Saint François d'Assise (Messiaen)

Saint François d'Assise, Scènes Franciscaines, est un opéra en trois actes et huit tableaux d'Olivier Messiaen (poème et musique). L'auteur commença le poème en 1975, à la suite d'une commande d'opéra de Rolf Liebermann pour l'Opéra de Paris. La musique fut écrite de 1975 à 1979, l'orchestration et la copie des huit partitions d'orchestre des huit tableaux furent réalisées de 1979 à 1983.

Pour le personnage évoqué, voir François d'Assise.
François d'Assise prêchant aux oiseaux (d'après les Fioretti) Giotto

Sujet et recherches

L'opéra porte en sous-titre : Scènes Franciscaines. S'agissant d'hagiographie, le choix de saint François d'Assise s'est vite imposé au croyant et à l’ornithologue qu’était Messiaen : « Il est le saint qui ressemble le plus au Christ » et « il parlait aux oiseaux ». Pendant la période de gestation de l'œuvre, Messiaen fit de nombreuses recherches, d'une part sur l'iconographie des représentations religieuses, il étudia les fresques de Giotto à la Basilica di San Francesco à Assise, les tableaux de Fra Angelico au Musée San Marco à Florence, d'autre part en ornithologie, ce qui le conduisit de l'Italie à la Nouvelle-Calédonie pour étudier des chants d'oiseaux exotiques[1].

Productions

Création

La création eut lieu le à l'Opéra de Paris (Palais Garnier), avec Christiane Eda-Pierre (l'Ange), José Van Dam (Saint François), Kenneth Riegel (le Lépreux), Michel Philippe (Frère Léon), Georges Gautier (Frère Massée), Michel Sénéchal (Frère Elie), Jean-Philippe Courtis (Frère Bernard), les Chœurs et l'Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris (chef des chœurs : Jean Laforge), sous la direction de Seiji Ozawa, dans une mise en scène de Sandro Sequi, avec des décors et costumes de Giuseppe Crisolini-Malatesta.

Productions ultérieures

Après la création, l'opéra ne fut pas produit sur scène pendant une décennie.

La seconde production prit place en 1992 au Festival de Salzbourg (à la Felsenreitschule), mise en scène par Peter Sellars, avec Esa-Pekka Salonen à la direction de l'Orchestre philharmonique de Los Angeles ; cette production fut reprise à nouveau en 1998, au même festival de Salzbourg.

Suivirent des productions à l'Opéra de Leipzig (1998) et au Deutsche Oper Berlin (2002). La première américaine prit place au San Francisco Opera en 2002. Depuis, l'opéra a été présenté sur scène à la Ruhrtiennale (de) à la Jahrhunderthalle à Bochum (2003), à l'Opéra Bastille à Paris (2004), au Théâtre de musique d'Amsterdam (2008) et à l'Opéra d’État de Bavière) à Munich (2011). La production de la RuhrTriennale fur aussi jouée à l'Arena de Madrid (Espagne) in 2011.

Distribution et voix

  • l'Ange  : soprano ;
  • l'Ange (dansé) ;
  • Saint François  : baryton ;
  • le Lépreux  : ténor ;
  • Frère Massée  : ténor ;
  • Frère Elie  : ténor ;
  • Frère Léon  : baryton ;
  • Frère Bernard  : basse.

Matériel sonore

Voici la composition chorale et instrumentale, telle que donnée par le compositeur, avec certaines indications précises d'emplacement.

  • 1 - Bois :

3 piccolos, 3 flûtes, 1 flûte en sol, 3 hautbois, 1 cor anglais, 2 petites clarinettes en mi bémol, 3 clarinettes en si bémol, clarinette basse, clarinette contrebasse, 3 bassons, 1 contrebasson.

  • 2 - Claviers :

Xylophone, xylorimba, marimba, glockenspiel, vibraphone.

  • 3 - Cuivres :

1 petite trompette en ré, 3 trompettes en ut, 6 cors en fa, 3 trombones, 2 tubas, 1 tuba contrebasse.

  • 4 - Ondes :

3 ondes Martenot, placées à des endroits différents pour obtenir des effets d'espace. La première onde Martenot est dans une loge d'avant-scène, à gauche du chef, côté premiers violons. La seconde est dans une loge d'avant-scène, à droite du chef, côté violoncelles. La troisième est dans une fosse d'orchestre, devant le chef.

  • 5 - Chœur :

Chœur mixte de 150 personnes (sur la scène): 15 premiers sopranos, 15 seconds sopranos, 15 mezzos, 15 premiers contraltos, 15 seconds contraltos, 15 premiers ténors, 15 seconds ténors, 15 barytons, 15 premières basses, 15 secondes basses.

  • 6 - Cordes :

16 premiers violons, 16 seconds violons, 14 altos, 12 violoncelles, 10 contrebasses.

  • 7 - Percussions :

I : Premier jeu de cloches tubes, premiers claves, héliophone, caisse claire. II : Premier triangle, seconds claves, 6 temple blocks, très petite cymbale, petite cymbale, cymbale suspendue. III : Second triangle, troisièmes claves, wood-block, fouet, une paire de maracas, reco-reco, glass chimes, shell chimes, wood chimes, tambour de basque, 3 gongs. IV : troisième triangle, quatrièmes claves, jeu de crotales, grande cymbale suspendue, cymbale suspendue, tom moyen, tom grave, 3 tam-tams. V : second jeu de cloches tubulaires, tôle, cinquièmes claves, géophone, grosse caisse.

Le livret

Messiaen s'est inspiré de l'Écriture Sainte, de ses souvenirs ornithologiques, des écrits de saint François lui-même, notamment le Laudes Creaturarum (Cantique des Créatures), des Fioretti (Anonyme, XIVe siècle), des Considérations sur les Stigmates. L'axe dramatique de l'œuvre se situe exclusivement dans la progression de la Grâce de saint François. Il en résulte une certaine concision hagiographique, Messiaen n'a pas retenu les frasques de jeunesse de François, ce qui lui fut reproché par la suite. Il a répondu lors d'un entretien à Claude Samuel que les péchés de Saint François ne présentaient pas un intérêt pour l'opéra. « J'ai supprimé beaucoup de choses pour ne prendre que les grandes lignes de mon sujet. J'ai toujours préféré choisir ce qui pouvait contenir du merveilleux, de la couleur et des chants d'oiseaux. Il ne sera donc pas question ici de Pierre Bernadone, de la rédaction de la Règle Franciscaine, de la Grande Sainte Claire, et du célèbre loup de Gubbio[2]. »

Argument

L'action se situe en Italie au XIIIe siècle.

Acte I

Scène 1 :

  • La Croix

Saint Francois explique à Frère Léon que par amour pour le Christ, il doit endurer patiemment toutes ses contradictions, toute sa souffrance, et que cela est la « Joie parfaite ».

Scène 2 :

  • Les Laudes

Après la récitation des mâtines par les Frères, saint François, resté seul, demande à Dieu de lui faire rencontrer un lépreux et de l'aimer.

Scène 3 :

  • Le Baiser au Lépreux

Dans une léproserie, un lépreux repoussant, couvert de pustules, proteste violemment contre sa maladie. Saint François entre, et s'asseyant à ses côtés, lui parle doucement. Un Ange apparaît à la fenêtre et dit : « Lépreux, ton cœur t'accuse mais Dieu est plus grand que ton cœur. » Troublé par sa voix douce et par la bonté de saint François, le lépreux est pris de remords de s'être emporté. Saint François embrasse le lépreux. Miracle ! Le lépreux est guéri. Le lépreux danse de joie. Plus que la guérison du lépreux, c'est cette élévation de la Grâce qui fait exulter saint François, son triomphe sur lui-même.

Acte II

la Fauvette à tête noire, un des thèmes musicaux accompagnant Saint François

Scène 4 :

  • L'Ange Voyageur

Sur un sentier forestier de La Verna, un ange apparaît sous les traits d'un voyageur. Il frappe à la porte du monastère, produisant un son énorme qui symbolise l'irruption de la Grâce. Le frère Massée ouvre la porte. L'Ange pose à Frère Elias une question sur la Prédestination. Ce dernier refuse de répondre et repousse l'Ange à l'extérieur. L'Ange frappe à nouveau à la porte et pose la même question à Frère Bernard qui répond avec beaucoup de sagesse. L'Ange parti, Frère Bernard et Frère Massée se regardent et Frère Bernard fait observer : « Peut-être était-ce un ange ?... »

Scène 5 :

  • l'Ange Musicien

l'Ange apparaît à Saint François et lui donne un avant-goût de félicité céleste, lui jouant un air sur sa viole. Cet air est si plaisant que Saint François défaille.

Scène 6 :

  • Le Prêche aux oiseaux

À Assise, aux Carceri, un grand chêne au printemps avec beaucoup de chants d'oiseaux, Saint François, suivi de Frère Massée, prêche un sermon aux oiseaux et les bénit solennellement. Les oiseaux répondent en un grand chœur dans lequel on entend non seulement les oiseaux d'Ombrie, en particulier la Fauvette à tête noire, oiseau typique des Carceri, mais aussi des oiseaux d'autres pays, comme l'Ile des Pins, proche la Nouvelle-Calédonie.

Acte III

Scène 7 :

  • Les Stigmates

A La Verna, de nuit, dans une caverne au-dessous d'un rocher surplombant, Saint François est seul. Une grande Croix apparaît. On entend la voix du Christ, symbolisée par un chœur, presque continuellement. Cinq flèches de rayons lumineux de la Croix frappent successivement les deux mains, les pieds et le côté droit de Saint François, en un son aussi puissant que celui qui accompagna les coups de l'Ange à la porte du Monastère. Ces cinq blessures, qui rappellent les cinq blessures du Christ, sont la confirmation divine de la sainteté de Saint François.

Scène 8 :

  • La Mort et La Nouvelle Vie

Saint François meurt, allongé au sol. Tous les Frères l'entourent. Il dit adieu à tous ceux qu'il a aimés et chante le dernier verset de son Cantique du Soleil, le verset de « notre Sœur la Mort physique ». Les Frères chantent le Psaume 141. L'Ange et le Lépreux viennent à Saint François pour le conforter. Saint François prononce ses derniers mots : « Seigneur ! La musique et la poésie m'ont mené vers Toi ! En défaut de Vérité [...] m'éblouissent pour toujours par Ton excès de Vérité... » Il meurt. Les cloches sonnent. Tout disparaît. Tandis que le chœur chante la Résurrection, un rayon de lumière illumine l'endroit où précédemment le corps de Saint François gisait. La lumière croît, jusqu'à en devenir aveuglante et insupportable. Le rideau tombe.

Les personnages et leurs thèmes

Chaque personnage est pourvu d'un ou de plusieurs thèmes et d'un chant d'oiseau.

L'Ange
C'est précisément cette image d'Ange dans l'Annonciation de Fra Angelico (Musée Saint Marc, Florence), qui inspira Messiaen pendant la composition de son opéra[3]

L'Ange a plusieurs thèmes :

  • des ensembles de 7 flûtes faisant des permutations d'accords ;
  • des appels de hautbois et petite clarinette dans l'aigu, style Nô japonais ;
  • des accords fortissimo avec leurs harmoniques ;
  • un thème mélodique en mode deux ;
  • un thème mélodique et harmonique en mode trois, attaché à ces mots : « Mais Dieu est plus grand que ton cœur » ;
  • le chant de la Gerygone, petite fauvette à ventre jaune de l'île des Pins, près de la Nouvelle-Calédonie, joué par les piccolos, le xylophone, le glockenspiel. Ce chant d'oiseau annonce et précède toutes les apparitions de l'Ange.
Saint François

Saint François a plusieurs thèmes :

  • un thème mélodique confié aux violons, qui revient chaque fois qu'il est en scène ;
  • un thème harmonique qui oppose un cluster à un accord de trombones, et qui intervient seulement dans les moments où Saint François chante avec solennité ;
  • un thème de Décision, saut de double octave descendant, énergique ;
  • un thème de Joie ;
  • le chant de la Capinera (Fauvette à tête noire), oiseau type des Carceri, à Assise, dont les strophes interrompent souvent Saint François dans le sixième tableau.
Le lépreux
Messiaen souhaitait que le personnage du lépreux ressemble à celui de ce tableau : détail du retable d'Issenheim, Tentation de St Antoine, M.Grünewald

A pour thème un rythme dochmiaque, méchant, agité, qui se transformera en danse de joie à la fin du troisième tableau, et reviendra pour la lumière finale, au moment du chant de la Résurrection, dans le huitième et dernier tableau.

Frère Léon

Frère Léon a pour thème sa propre chanson : « J'ai peur, j'ai peur sur la route... ».

Frère Massée

Frère Massée a un thème mélodique très simple et très pur, soutenu par des accords à renversements transposés.

Frère Élie

Frère Élie est accompagné, de façon assez caricaturale, par des glissendos des trombones et des cordes, par le Notou, oiseau de Nouvelle-Calédonie, et par les rythmes acidulés de la Rousserolle Effarvatte.

Frère Bernard

Frère Bernard a un thème mélodique joué par les cors et les cordes, il est souvent interrompu par Philemon (oiseau moine) de l'île des Pins, confié à l'ensemble des bois.

Références ornithologiques

Messiaen a intégré dans son opéra plus d'une trentaine de chants d'oiseaux qu'il a observés et notés au cours de ses nombreux voyages à travers le monde, et auxquels il attribue un ou plusieurs instruments :

Le Faucon crécerelle annonce l'arrivée de l'Ange à Saint François (5e tableau)
L'Oiseau-lyre est entendu à l'Onde Martenot
Nom des oiseaux Lieu d'observation et de notation Intervention dans l'opéra, instrument correspondant
1 Capinera (Fauvette à tête noire) Carceri, Assise 6e tableau
2 Rouge-gorge Carceri, Assise
3 Troglodyte Carceri, Assise
4 Grive draine Bevagna, Ombrie
5 Alouette des champs
6 Merle noir
7 Grive musicienne
8 Fauvette des jardins
9 Rossignol
10 Loriot
11 Linotte
12 Coucou
13 Pigeon ramier
14 Tourterelle
15 Rousserolle effarvatte réservée à Frère Élie
16 Faucon crécerelle 5e tableau, avertit Saint François de l'arrivée de l'Ange
17 Fauvette passerinette Galeria, Corse
18 Roselin cramoisi Suède
19 Merle bleu Delphes, Grèce 3e tableau, fin de la danse du Lépreux (3 xylos)
20 Chouette chevêche 1er tableau, parabole de Saint François
21 Chouette hulotte début du 7e tableau
22 Eopsaltria (Rossignol à ventre jaune) Île des pins 6e tableau
23 Philemon (oiseau-moine) Île des pins 6e tableau, accompagne souvent Frère Bernard, ensemble des Bois
24 Gérygone(Fauvette à ventre jaune) Île des pins Précède toutes les apparitions de l'Ange, piccolos, xylophone, glockenspiel
25 Gammier Île des pins 6e tableau
26 Traquet à tête grise Maroc
27 Téléphone Tschagra Maroc
28 Notou Nouvelle-Calédonie
29 Zostérops Nouvelle-Calédonie
30 Oiseau-lyre Australie Ondes Martenot, 5e tableau
31 Hôaka (Bruant à tête grise) Japon
32 Fukuro (Chouette de l'Oural) fin du 3e tableau
33 Uguisu (Bouscarle du Japon) Nikko
34 Hototoguisu (petit coucou à tête grise) Karuizawa
le Rossignol à ventre jaune, de l'île des Pins, que l'on entend dans le 6e tableau.

Discographie

  • José van Dam (Saint François), Christiane Eda-Pierre (l'Ange), Kenneth Riegel (le Lépreux), Michel Philippe (Frère Léon), Georges Gautier (Frère Massée), Michel Sénéchal (Frère Élie), Jean-Philippe Courtis (Frère Bernard), Chœurs et Orchestre de l'Opéra de Paris, direction Seiji Ozawa - enregistrement public des 6 et au Théâtre National de l'Opéra de Paris, lors de la création mondiale, Éditions CYBELIA, CY 833-834-835-836 (1998).
  • José van Dam (Saint François), Dawn Upshaw (l'Ange), Chris Merritt (le Lépreux), Arnold Schoenberg Chor, Hallé Orchestra, direction Kent Nagano, Deutsche Grammophon (1999).
  • Rod Gilfry (Saint François), Camilla Tilling (l'Ange), Hubert Delamboye (le Lépreux), Henk Neven (Frère Léon), Tom Randle (Frère Massée), Donald Kaasch (Frère Élie), Hague Philharmonic Orchestra, Nederlandse Opera Choor, direction Ingo Metzmacher, mise en scène Pierre Audi, réalisation Misjel Vermeiren, enregistrement public mai- au Musiektheater Amsterdam, Opus Arte - DVD, OA1007D (2009).

Bibliographie

  • Vincent Benitez, Pitch Organization and Dramatic Design in »Saint François d'Assise« of Olivier Messiaen, PhD. Diss. Indiana University, Bloomington/IN 2001.
  • Vincent Benitez, Messiaen and Aquinas, in: Andrew Shenton (éd.), Messiaen the Theologian, Farnham/Burlington/VT (Ashgate) 2010, pp. 101-126.
  • Anette Bossut, Répétition et variation dans le livret »Saint Françoise d'Assise« d'Olivier Messiaen, in: Biancamaria Brumana/Galiano Ciliberti (éds.), Musica e immagine. Tra iconografia e mondo dell'opera. Studi in onore di Massimo Bogianckino, Firenze (Olschki) 1993, pp. 233-242.
  • Siglind Bruhn, Messiaen's Interpretations of Holiness and Trinity: Echoes of Medieval Theology in the Oratorio, Organ Meditations, and Opera, Hillsdale/NY (Pendragon) 2008.
  • Siglind Bruhn, Traces of a Thomistic »De musica« in the Compositions of Olivier Messiaen, in: Logos. A Journal of Catholic Thought and Culture 11/2008, pp. 16-56.
  • Christopher Dingle, Frescoes and legends: the sources and background of »Saint François d'Assise«, in: Christopher Dingle (éd.), Olivier Messiaen: Music, Art and Literature, Aldershot (Ashgate) 2007, pp. 301-322.
  • Robert Fallon, Two paths to paradise: reform in Messiaen's »Saint François d'Assise«, in: Robert Sholl (éd.), Messiaen Studies, Cambridge (CUP) 2008, pp. 206-231.
  • Camille Crunelle Hill, The Synthesis of Messiaen's Musical Language in his Opera »Saint François d'Assise«, Diss. University of Kentucky, Lexington/KY 1996.
  • Peter Hill/Nigel Simeone, Messiaen, New Haven/CT (Yale University Press) 2005.
  • Ute Jung-Kaiser (éd.), »Laudato si, mi Signore, per sora nostra matre terra«. Zur Ästhetik und Spiritualität des »Sonnengesangs« in Musik, Kunst, Religion, Naturwissenschaft, Literatur, Film und Fotografie, Bern (Peter Lang) 2002.
  • Theo Hirsbrunner, Olivier Messiaen. Leben und Werk, Laaber (Laaber) 1988, 2ième édition 1999.
  • Theo Hirsbrunner, Der »Sonnengesang« in Olivier Messiaens Oper »Saint François d'Assise«, in: Ute Jung-Kaiser (éd.), »Laudato si, mi Signore, per sora nostra matre terra«. Zur Ästhetik und Spiritualität des »Sonnengesangs« in Musik, Kunst, Religion, Naturwissenschaft, Literatur, Film und Fotografie, Bern (Peter Lang) 2002, pp. 211-218.
  • Stefan Keym, Farbe und Zeit ─ Untersuchungen zur musiktheatralen Struktur und Semantik von Olivier Messiaens »Saint François d'Assise«, Hildesheim (Olms) 2002.
  • Stefan Keym, »The art of the most intensive contrast«: Olivier Messiaen's mosaic form up to its apotheosis in »Saint François d'Assise«, in: Robert Sholl (éd.), Messiaen Studies, Cambridge (CUP) 2008, pp. 188-205.
  • Stefan Keym/Peter Jost (éds.), Olivier Messiaen und die »französische Tradition«, Köln (Dohr) 2013.
  • Aloyse Michaely, Die Musik Olivier Messiaens. Untersuchungen zum Gesamtschaffen, Hamburg (Dieter Wagner) 1987.
  • Aloyse Michaely, Olivier Messiaens »Saint François d'Assise«. Die musikalisch-theologische Summe eines Lebenswerkes, Frankfurt (Stroemfeld) 2006.
  • Claude Samuel, Musique et couleur. Nouveaux entretiens avec Olivier Messiaen, Paris (Belfond) 1986.
  • Andrew Shenton (éd.), Messiaen the Theologian, Farnham/Burlington/VT (Ashgate) 2010.
  • Richard Taruskin, Sacred Entertainments, in: Cambridge Opera Journal 15/2003, pp. 109-126.

Articles connexes

Liens externes

Actualité, représentation le 31/10/08 à Paris de l'opéra en version de concert

Sources

Références

  1. Serge Occhietti, Saint François d'Assise, opéra d'Olivier Messian (Le Polyscope, 12 décembre 2008)
  2. livret du cd Cybelia
  3. « ...J'ai choisi, à Florence, parmi les fresques et retables de Fra Angelico, un ange extraordinaire, dont le portrait m'a hanté pendant toute la composition de mon ouvrage. » Olivier Messiaen, extrait du livret du cd de l'opéra, disque Cybelia, ci-dessus référencé.
  • Portail de la musique
  • Portail de la musique classique
  • Portail de l’opéra
  • Portail du catholicisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.