Sainte-Sève

Sainte-Sève ([sɛ̃tsɛv]) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Ne doit pas être confondue avec la commune Saint-Sève en Gironde

Sainte-Sève

L'église Sainte-Sève.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Morlaix Communauté
Maire
Mandat
Yvon Hervé
2020-2026
Code postal 29600
Code commune 29265
Démographie
Gentilé Saint-Sévistes
Population
municipale
1 030 hab. (2018 en augmentation de 9,11 % par rapport à 2013)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 29″ nord, 3° 52′ 34″ ouest
Altitude Min. 29 m
Max. 121 m
Superficie 9,98 km2
Élections
Départementales Canton de Morlaix
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Sainte-Sève
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Sainte-Sève
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Sève
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Sève
Liens
Site web www.mairiesteseve.com

    Géographie

    Localisation

    La commune de Sainte-Sève est située à proximité (km) de la ville de Morlaix qui est sous-préfecture du département du Finistère. Les habitants se nomment les Saint-Sévistes.

    Carte de la commune.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    De modeste superficie (998 hectares), la commune correspond à un morceau du plateau granitique du Léon légèrement vallonné et d'une altitude moyenne d'une centaine de mètres (121 mètres maximum à la limite sud), le bourg étant à 87 mètres d'altitude. L'altitude s'abaisse toutefois jusqu'à une trentaine de mètres (29 mètres au point le plus bas) dans les deux vallées encaissées qui délimitent la commune : à l'ouest celle de la Coat Toulzac'h, affluent de rive droite de la Penzé, qui sépare Sainte-Sève de Saint-Thégonnec et à l'est celle de la Pennelé, qui se jette dans la Rivière de Morlaix et sépare Sainte-Sève de Saint-Martin-des-Champs.

    Hydrographie

    Ces deux cours d'eau ont permis par le passé l'installation de moulins dont les ruines sont encore visibles (trois au moins sur le tronçon du Coat Toulzac'h qui délimite la commune et un au moins sur la Pennelé)[2]. Le moulin à blé de Pen-ar-Vern était situé à plus d'un kilomètre en aval du moulin Mintric et est resté en activité au moins jusqu'en 1924. Un moulin à papier, abandonné depuis longtemps, portait le même nom[3]. Les limites communales avec Pleyber-Christ au sud et avec Taulé au nord sont artificielles, ne s'appuyant sur aucun élément naturel notable. Un élevage piscicole existe le long du cours du Coat Toulzac'h à Moulin Fontaine Blanche.

    Voies de communication et transports

    Sainte-Sève est traversée par la voie expresse N 12 reliant Rennes à Brest via Morlaix et bénéficie d'un important échangeur qui permet une très bonne desserte routière de la commune et où se greffe un autre axe routier important, la départementale 785, ancienne route nationale (tronçon commun aux axes Roscoff-Lorient et Morlaix-Quimper). Cet échangeur est marqué dans le paysage par un signal visuel important : le château d'eau, de style original, situé à proximité. La voie ferrée Morlaix - Roscoff traverse la partie orientale de la commune, mais celle-ci n'est pas desservie par une gare en raison de la trop grande proximité de Morlaix.

    Le bourg était traditionnellement tout petit, la majeure partie des habitants vivant dans la trentaine de hameaux et fermes isolées qui parsèment le territoire communal. La répartition de l'habitat s'est totalement modifiée ces dernières décennies, plusieurs lotissements liés à la proximité de Morlaix ayant provoqué une forte croissance de la population agglomérée au bourg[4], le dernier grand lotissement en cours en 2010 étant celui de « La Croix »[5].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Sant Segue au XIe siècle, Santseguot en 1128.

    Le nom de la commune en breton est Sant-Seo.

    Francisé en Sant Sev, saint bien masculin, est devenu féminin sous le nom de Sainte Sève.

    Histoire

    Les origines

    Des fouilles de sauvegarde réalisées juste avant l'aménagement de la zone d'activité de « Penprat » ont permis d'y reconnaître une occupation gallo-romaine, vraisemblablement une villa, pendant le Haut Empire[6].

    La commune doit son nom à sainte Sève (ou sainte Sewa), sœur (ou frère car c'était peut-être un homme) de saint Tugdual, qui fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques et non reconnus officiellement par l'église catholique, venus de l'île de Bretagne en Armorique vers le Ve ou VIe siècle. Saint Tugdual aurait construit à cet endroit un monastère en l'honneur de sa sœur (ou frère)[7].

    Selon le « scriptorium de Tréguier »[8], qui date du XIe siècle, Sainte-Sève et Saint-Martin-des-Champs faisaient partie de l'ancien Pagus Daudour qui, au sein de l'évêché de Léon, dépendait du royaume de Domnonée. Un document de 1128 évoque la contestation par le vicomte de Morlaix d'une donation ("tout ce que j'avais comme dîme à Sainte-Sève" écrit le vicomte) faite en faveur des moines de l'abbaye de Marmoutier pour établir un prieuré et un bourg près de Morlaix. Cette donation[9] serait à l'origine de la création de la paroisse Saint-Martin de Morlaix, dont la partie rurale englobait initialement, outre Saint-Martin-des-Champs, le territoire de Sainte-Sève. Le lieu-dit « Trébompé » situé dans cette commune proviendrait d'ailleurs de Pompée, nom de la mère de sainte Sève[10]. Une chapelle disparue honorait sainte Pompée à Trébompé[11].

    Moyen Âge

    Jusqu'à la Révolution française, Sainte-Sève est une trève de Saint-Martin-des-Champs et faisait partie de l'évêché de Léon. Son orthographe a varié au fil du temps : Santsegue (au XIe siècle), Sentseguot (en 1128), Saint Scevoy (en 1598).

    Époque moderne

    Au XVIIe siècle, la châtellenie de Daoudour est subdivisée en deux juridictions : celle de « Daoudour-Landivisiau », dite aussi « Daoudour-Coëtmeur », qui avait son siège à Landivisiau et comprenait Plouvorn et ses trèves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trève de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-Bodénès, Pleyber-Christ, Commana et sa trève de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de « Daoudour-Penzé », qui avait son siège à Penzé et comprenait Taulé et ses trèves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trève de Sainte-Sève[12].

    Le bail consenti en 1748 par la veuve de Guillaume Barazé, sieur de Lannurien, à Ollivier Le Laviec et sa femme Marie Guizien concernant la « métairie noble » de Kerfertou en Sainte-Sève est un bon exemple des usages agricoles de l'époque dans la région[13].

    Les habitants de Sainte-Sève, qui dépendaient alors de la sénéchaussée de Lesneven, ont rédigé un cahier de doléances en 1789[14]. Les deux députés représentant la trève de Sainte-Sève lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le étaient Jean Cloarec et François Messager[15].

    Jacques Cambry évoque très brièvement Sainte-Sève en 1794 ou 1795 : « De Morlaix prenez la route de Brest ; vous traversez la paroisse de Sainte-Sève, alternativement aride et cultivée et vous arrivez à Saint-Thégonnec » écrit-il[16].

    Trois Morlaisiens (Julien Saget, Julien Scouarnec et Olivier Cozic) tuèrent quatre louveteaux près de Penanvern en Sainte-Sève le [17].

    Légende d'une naissance de Napoléon à Sainte-Sève

    Penanvern (ou Penvern).

    Une légende locale[18] prétend que Napoléon Bonaparte soit né et ait passé les premiers mois de sa vie au manoir de Penanvern sur la commune. Le manoir aurait été celui de Louis Charles René de Marbeuf, gouverneur de la Corse et supposé amant de Laëtitia Ramolino, mère de Napoléon, mais en fait le manoir de Penanvern n'appartenait pas à Charles Louis René de Marbeuf à l'époque supposée des faits, mais aux héritiers de sa cousine germaine, Louise Josèphe de Marbeuf.

    Un témoignage tardif du curé de Sainte-Sève en poste entre 1828 et 1847 affirme que Napoléon Bonaparte est né à Sainte-Sève[7]. Le registre des naissances, alors tenu par le clergé, faisant partie de la collection de la Bibliothèque municipale aurait vu une de ses pages déchirée, cependant, si des pages ont bien été arrachées dans le registre des baptêmes et mariages de 1770 (collection communale), il s'agissait de pages vierges. Le registre de la collection départementale, lui, est indemne[19].

    « L'abbé Livinec (...), nommé curé de Sainte-Sève en 1896, il y connut Mme de Cerny[20] (...) qui lui parla plusieurs fois de la naissance de Napoléon. « Elle me dit qu'on l'avait baptisé à Sainte-Sève et qu'on gardait comme reliques au château de Penanvern et le berceau et les vases qui avaient servi à verser l'eau du baptême. Elle me disait avoir vu et ce berceau et ces vases ; elle affirmait aussi très énergiquement qu'elle avait vu plusieurs fois l'acte de baptême ». Elle déclara aussi à M. l'abbé Livinec que, dès l'arrivée de Napoléon III sur le trône, il envoya quelqu'un de la police secrète à Sainte-Sève pour enlever la page compromettante[21]. »

    Edmond Outin[22] affirme que le prénom Napoléon (Nab ab Leon en latin, Na  pour né  à Pol-Léon, ou Né dans l'évêché de Léon) aurait été donné à l'enfant en référence au diocèse du Léon voire à Saint-Pol lui-même.

    Le XIXe siècle

    Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la totalité de la population de 1836, soit 654 personnes, est considérée comme agricole. La répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : 402 ha de terres arables, 422 ha de landes et bruyères, 58 ha de bois, taillis et plantations, 67 ha de prairies naturelles, 21 ha de marais et étangs ; la commune possédait alors 4 moulins en activité. Les paysans de Sainte-Sève cultivaient à l'époque 80 ha d'avoine, 80 ha de froment, 60 ha d'orge, 21 ha de seigle, 32 ha de sarrasin, 8 ha de lin, 1 ha de chanvre, 12 ha de navets, betteraves, carottes et choux (dont 8 ha de navets), 60 ha de trèfle, 20 ha de pommes de terre, 401 ha d'ajonc d'Europe, 28 ha restant en jachère, et élevaient 129 chevaux (33 mâles, 85 juments, 11 poulains), 1 âne, 1 190 bovins (dont 801 vaches), 135 porcs, 197 ovins (40 moutons, 120 brebis, 37 agneaux), 10 caprins (2 boucs et 8 chèvres), 145 poules et 37 coqs, 27 canards, et possédaient 50 ruches à miel[23].

    Une épidémie de choléra, partie de Morlaix, touche Sainte-Sève, ainsi que les communes avoisinantes, en 1854 : elle ne provoque toutefois que trois décès (contre 532 à Morlaix par exemple) dans la commune entre le 10 et le [24].

    Un rapport du Conseil général du Finistère indique en que Sainte-Sève fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles[25].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Sainte-Sève porte les noms de 18 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[26].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Sainte-Sève porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[26].

    François Trévien, un agriculteur de Pénarven, et son employé André Corvez, qui cachaient quatre résistants du « bataillon d'Ornano » (Marcel Le Berre, René Morvan, Hervé Ollivier et Jacques Ollivier), qui faisait partie du maquis FFI de Saint-Laurent en Plouégat-Guérand, furent, en raison d'une dénonciation, arrêtés par la Feldgendarmerie qui cerna la ferme, condamnés à mort par un tribunal allemand comme francs-tireurs le et fusillés le même jour en un lieu inconnu, probablement dans les Côtes-du-Nord. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés[27]. Jean Louis Quéguiner est mort en captivité en Allemagne.

    L'après-Seconde-Guerre-mondiale

    Après un long déclin lié à l'exode rural, la commune a retrouvé dans les dernières décennies un dynamisme lié à la proximité de Morlaix et à sa bonne desserte routière (l'échangeur de Pen ar Prat sur la voie express RN 12 comprend une bretelle desservant Sainte-Sève).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 2008 Yvon Hervé PS   Instituteur.
    mars 2008 septembre 2015
    (démission)
    Gilbert Michel PS Employé
    13 décembre 2015[28]   Yvon Hervé[29] PS   Déjà maire entre 1971 et 2008.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

    En 2018, la commune comptait 1 030 habitants[Note 1], en augmentation de 9,11 % par rapport à 2013 (Finistère : +0,86 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    523475511575616630654722705
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    684700697674685609604598623
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    642651573505529455443394388
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    347318525745842787852867979
    2018 - - - - - - - -
    1 030--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commentaire : La population de la commune a régulièrement augmenté pendant la première moitié du XIXe siècle, atteignant un premier pic démographique en 1846 avec 722 habitants (+ 247 habitants en 46 ans). Après une courte période de stagnation au milieu du XIXe siècle, la population décline de manière très importante en raison d'un fort exode rural pendant plus d'un siècle entre 1861 et 1968, perdant 382 habitants en 105 ans, soit près de 55 % de sa population de 1861. À partir de 1968, la proximité de Morlaix provoque un net phénomène de périurbanisation (de nombreux lotissements transforment la commune en village-dortoir) qui explique une forte augmentation de la population communale : + 549 habitants en 39 ans, la commune dépassant désormais largement son premier maximum démographique de 1846. Cet essor récent de ces dernières décennies a toutefois connu un fléchissement temporaire pendant l'intervalle intercensitaire 1990-1999, en raison des graves difficultés économiques de la ville-centre, Morlaix, pendant cette période.

    Alors que Sainte-Sève connaissait par le passé un déficit naturel (12 décès pour 4 naissances en 1999 par exemple), depuis l'an 2000, la commune connaît chaque année un excédent naturel (entre 2000 et 2008, en 8 ans donc, la commune a enregistré 97 naissances pour seulement 46 décès, ce qui s'explique par le rajeunissement de la population consécutif à la création de plusieurs lotissements. La commune connaît également depuis une trentaine d'années une importante immigration nette, sauf pendant la période précitée entre 1990 et 1999 liée à la crise morlaisienne.

    La densité de la population communale s'élève désormais à 100 habitants par km2.

    Évolution du rang démographique

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[34] 1975[34] 1982[34] 1990[34] 1999[34] 2006[35] 2009[36] 2013[37]
    Rang de la commune dans le département 266 226 191 187 201 197 200 192
    Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

    En 2017, Sainte-Sève était la 181e commune du département en population avec ses 1 016 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Brasparts (180e avec 1 024 habitants) et devant Guimiliau (182e avec 1 009 habitants).

    Vie locale

    Bibliothèque du Finistère pour le pays de Morlaix.

    Une salle des Sports a été inaugurée en 2001.

    Sainte-Sève compte un club de football qui évolue sur le terrain de Kerprigent, aussi surnommé Théâtre des rêves.

    L'équipe première évolue en D2 de district pour la saison 2018-2019, l'équipe B et l'équipe C évoluant en D4.

    Le club présidé par Yvon Lainé, entrepreneur morlaisien, joue habituellement en bleu et blanc. Ainsi, les joueurs sont surnommés Les Blues.

    Depuis 2011, la commune héberge Zic à San Seo, festival de musiques amateur, dont la quatrième édition s'est déroulée le sur la prairie de Kerprigent. Ce festival est proposé et organisé par le Foyer des Jeunes et d'Éducation Populaire de Sainte-Sève, qui est la plus grosse association de la commune en nombre d'adhérents.

    Économie

    La zone d’activités de Penprat[38], à proximité immédiate de l'échangeur de Sainte-Sève, prise en charge par Morlaix Communauté depuis 2003 s'étend sur une vingtaine d'hectares.

    Un seul commerce d'épicerie-bar-tabac « Chez Charles » est proposé aux habitants de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L’église Sainte-Sève date de 1753. Elle est de plan rectangulaire avec deux chapelles latérales. Son clocher a été détruit par la foudre en et reconstruit en 1955.
      • Le maître-autel date du XVIIIe siècle : deux panneaux d'un retable du XVIIe siècle représentent la Cène et le Lavement des pieds sont classés par les Monuments historiques.
      • L'église contient des statues de sainte Sève et de son frère saint Tugdual, toutes deux du XVIe siècle[39] ainsi qu'une statue de sainte Pompée dénommée aussi sainte Koupaia ou Coupaia[40] (la mère de sainte Sève) et une boîte aux saintes huiles datée de 1741[41].
      • Une Vierge à l’Enfant du premier quart du XVIe siècle en bois polychrome est classée Monument historique depuis 1958[42].
      • L'église possède aussi un ciboire du premier quart du XVIIe siècle[43] et un calice en argent doré du XVIIIe siècle également classés[44].
    • Plusieurs anciennes chapelles ont disparu : chapelle de la Fontaine blanche (1727), chapelle Sainte-Pompée (à Trébompé), chapelle Saint-Marc, chapelle de Pen-an-Vern, chapelle de Penvern.
    • La croix de Roc’h-Glaz date du Moyen Âge.
    • Le manoir de Kervéguen (XVIIIe siècle). Propriété privée, il est fermé au public.
    • Le manoir du Grand-Plessis (XVIe – XVIIe siècles). Propriété privée, il est fermé au public.
    • Le manoir de Penanvern (ou Penvern[45]) où serait peut-être né Napoléon Bonaparte est inscrit aux Monuments historiques par arrêté du . Du manoir subsistent deux grands corps de bâtiments en équerre, flanqués à l'arrière de deux pavillons, dont l'un, en échauguette, repose sur un encorbellement historié. Un escalier de granit conduit, en treize marches, à un premier palier. Sept marches identiques prolongent l'escalier jusqu'au second palier limité par une balustrade en bois. La porte du manoir, voûtée en plein cintre, est surmontée d'un fronton triangulaire. Les autres ouvertures sont modernes[46]. Propriété privée, il est fermé au public.
    • Les restes du manoir de Fontaine-Blanche (XVIIe siècle).
    • Le manoir de Kerret (disparu).

    Patrimoine naturel

    Quelques bois subsistent, particulièrement sur les versants pentus des deux vallées précitées.

    La commune dispose d’un plan d’eau où se déroule un événement local, la « fête du plan d’eau ».

    La commune est assez proche du parc naturel régional d'Armorique (une dizaine de kilomètres) ainsi que du littoral de la Manche (Carantec est la station balnéaire la plus proche).

    Livre

    • Yvon Hervé, Itinéraire d'un hussard de la République (souvenirs du maire qui fut aussi instituteur à Sainte-Sève à partir de 1964).

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Sainte-Sève sur Géoportail, consulté le 7 avril 2018.
    2. Carte au 1/25000e de l'IGN 0616 ouest Morlaix
    3. http://ancetresmeuniers.free.fr/moulins/moulins-divers/planpav.html
    4. « Vue satellite Sainte-Sève 29600 », sur www.monpatelin.fr
    5. « Lotissement de la Croix. Réception des travaux », sur Letelegramme.info, Le Télégramme, (consulté le ).
    6. http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2009-BR-0001&q=sdx_q0&recherche=listDocPredef
    7. « Sainte-Sève : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Morlaix) », sur www.infobretagne.com
    8. « scribd.com/doc/2348390/le-scri… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    9. H. Guillotel, "Les vicomtes de Léon aux XIe et XIIe siècles", dans "Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne", tome 51, 1971, pages 47-48
    10. A. De la Borderie, "Saint Tugdual : Texte des trois Vies (Vita) les plus anciennes de ce saint et de son très ancien office, publié avec notes et commentaire historique », dans "Mémoires de la Société archéologique des Côtes-du-Nord", 2e série, t. 2 (1886-1887), p. 99
    11. "Bulletins et mémoires", Société d'émulation des Côtes-du-Nord, Saint-Brieuc, tome L, 1912, lire en ligne
    12. Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomté ou principauté de Léon, "Revue de Bretagne et de Vendée", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f108.image.r=Daoudour?rk=21459;2
    13. http://ancetresmeuniers.free.fr/genealogie/laviec/bail-laviec-kfertrou.html
    14. Henri Sée, La Révolution française, Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, tome 47, juillet-décembre 1904, lire en ligne
    15. J. Madival et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises" , imprimé par ordre du Corps législatif. 1re série, 1787-1799, lire en ligne
    16. Jacques Cambry, "Voyage dans le Finistère, ou état de ce département en 1794 et 1795"
    17. François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1)
    18. Rapportée notamment par Gwenc'hlan Le Scouëzec dans son Guide de la Bretagne, Coop Breizh, Spézet, 1997, (ISBN 2-84346-026-3)
    19. Patricia Gaudé et Didier Rousvoal, Le lien, Revue du Centre Généalogique du Finistère, no 111, septembre 2009
    20. Elvire de Pressac, comtesse de Cerny (née le à Roscoff, décédée à Plougasnou le au château du Rhun où elle habitait), auteur de Contes et légendes de Bretagne 1856-1898 et Saint-Suliac et ses traditions : contes et légendes d'Ille-et-Vilaine.
    21. "Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche" n° 144 du 8 janvier 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k273413m/f2.zoom.r=Plougasnou.langFR
    22. Edmond Outin, Napoléon fils du comte Marbeuf (2006)
    23. Jean-Marie Éléouet, " Statistique agricole générale de l'arrondissement de Morlaix", imprimerie de J.-B. Lefournier aîné (Brest), 1849, consultable lire en ligne
    24. Henri Monod, Le choléra (Histoire d'une épidémie − Finistère 1885-1886), Morlaix, 1892 lire en ligne
    25. Rapport présenté au Conseil général du département du Finistère par Gilbert Le Guay, session d'août 1880, lire en ligne
    26. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org
    27. « Comité pour l'Etude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord », sur cerp22.free.fr (consulté le ).
    28. « Sainte-Sève.  Yvon Hervé élu maire », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    29. « Sainte-Sève. Yvon Hervé élu maire », sur Le Telegramme,
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    34. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. http://www.agglo.morlaix.fr/fr/les-domaines-d-actions/economie/actualites.php?op=detail&id=755 « Copie archivée » (version du 5 décembre 2008 sur l'Internet Archive)
    39. Christiane Prigent, Pouvoir ducal, religion et production artistique en Basse-Bretagne (1350-1575), Maisonneuve et Larose, 1995, (ISBN 2-7068-1037-8).
    40. « Sainte Koupaia », sur cef.fr (consulté le ).
    41. Notice no PM29001081, base Palissy, ministère français de la Culture
    42. Notice no PM29001078, base Palissy, ministère français de la Culture
    43. Notice no PM29001079, base Palissy, ministère français de la Culture
    44. Notice no PM29001082, base Palissy, ministère français de la Culture
    45. Le Françoise Le Segaler, dame de Penvern, épouse Guy de Coëtlosquet, seigneur du Coëtlosquet en Plounéour-Ménez
    46. Notice no PA00090440, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • A. Dagnet, Coins de Bretagne: Sainte-Sève près de Morlaix, L'Hermine, tome XLIV, pages 184-186 (ouvrage antérieur à 1912).

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du Finistère
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.