Sally Ride

Sally Kristen Ride est une astrophysicienne et astronaute américaine, née le à Los Angeles et morte le à San Diego[1].

Sally Ride

Nationalité  Américaine
Sélection Groupe 8 de la NASA, 1978
Naissance
Los Angeles, Californie
États-Unis
Décès
San Diego, Californie
États-Unis
Durée cumulée des missions 14 j 7 h 47 min
Mission(s) Challenger (STS-7)
Challenger (STS-41-G)
Insigne(s)

Troisième femme à être allée dans l'espace, en 1983, et première de son pays, elle a participé en tant que spécialiste de mission aux vols STS-7 et STS-41-G de la navette spatiale américaine. Elle est précédée par deux Soviétiques, Valentina Terechkova (1963) et Svetlana Savitskaïa (1982).

Biographie

Jeunesse

Sally Ride fréquente la Westlake Scol for Girls de Los Angeles. Elle s'intéresse aux sciences et est également une joueuse de tennis classée à un niveau national. Elle entre au Swarthmore College avant d'intégrer l'université Stanford, où elle passe un bachelor en anglais et en physique. Elle obtient ensuite, de la même université, un master en 1975, puis un doctorat (PhD) en physique en 1978, tout en menant des recherches en astrophysique et dans le domaine de la physique des lasers à électrons libres.

Carrière professionnelle

Sally Ride en communication avec les contrôleurs au sol pendant sa mission sur Challenger, 1983.
Kathryn Sullivan et Sally Ride, 1984.

En 1977, Sally Ride fait partie des 8 900 candidats qui répondent à l'annonce de recrutement de la NASA. Celle-ci a décidé d'embaucher le 8e groupe d'astronautes pour les futures missions de la navette spatiale américaine dont le premier vol aura finalement lieu en 1981. L'agence spatiale américaine a ouvert pour la première fois son recrutement aux femmes et Sally Ride fait partie des six femmes qui rejoignent la NASA en . Elle est formée durant un an comme spécialiste de mission. Elle joue le rôle d'interface en tant que capcom Capsule communicator », personnel au sol qui assure les communications) avec les équipages des missions STS-2 et STS-3 de la navette.

Elle est sélectionnée comme spécialiste de mission du vol STS-7 qui décolle le . Elle devient la première américaine et la troisième femme à aller dans l'espace. Au cours de la mission, qui constitue le deuxième vol de la navette Challenger, elle participe au déploiement des satellites de télécommunications ANIK C-2 et PALAPA B-1 et au déploiement puis à la récupération du satellite SPAS-01. La navette atterrit le à la base Edwards.

Sally Ride participe en tant que spécialiste de mission à la mission STS-41-G lancée le . L'équipage de la navette déploie le satellite Earth Radiation Budget Satellite, réalise des observations scientifiques de la Terre avec les équipements de la palette OSTS-3 et la caméra grand format (Large Format Camera) et effectue une démonstration de ravitaillement en vol en hydrazine d'un satellite. La navette se pose le au Centre spatial Kennedy.

En , Sally Ride est désignée comme membre d'équipage de la future mission STS 61-M. Mais l'accident de la navette spatiale Challenger entraine l'annulation du vol. Sally Ride est désignée comme membre de la Commission Rogers chargée par le président de mener l'enquête sur l'accident. Par la suite, elle est nommée à l'état-major de la NASA comme assistante spéciale du directeur de la NASA pour la planification stratégique et à long terme.

Après la NASA

En 1987, Sally Ride quitte la NASA pour travailler au Centre pour la sécurité internationale et le contrôle des armes de l'université Stanford à Palo Alto. Elle reprend ses recherches dans le domaine de l'astrophysique avant de prendre, en 1989, un poste d'enseignant en physique à l'université de Californie à San Diego où elle dirige également l'Institut de l'Espace de Californie. En 2001, elle fonde la Sally Ride Science[2], une société qui a pour objectif d'encourager les enfants du primaire et du secondaire à étudier la science en la rendant amusante et intéressante. Elle dirige cette institution jusqu'en 2012. Elle a écrit cinq livres de vulgarisation scientifique pour les enfants.

Sally Ride est aussi membre de plusieurs commissions scientifiques nationales telles que le Committee of Advisors on Science and Technology du président des États-Unis, la commission spatiale du National Research Council, la commission du Congressional Office of Technology Assessment. Elle fait partie du conseil d'administration de Aerospace Corporation et de la California Institute of Technology.

Le , elle meurt des suites d'un cancer du pancréas à San Diego. Incinérée, ses cendres reposent désormais au Woodlawn Memorial Cemetery à Santa Monica.

Vie privée

Sally Ride a été mariée de 1982 à 1987 à Steven Hawley également astronaute de la NASA.

En 2012, Sally meurt d'un cancer du pancréas dix-sept mois après le diagnostic de cette affection. Ses cendres ont été placées à côté de celles de son père. À la suite de son décès, Tam O'Shaughnessy (en), professeure à l'université d'État de San Diego et avec qui elle avait cosigné plusieurs ouvrages, a révélé avoir été sa compagne pendant vingt-sept ans[3],[4].

Hommages

Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame depuis 1988[5]. Son nom a été donné au site lunaire où se sont écrasées les deux sondes spatiales de la mission GRAIL[6]. Le site internet du moteur de recherche Google lui consacre une série de « Doodle » le [7][source insuffisante].

Elle a été citée par le président Barack Obama durant le discours sur l'état de l'Union le [réf. nécessaire] et une allusion à son nom est utilisée pour nommer le héros du jeu vidéo Mass Effect: Andromeda. Cependant contrairement au nom de famille de Sally, le nom dans le jeu est « Ryder » et non « Ride »[réf. nécessaire].

La marque Lego lui rend hommage en créant une figurine à son image[8].

Notes et références

  1. (en) Denise Grady, « American Woman Who Shattered Space Ceiling », sur nytimes.com, (consulté le ).
  2. Site officiel de la Sally Ride Science.
  3. (en) Tracy Baim, « Astronaut Sally Ride a gay trailblazer », sur tribunedigital-chicagotribune, (consulté le ).
  4. Maëlle Le Corre, « Coming-out posthume de Sally Ride, première Américaine à avoir voyagé dans l’espace », sur yagg, (consulté le ).
  5. (en) « Sally Ride », sur https://www.womenofthehall.org (consulté le ).
  6. (en) « NASA's Grail Lunar Impact Site Named for Astronaut Sally Ride », NASA, .
  7. (en) « Sally Ride’s 64th Birthday » [vidéo], sur google.com (consulté le ).
  8. Kate Sheridan, « LEGO 'Women of NASA' Scientists Are More Popular Than Actual Women Scientists » , sur newsweek.com, (consulté le ).

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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