no 15757, , p. 2 (lire en ligne).
  14. « Le dîner-conférence du 4 décembre 1902 », L'Aérophile, , p. 299 (lire en ligne).
  15. Site hydroretro.net, article de Gérard Hartmann "Les machines volantes de Santos-Dumont", consulté le 25 août 2020
  16. (en) « Premier vol soutenu en Europe », sur FranceArchives (consulté le )
  17. « Le 12 novembre 1906 dans le ciel : Santos-Dumont réalise un vol de 220 m et gagne le prix de l’Aéro-Club de France », sur air-journal.fr.
  18. Le Nouvel Aéroplane Santos-Dumont, Journal l'Aérophile, April 1907, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551462k/f102.image
  19. C'est le Prix du kilomètre, remporté en janvier 1908 par farman https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6550620m/f27.image
  20. How to build the famous "Demoiselle" Santos-Dumont's monoplane, Popular Mechanics - june 1910 -https://fr.scribd.com/document/62638091/1-Popular-Mechanics-June-1910
  21. Site anciens-aerodromes.com, page "Crespières -Davron" avec photos, consulté le 25 août 2020.
  22. Site leparisien.fr, article "Santos-Dumont, un dandy aventurier" su 31 octobre 2006", consulté le 28 septembre 2019
  23. « Le retour de Santos-Dumont », La Croix, , p. 1 (lire en ligne).
  24. « Le retour de Santos-Dumont », Les Annales politiques et littéraires, no 2030, , p. 548 (lire en ligne).
  25. Le Temps rapporte pourtant, le , un échange entre Santos-Dumont et le général Vayssière aux termes duquel le premier déclarait mettre volontiers son observatoire à disposition de l'autorité militaire. Cf. « L'observatoire de M. Santos-Dumont », Le Temps, no 19309, , p. 3 (lire en ligne).
  26. Roger Coupal, « Alberto Santos-Dumont est peut-être le véritable père de l'aviation », sur magazineaviation.ca (consulté le )
  27. Cf. film Santos-Dumont, l'homme libre, 2005, d'Eve Cetera et Bernard Chabbert, diffusé par la 5 et la chaine Aerostar TV en 2015.
  28. Les rhabilleurs, « Cartier Santos-Dumont, à l'origine des montres bracelet », sur lesrhabilleurs.com, (consulté le )
  29. Alberto Santos-Dumont est fait commandeur de la Légion d'honneur pour « services exceptionnels rendus à l'aviation », décret du . Voir « Ministère des affaires étrangères », Journal officiel de la République française, , p. 9286 (lire en ligne).
  30. Guillemette Odicino, « “Dilili à Paris”, le nouveau film de Michel Ocelot émerveille le 42e festival d’Annecy », sur telerama.fr, (consulté le )
  31. Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Italie, Gallimard, , 639 p. (ISBN 978-2-07-037692-6), p. 339
  32. « La maison Cartier à travers le temps », sur cartier.fr.
  33. « Timbre de 1973 : Santos Dumont - 1873-1932 », sur phil-ouest.com (consulté le )
  34. « Avenue Santos-Dumont, Bois-d'Arcy 78390 ».
  35. « Alberto Santos-Dumont, Bois-d'Arcy », sur topic-topos.com (consulté en ). Stèle inaugurée le 15/11/2016
  36. site moovitapp, page sur les Itinéraires vers Rue Santos-Dumont à Lyon, consulté le 1er mai 2019
  37. Histoire du lycée Santos-Dumont.
  38. Alberto Harvard University, Dans l'air;, Paris, Charpentier et Fasquelle, (lire en ligne)
  39. https://ia800209.us.archive.org/35/items/myairships00santrich/myairships00santrich.pdf

Annexes

Bibliographie

  • Michel Benichou, Alberto Santos-Dumont - la Demoiselle et la Mort, Éditions Larivière
  • (en-US) Bento S. de Mattos, Santos Dumont and the Dawn of Aviation, AIAA paper # 2004-106, 42nd AIAA Aerospace Sciences Meeting and Exhibit, Reno, Nevada, .
  • (en) Carroll F. Gray, The 1906 Santos-Dumont No. 14bis, World War I Aeroplanes, Issue #194, , p. 4–21.
  • Gérard Hartmann, Les machines volantes de santos-Dumont, https://www.hydroretro.net/etudegh/machines_volantes_santos-dumont.pdf
  • (en-US) Paul Hoffman, Wings of Madness: Alberto Santos Dumont and the Invention of Flight, New York : Hyperion Press, 2003. (ISBN 978-0-7868-6659-5).
  • Jean-Pierre Lefèvre-Garros, Roland Garros. La tête dans les nuages, la vie aventureuse et passionnée d'un pionnier de l'aviation, Ananké/Lefrancq, 2001
  • Revue Icare no 64 Bis, Santos Dumont, Revue De L'aviation Française, 1973
  • Peter Wikeham, Santos-Dumont - L'obsédé de l'aviation, Collection "Le dessous des cartes", Trévise, 1964
  • (en-US) Nancy Winters, Man Flies: The Story of Alberto Santos-Dumont, Master of the Balloon, New York : Ecco Press, 1997. (ISBN 978-0-88001-636-0).

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’aéronautique
  • Portail du Brésil
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.