Saint-Valery-sur-Somme

Saint-Valery-sur-Somme[Note 1] (/sɛ̃.val.ʁi.syʁ.sɔm/[1]) est une commune française située dans le département de la Somme et dans la région des Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Valery (homonymie).

Saint-Valery-sur-Somme
De haut en bas, de gauche à droite : vue du Quai-Digue nord ; la place du Jeu de Battoirs ; la rue des Moulins ; la porte de Nevers ; la chapelle des Marins ; l'église Saint-Martin ; la gare-ville ; la plage ; panorama sur la baie de Somme.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CA de la Baie de la Somme
Maire
Mandat
Daniel Chareyron
2020-2026
Code postal 80230
Code commune 80721
Démographie
Gentilé Valericains
Population
municipale
2 491 hab. (2018 )
Densité 237 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 11′ 20″ nord, 1° 37′ 50″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 43 m
Superficie 10,5 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Valery-sur-Somme
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Abbeville-2
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Valery-sur-Somme
Géolocalisation sur la carte : Somme
Saint-Valery-sur-Somme
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Valery-sur-Somme
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Valery-sur-Somme
Liens
Site web www.saint-valery-sur-somme.fr

    Elle fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime depuis 2020.

    Saint-Valery-sur-Somme est l'un des trois ports de la baie de Somme, avec Le Crotoy et Le Hourdel (commune de Cayeux-sur-Mer).

    Géographie

    Localisation

    Située sur l'estuaire de la Somme, Saint-Valery est bâtie sur un promontoire qui domine la baie de Somme et se trouvait vraisemblablement au Moyen Âge à l'extrémité de chenaux traversables à gué depuis Le Crotoy.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géomorphologie et relief

    Saint-Valery est située sur un promontoire qui domine l'estuaire de la Somme.

    Hydrographie

    Saint-Valery est située sur l'estuaire de la Somme.

    L'Amboise, petit affluent de la rive gauche de la Somme, se jette dans la baie au sud de Saint-Valery. Le Drancourt est un petit affluent de la rive droite de l'Amboise.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest et sud-ouest.

    Risques naturels

    La commune présente un risque de submersion marine[2].

    Voies de communication et transports

    • Voies routières : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[3].
    • Voies ferrées : ancien chemin de fer économique  dénommé ainsi parce que doté de la voie métrique, moins coûteuse en ouvrages d'art que la voie normale  le chemin de fer de la baie de Somme relie Saint-Valery à Noyelles-sur-Mer et Saint-Valery à Cayeux-sur-Mer et fut exploitée régulièrement de 1858 à 1972. Aujourd'hui, c'est une navette d'autocars qui effectue ce service, assurant des correspondances avec certains Intercités Paris – Boulogne ainsi qu'avec les trains de Transport express régional (TER). La ligne fut reprise partiellement par l'association CFBS à partir de 1971 puis complètement dès 1973 à des fins touristiques. Ce chemin de fer permet aujourd'hui de relier Cayeux-sur-Mer / Saint-Valery / Le Crotoy en passant par la gare de Noyelles, assurant également, l'été, une correspondance avec le train de Paris.

    La ville de Saint-Valery dispose de trois gares ou arrêts sur la ligne : Saint-Valery-Ville, Saint-Valery-Port et Saint-Valery-Canal.

    Le dépôt et atelier du matériel est installé à la gare de Saint-Valery-Canal. Saint-Valery-Port dispose d'une plaque tournante.

    Urbanisme et aménagement du territoire

    L'agglomération de Saint-Valery est composée de trois entités : la ville haute, la ville basse appelée la Ferté où se trouve le port, et le quartier de l'abbaye en prolongement de la vieille ville.

    • La vieille ville ou ville haute a gardé en partie son aspect médiéval avec ses rues étroites, deux portes fortifiées, les remparts et l'église Saint-Martin. Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain ».
    • Le hameau de Ribeauville limitrophe de la commune d'Estrébœuf, constitue une extension de la commune valéricaine.

    À l'instar du Crotoy, la ville a instauré le stationnement payant sur tout son territoire. Les procès-verbaux dressés par la police municipale ne sont pas sans incidence sur les activités commerciales, artisanales et de restauration[4].

    Le creusement du canal de la Somme au XIXe siècle et la construction du chemin de fer de Noyelles à Saint-Valery ont accentué l'ensablement de la baie. Malgré l'envasement de la baie de Somme et le déclin des ressources halieutiques, le bourg garde un attrait touristique certain.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Valery-sur-Somme
    La Manche Le Crotoy
    Cayeux-sur-Mer Noyelles-sur-Mer
    Lanchères et Pendé Estrébœuf Boismont

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Valery-sur-Somme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Valery-sur-Somme, une unité urbaine monocommunale[8] de 2 510 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (24,2 %), zones urbanisées (14,3 %), zones humides côtières (8,1 %), forêts (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones humides intérieures (0,3 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Primitivement appelé Leuconaus, la ville prit le nom de saint Valery au Xe siècle. Saint-Valery s'écrit Saint-Wary en picard. Le nom est sans rapport avec le latin Valerius dont sont issus Valère et Valérie. Il procède du nom germanique Walaric, ce qui explique le e muet. On retrouve le même phénomène dans la commune de Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime).

    Le toponyme Saint-Valery se référe à Valery de Leuconay.

    Durant la Révolution, la commune porta les noms de La Montagne-sur-Somme et de Port-Somme[18].

    Histoire

    Préhistoire

    Le promontoire sur lequel est construit la ville de Saint-Valery, a probablement abrité un oppidum gaulois voire préhistorique[19]

    Antiquité

    Il est possible que les Romains aient fondé une agglomération dans l'anse abritée par le cap Hornu. On a retrouvé à Saint-Valery, des monnaies romaines et quelques monnaies grecques[19].

    Moyen Âge

    Plaque indiquant le passage de Jeanne d'Arc
    à Saint-Valery-sur-Somme.

    Selon l'hagiographie du diocèse d'Amiens, le roi Clotaire II aurait octroyé l'ancien domaine gallo-romain de Leucone au saint éponyme, saint Valery (né en Auvergne vers 565, mort le au cap Hornu). Leucone resta un lieu de pèlerinage jusqu'au XIe siècle.

    Hugues Capet, en 981, passa le gué de Blanquetaque pour s’emparer des reliques de Valery de Leuconay. La ville médiévale s'est constituée vers cette époque autour du sanctuaire de Saint-Valery. Sa position géographique, sur la route de Rouen à Boulogne, ainsi que la possibilité de passer l'estuaire à gué à certaines heures, en firent un lieu de transit important.

    C'est du port de Saint-Valery que Guillaume le Conquérant partit, en , à la conquête de l'Angleterre. Saint-Valery pouvait être approvisionnée en bois par l'ancienne forêt de Crécy, bien plus étendue qu'aujourd'hui.

    En 1358-1359, le connétable Robert de Fiennes, lieutenant du roi en Picardie, et le comte de Saint-Pol, Guy V de Châtillon-Saint-Pol firent le siège de la ville aux mains des partisans du roi de Navarre, Charles le Mauvais.

    Il existe, aujourd'hui encore, également d'importants vestiges, témoignant notamment du passage de Jeanne d'Arc dans cette cité, en .

    Époque moderne

    Pendant les guerres de Religion, le capitaine huguenot François de Cocqueville prit Saint-Valery en . Il fut battu le à la bataille de Saint-Valery par le gouverneur de Picardie Timoléon de Cossé. Seuls 300 huguenots en réchappèrent[20].

    Ensuite, le maréchal de Cossé reprit Saint-Valery et y massacra les protestants.

    Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le « Courtgain », allusion aux maigres salaires que percevaient autrefois ses habitants. Au retour des bateaux, spécialisés dans la crevette et le hareng, les femmes s'employaient à mettre le poisson en conserve dans du sel. Cette activité a disparu depuis que Saint-Valery n'abrite pratiquement plus d'embarcations de pêche.

    À la fin du XVIIIe siècle, le comte d’Artois, frère de Louis XVI, le futur Charles X, voulut transformer l’abbaye de Saint-Valery-sur-Somme qui n’accueillait plus que neuf moines, en hôpital maritime.

    Révolution française et Ier Empire

    Déclarée bien national à la Révolution, l’abbaye fut désaffectée puis vendue.

    En 1790, une Société populaire fut créée à Saint-Valery ; elle était affiliée au Club des jacobins de Paris.

    Napoléon Ier se rendit à deux reprises à Saint-Valery pour inspecter les travaux du canal de la Somme.

    Second Empire et début de la IIIe République : arrivée du chemin de fer à Saint-Valery

    Première Guerre mondiale : Saint-Valery, base arrière britannique

    De 1914 à 1918, le port de Saint-Valery connut une grande activité[21].

    En , des réfugiés belges et français fuyant les zones de combat trouvèrent refuge à Saint-Valery. Plusieurs hôpitaux militaires furent aménagés dans la ville afin de soigner les blessés.

    En 1915, les Britanniques utilisèrent le port de Saint-Valery pour le ravitaillement des troupes en munitions, en vin, en mâchefer, en bois… Le matériel militaire débarqué était ensuite véhiculé jusqu’à Saigneville où était installé l’un des plus importants dépôts de munitions britannique. En 1916, le Royaume-Uni fit appel à des travailleurs chinois affectés à des tâches de manutention[22]. La main-d’œuvre chinoise était cantonnée à Noyelles-sur-Mer.

    En 1918, l'armée réalisa en 100 jours une ligne de chemin de fer stratégique dite ligne des 100 jours destinée à permettre les acheminements de militaires et de matériels de guerre afin de connecter, loin du feu ennemi, les lignes d'Abancourt à Amiens et de Boulogne-sur-Mer à Abbeville notamment. Cette ligne passait par l'estacade du chemin de fer Noyelles-Saint-Valery. Cette ligne, devenue inutile après la victoire et sans intérêt civil, a été détruite au début des années 1920.

    Seconde Guerre mondiale : deux jeunes Valéricains fusillés

    Le , étaient fusillés dans les fossés de la citadelle d'Amiens, Lucien Brusque, âgé de 21 ans[23] à 10 h[24], et Émile Masson, âgé de 18 ans, tous deux valéricains[25], ainsi qu'un jeune batelier de 18 ans[26], « pour avoir agi comme franc-tireur et pour avoir commis des actes de violence et de sabotage de câbles téléphoniques au préjudice de l’armée allemande » selon la Cour martiale. Ce sont les deux premiers fusillés de Picardie[27]. Pour effrayer la population, leur exécution fut annoncée par voie d’affiches[28]sur lesquelles ils étaient qualifiés de « francs-tireurs »[29].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-Valery-sur-Somme[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-2

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.

    Intercommunalité

    Saint-Valery-sur-Somme était le siège de la communauté de communes Baie de Somme Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Saint-Valery est désormais membre et dont la ville principale est Abbeville.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Stéphane Haussoulier (LR) a obtenu la majorité absolue des suffrages, avec 66,47 % et 799 voix, devançant largement la liste menée par Francis Eynard (33,53 %, 403 voix), lors d'un scrutin marqué par 34,74 % d'abstention[30]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Louis Auriol   Propriétaire[31]
    mai 1945 mars 1959 René Delepierre DVD Directeur de coopérative agricole
    Conseiller général de Saint-Valery-sur-Somme (1945 → 1964)
    mars 1959 mars 1965 Maurice Robart    
    mars 1965 mars 1989 Gilbert Gauthé PS Directeur d'école
    Conseiller général de Saint-Valery-sur-Somme (1970 → 1988)
    Conseiller régional de Picardie (1979 → 1982), député suppléant de Jacques Becq (1981-1986)
    mars 1989 mars 2001 Pierre Dingremont app. UDF-PSD Médecin
    Conseiller général de Saint-Valery-sur-Somme (1988 → 2001)
    mars 2001 9 novembre 2020 Stéphane Haussoulier[32] UDF
    puis
    UMPLR
    puis DVD
    Cadre du secteur privé, 1er maire-adjoint (2020 → )
    Conseiller départemental d'Abbeville-2 (2015 → )
    Vice-président (2015 → 2020) puis président (2020 → ) du conseil départemental de la Somme
    Président de la CC Baie de Somme Sud (1998 → 2016)
    Vice-président de la CA de la Baie de Somme (2017 → )
    Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil départemental
    9 novembre 2020[33] En cours
    (au 16 mars 2021)
    Daniel Chareyron DVD Directeur technique national (DTN) pour le char à voile

    Distinctions et labels

    Ville fleurie : quatre fleurs ont été attribuées en 2012 à la ville de Saint-Valery-sur-Somme par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[34].

    Jumelages

    La commune de Saint-Valery-sur-Somme est jumelée avec :

    Population et société

    Les habitants de la commune s'appellent les Valericains[35].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2018, la commune comptait 2 491 habitants[Note 3], en diminution de 9,25 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 6393 1833 1233 2243 2653 2853 2413 3513 650
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4043 4563 6743 6863 6473 5063 4623 5413 554
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5273 6563 5253 3713 0712 9823 0042 9633 112
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 1693 2403 0722 9352 7692 6862 7902 8052 703
    2017 2018 - - - - - - -
    2 5102 491-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le maximum de la population a été atteint en 1872 avec 3 686 habitants.

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (36,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 45,2 % d'hommes (0 à 14 ans = 13,6 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 17 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 30,7 %) ;
    • 54,8 % de femmes (0 à 14 ans = 11,2 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 13,7 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 40,6 %).
    Pyramide des âges à Saint-Valery-sur-Somme en 2007 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90  ans ou +
    4,7 
    11,3 
    75 à 89 ans
    17,8 
    18,7 
    60 à 74 ans
    18,1 
    23,3 
    45 à 59 ans
    20,4 
    17,0 
    30 à 44 ans
    13,7 
    15,4 
    15 à 29 ans
    14,0 
    13,6 
    0 à 14 ans
    11,2 
    Pyramide des âges du département de la Somme en 2007 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    5,9 
    75 à 89 ans
    9,1 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,3 
    20,6 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,8 
    20,6 
    15 à 29 ans
    19,3 
    19,5 
    0 à 14 ans
    17,5 

    Enseignement

    La ville de Saint-Valery-sur-Somme possède des écoles maternelles et élémentaires[41] ainsi qu'un collège d'enseignement secondaire, le « collège de la Baie de Somme »[42].

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année, la ville commémore le départ de Guillaume le Conquérant pour la conquête de l'Angleterre. Cette fête est organisée par l'association des Fêtes Guillaume le Conquérant, membre de la fédération française des fêtes et spectacles historiques. Pendant deux jours, des animations de rues, des échoppes, des personnes en costumes, des musiciens animent la vieille ville.

    Saint-Valery est partie prenante de la « Fête de la vapeur », manifestation ferroviaire unique en Europe par son ampleur et organisée par le chemin de fer de la baie de Somme.

    Chaque année depuis 2009, un festival de théâtre se déroule la dernière semaine de juin. Des artistes professionnels de tous horizons se retrouvent pour offrir au public des spectacles de qualité dans la vieille ville, cité des artistes de tous les siècles, tels Victor Hugo ou Anatole France. Un véritable moment festif où le public est convié dans les rues fleuries à suivre des acteurs au cœur des vieilles pierres.

    Santé

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    Le Centre hospitalier de la Baie de Somme est situé 33 quai du Romerel. Il est composé de plusieurs services :

    • service de soins de suite et de réadaptation (SSR)
    • service état végétatif chronique (EVC)
    • unité de soins longue durée (USLD)
    • maison d'accueil spécialisé (MAS)
    • unité d'accompagnement et de soutien (UAS)
    • établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

    Consultations externes :

    • cardiologie
    • gastro-ntérologie
    • évaluation gériatrique
    • urologie
    • diététique
    • service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)

    Sports

    La Transbaie est une course à pied de 15 km environ qui consiste à effectuer le trajet aller-retour Saint-Valery – Le Crotoy à travers la baie à marée basse. Elle se déroule au printemps et rassemble plusieurs milliers de sportifs amateurs[43].

    La 33e édition est organisée le [44]

    Cultes

    • Culte catholique : la commune possède une église paroissiale.

    Économie

    Activités économiques et de services

    L'activité traditionnelle de pêche subsiste encore bien qu'en très net déclin.

    Les activités de commerce, artisanat, banque, hôtellerie-restauration et autres services touristiques dominent aujourd'hui l'économie valericaine.

    La ville dispose d'un hôpital, d'établissements scolaires : maternelles, primaires et collège, ainsi que de la station d’études en Baie de Somme de l’université de Picardie Jules-Verne (UPJV).

    Port

    Saint-Valery-sur-Somme est un port de plaisance et de pêche.

    La pêche est une activité en déclin du fait de l'ensablement inexorable de la baie. L'ensablement oblige les pêcheurs à aller au large et à quitter la baie, ce qui raccourcit d'autant la durée de la journée de pêche. La navigation dans le chenal est de plus en plus difficile pour les chalutiers.

    La plaisance se développe de plus en plus et les voiliers ou bateaux à moteur remplacent de plus en plus les bateaux de pêche.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le baliseur Somme II, construit à Arcachon en 1950, est géré par l'association Somme II[45].
      En restauration pendant quelques années sur un chantier naval de Lorient, il est de retour à son port d'attache depuis la fin du printemps 2009 et propose des sorties pédagogiques en baie de Somme et sur le canal jusqu'à Abbeville.
      Le Somme II fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
    • L'écluse à la mer[46],[47], qui contrôle le débouché de la Somme.
    • Le phare
    • Fortifications
      Des fortifications, il subsiste la porte Guillaume, la porte de Nevers, la tour de pierre où, dit la tradition, Jeanne d'Arc fut détenue, la tour Harold où la tradition raconte qu'Harold, seigneur anglais, fit naufrage et fut prisonnier dans cette tour vers 1055 ; et le château, à l'intérieur de la vieille ville fortifiée.
    • Église Saint-Martin ;
      L'église paroissiale Saint-Martin fut construite au XIIIe siècle en damiers de silex et de pierre calcaire, caractéristiques du littoral picard. Sa position sur le rempart de la ville haute, son clocher, lui donnent un aspect pittoresque. Elle est composée de deux nefs jumelles séparées par de grandes arcades gothiques. Elle fut dévastée par les combats entre Français et Anglais pendant la guerre de Cent Ans et entre Français et Bourguignons sous le règne de Louis XI. Elle fut en grande partie reconstruite à la fin du XVe siècle.
    • Chapelle des marins :
      La chapelle, dite des marins, est située sur les hauteurs du cap Hornu. Sa toute première construction a été réalisée en 628 par saint Blimont à l'emplacement de la sépulture de Valery, apôtre du Vimeu. Elle connut une première reconstruction en 1675, puis fut remplacée par une nouvelle chapelle construite en 1878. Le sanctuaire a totalement été rénové en 2013 sous l'égide du Patrimoine de France[48].
      La chapelle, de style néogothique, présente des murs en damiers de pierre blanche et de silex. Son clocher est surmonté d'un goéland. À l'intérieur le tympan est sculpté en plein bois et sur ses murs on peut voir de nombreux ex-voto. Saint Fiacre, patron des jardiniers et gens de culture, y est également célébré.
    • L'abbaye :
      L'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme est la plus ancienne du diocèse d'Amiens. La communauté monastique fondée par saint Valery au VIIe siècle était inspirée du colombanisme. Elle possédait principalement des terres aux alentours, en Artois et en Flandre, mais aussi en Bretagne et en Angleterre. Elle disparut à la Révolution française. L'église abbatiale vendue devint carrière de pierre. Aujourd'hui ne subsiste que la maison conventuelle, propriété privée. On peut encore voir dans le parc divers éléments d'architecture (classés MH) et son mur d'enceinte en damier (silex et calcaire).
    • Calvaire des marins :
      Érigé en hommage à ceux-ci, on y trouve une ancre décorée de fleurs. Tout en haut d'un piquet en fer, est indiquée la direction des vents. On peut voir les drapeaux anglais, français, américain et canadien. Le calvaire a été restauré en 1991 par Pèlerin magazine. À côté, se trouve un oratoire dédié à la gloire de Dieu et de Marie. La descente par le quartier des marins pêcheurs s'appelle le Courtgain, parce que les pêcheurs gagnent le plus souvent juste de quoi survivre.
    • Statue de la Roche Madone :
      Non loin du quartier des marins, on peut admirer la statue de la roche Madone, patronne des marins pêcheurs.
    • Entrepôt des sels :
      Sur le quai Lejoille, un autre vieux bâtiment est l'entrepôt des sels. Il date de 1736 et pouvait stocker jusqu'à 20 000 tonnes de sel. Saint-Valery approvisionnait la Picardie, l'Artois, la Champagne et la Bourgogne. Ne pas confondre avec le grenier à sel qui se trouvait dans la vieille ville.
      En 2019, l’entrepôt a été entièrement rénové.
    • Maison où résida Anatole France :
      Sur la balise du port, rouge et blanche, on peut également voir son nom. Il y a aussi une plaque en hommage à Anatole France.
    Tribunal de commerce

    Parmi les bâtiments anciens de Saint-Valery, nous avons le tribunal du commerce. Il servait à traiter les litiges entre commerçants. Il est situé dans l'actuelle rue commerçante, la rue de la Ferté qui vient du latin firmitas.
    • Herbarium des Remparts, labellisé « jardin remarquable » :
      On peut y voir un arbre remarquable : le sureau lacinié (sambucus nigra laciniata) ; des arbres fruitiers : poiriers, pommiers, néfliers, cognassiers ; des arbustes : pittosporum, arbousiers, argousiers, figuiers, mimosa… des plantes vivaces et annuelles.
    • L'hôtel-Dieu.
    • Un petit « coin des menteurs » donne l'orientation, il est nommé ch'coin Minteux car les pêcheurs avaient l'habitude de se réunir là et de mentir sur leurs prises qui devenaient beaucoup plus grosses.
    • Le musée Picarvie est un musée privé d'arts et traditions populaires qui retrace la vie rurale en Picardie maritime aux XIXe et XXe siècles. Il restitue à travers plus de 6 000 vieux outils les anciens métiers : tourbier, paysans, travail du lin… Reconstitution de l'intérieur d'une maison picarde traditionnelle, d'ateliers d'artisans, d'une ferme, d'un bistrot, d'une salle de classe…

    La Société d'histoire et d'archéologie de Saint-Valery-sur-Somme, du Ponthieu et du Vimeu est une société savante fondée en 1962 qui effectue des recherches sur l'histoire locale, édite un bulletin annuel et organise des conférences et des expositions.

    Chanson

    Alain Souchon mentionne discrètement Saint-Valery au début de sa chanson On avance : « Des villas, des mimosas au fond de la baie de Somme… ». Dans sa chanson « Âmes fifties », il évoque ses vacances, enfant, « sur la plage du Crotoy, en face de Saint-Valery ».

    Littérature

    Victor Hugo a daté son célèbre poème Oceano Nox (recueil Les Rayons et les Ombres) de Saint-Valery-sur-Somme.

    Anatole France y rédigea un recueil de souvenirs de son enfance, Pierre Nozière (1899).

    Philippe de Saint Robert (1934), a situé son roman La Même Douleur démente à Saint-Valery. Il séjourne régulièrement dans la commune.

    Peinture

    Personnalités liées à la commune

    • Guillaume le Conquérant (1027-1087) se réfugia, avec sa flotte, à Saint-Valery, avant de voguer à la conquête de l'Angleterre.
    • Harold II d'Angleterre (c. 1022-1066), comte de Wessex, dernier roi anglo-saxon, tué à la bataille de Hastings, prisonnier vers 1055 dans la tour qui porte désormais le nom de tour Harold.
    • Jeanne d'Arc (1412-1431) y fut détenue un temps avant d'être emmenée à Rouen.
    • Jean Barbet (1591-1654), architecte et maître-maçon, né à Saint-Valery-sur-Somme.
    • Jacques-Philippe Lallemant (1660-1748), théologien, polémiste, journaliste et critique littéraire jésuite. Il est né à Saint-Valery-sur-Somme.
    • Louis-Jean-Nicolas Lejoille (1759-1799), officier de marine, né à Saint-Valery-sur-Somme.
    • Jean-Baptiste Perrée dit l'Intrépide (1761-1800), marin, né à Saint-Valery-sur-Somme.
    • Émile Vuigner (1785-1865), ingénieur né et mort à Saint-Valery-sur-Somme.
    • Louis Braquaval (1854-1919), peintre, y possédait une maison où séjournèrent les peintres : Eugène Boudin, Edgar Degas… Il est mort à Saint-Valery-sur-Somme.
    • Jean Petithuguenin (1878-1939), romancier et traducteur, est né à Saint-Valery-sur-Somme où son père était pharmacien rue de la Ferté.
    • Fernande Barrey (1893-1960), modèle et peintre, est née à Saint-Valery-sur-Somme.
    • André Hurtevent (1906-1988), footballeur international et entraîneur français, est mort à Saint-Valery-sur-Somme.
    • Paul Petit, peintre, est né, a vécu, est mort à Saint-Valéry. Son œuvre est liée à la baie de Somme.
    • Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur et entraîneur français, entraîneur de l'équipe du village lors de la saison 1985-1986.

    Héraldique

    Ce blason a été adopté par une délibération de l'échevinage du 27 janvier 1725. Cependant les armes de la ville sont plus anciennes ; en 1601, les armoiries de la ville étaient légèrement différentes : « ung battiau sans mat et au dessus ung fleur de lys »[49].

    Blasonnement :

    • D'azur à une nacelle d'or désemparée sans rames ni voile ni mat, voguant sur des ondes d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or à la bordure componnée d'argent et de gueules[50].

    Devise :

    • Fides (loyauté)

    Support :

    • deux branches de lauriers de sinople liées d'un ruban de gueules[50].

    Ornements extérieurs :

    • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « Vaillante commune déjà éprouvée en 1940, qui n'a cessé par la suite de témoigner de son patriotisme et de sa foi dans la victoire. En partie détruite, 27 civils tués, 3 morts en captivité, 12 déportés dont 5 morts pour la France. A apporté une aide précieuse aux parachutistes alliés, les aidant à rejoindre l'Angleterre. A supporté dignement ses pertes et s'est remise avec foi au travail ».

    Notes et références

    Notes

    1. Comme la prononciation l'indique, le nom de la commune ne porte pas d'accent aigu sur le « e ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
    2. « Dossier départemental des risques majeurs - Préfecture de la Somme » [PDF], (consulté le ), p. 13/85.
    3. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    4. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, octobre 2013.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Saint-Valery-sur-Somme », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    14. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Émile Delignières, Henri Macqueron, Roger Rodière et al., La Picardie historique et monumentale : Arrondissement d'Abbeville, t. III, 1904-1906 (lire en ligne), p.93.
    20. John Lothrop Motley, History of the Netherlands, PG Edition, volume 15. Présentation en ligne. Consulté le 22 février.
    21. http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article4111.
    22. « Saint-Valéry-sur-Somme - 80 - Port, 1914-1918 - Images de Picardie », sur Images de Picardie, (consulté le ).
    23. Jean Bezaut, Les exécutions capitales durant le IIIe Reich, p. 46, éd. Nuit et Brouillard, 2000.
    24. Archives départementales de la Somme
    25. Hoover Institution on War, Revolution, and Peace, Colloque sur la nébuleuse du dévouement, p. 77, éd. Éditions de Paris, 2002 (ISBN 2851620436).
    26. Alain Vincenot, La France résistante : histoires des héros ordinaires, p. 276, éd. Syrtes, 2004 (ISBN 2845450893).
    27. Nadine-Josette Chaline, Amiens, 1900-2000 : un siècle de vie, éd. des Falaises, 2003 (ISBN 2848110104).
    28. Charles-Louis Foulon, Victoire à l’Ouest, 1944-1945 : la fin de l’Europe nazie, la libération de la France, éd. Ouest-France, 1993 (ISBN 2737311063).
    29. Rémy, Une Épopée de la Résistance : En France, en Belgique et au Grand-duché de Luxembourg, vol. 1, p. 140, éd. Grange Batelière, 1976.
    30. Benjamin Radeau, « Stéphane Haussoulier dans un fauteuil à Saint-Valery-sur-Somme : Le maire sortant de Saint-Valery-sur-Somme (Somme) remporte largement (66,47%), face à son concurrent Francis Eynard, un scrutin marqué par la vigilance autour du coronavirus », L'Éclaireur du Gâtinais, (lire en ligne, consulté le ).
    31. Dictionnaire du personnel politique de la Somme (1800-1945), Jean-Michel Schill, 2011, Archives départementales de la Somme.
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    33. Benjamin Radeau, « Passation de pouvoir à Saint-Valery-sur-Somme : Daniel Chareyron est le nouveau maire : Le 1er adjoint, qui succède à Stéphane Haussoulier à la mairie de Saint-Valery-sur-Somme (Somme), veut continuer le projet de son prédécesseur, nouveau président du département », L’Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ) « le 1er adjoint a réuni les suffrages de ses pairs, élu avec 19 voix sur 23 possibles, sous les applaudissements lancés par le désormais ex-édile après 19 ans à la tête de la cité valéricaine. Une passation de pouvoir rendue nécessaire par l’accession de Stéphane Haussoulier à la présidence du conseil départemental de la Somme une semaine plus tôt, la loi lui interdisant de concilier les deux mandats (...) les deux hommes échangent leurs postes puisque l’ex-maire devient premier adjoint avec des compétences élargies à l’administration générale, les finances, le rayonnement et l’attractivité de la ville, le commerce et l’artisanat ».
    34. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, .
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    43. « La Transbaie », Active de nature, sur https://www.somme-tourisme.com (consulté le ).
    44. Site de la course Transbaie.
    45. Assoc. Somme II.
    46. Magdelaine, N°XXXVII - Description des procédés employés de 1812 à 1815 pour la fondation, et notamment pour le coulage de l'aire de béton du barragé éclusé de Saint-Valery-sur-Somme, p. 52-65, Annales des ponts et chaussées - Mémoires et documents, 1832, volume 1 [lire en ligne], planche XIX Trémie pour coulage de béton [lire en ligne].
    47. Mary, N°XXXVIII - De l'emploi du béton dans les fondations des écluses, p. 66-105, Annales des ponts et chaussées - Mémoires et documents, 1832, volume 1 [lire en ligne].
    48. https://www.fondation-patrimoine.org/fr/picardie-19/tous-les-projets-894/detail-chapelle-des-marins-a-saint-valery-sur-somme-14295.
    49. A. Huguet, Saint-Valery de la Ligue à la Révolution, tome II, 1909, p. 733-735.
    50. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jean-Paul Morel, Un pays et des hommes. La Somme 1900-1930, à travers la carte postale, Crédit agricole / Paris, Éd. du Chêne [Georges Herscher], 1980.
    • Florentin Lefils, Histoire civile, politique et religieuse de Saint-Valery et le comté de Vimeu, 1858 ; réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2005 (ISBN 2-84373-746-X)
    • Livres et romans régionalistes :
      • Alain Minard, Les femmes et la mer.
      • Fernand Calmettes, Brave Fille suivi de Élise et la baie de Somme, réédition, Aquarello Découvertes, 2010.
      • Alain Leduc, Musiques et allégories Baie de Somme (La Baie de Somme en poèmes et photographies), Quasar Éditions, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Saint-Valery-sur-Somme », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
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