Saint-Saturnin (Cantal)
Saint-Saturnin (Sant Sadornin en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Saturnin | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Claire Janetta 2020-2026 |
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Code postal | 15190 | ||||
Code commune | 15213 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
204 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 5,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 15′ 21″ nord, 2° 47′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 911 m Max. 1 380 m |
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Superficie | 38,71 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Murat | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
La Santoire et son affluent le Lemmet traversent le territoire communal.
Lugarde | Saint-Bonnet-de-Condat | Landeyrat | ||
Marchastel | N | Vernols | ||
O Saint-Saturnin E | ||||
S | ||||
Cheylade | Dienne | Ségur-les-Villas |
Urbanisme
Histoire
Avant 1789, Saint-Saturnin était le siège d'une justice seigneuriale ressortissant à la sénéchaussée d'Auvergne.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6].
En 2018, la commune comptait 204 habitants[Note 2], en diminution de 2,39 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Distinctions culturelles
Saint-Saturnin fait partie des communes ayant reçu l'étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Saint-Saturnin abrite sur sa commune les vestiges de la grange de Graule, grange cistercienne dépendant de l'abbaye d'Aubazine en Corrèze.
- L'église Saint-Saturnin, du XIIe siècle, puis agrandie au XVe siècle et au XIXe siècle a été inscrite monument historique le [9].
- Le château de Peyrelade est un château fort construit au XIIe siècle et inscrit monument historique le [10].
- Le château de Combes est un manoir du XVIe siècle inscrit monument historique le [11].
- Le siège de l'Observatoire d'Astrophysique Cézallier Cantal[12] (O.A.C.C) se trouve à Saint-Saturnin.
- La Pierre gravée de Belvezin : "Après des siècles d'oubli, la pierre gravée de Belvezin sort du silence… "Contribution de MICHEL DELPUECH Le Fayet 15100 MentièresEn décembre 1998, au nord du plateau du Limon, sur la commune de Saint Saturnin et au sud-est du buron de Belvezin, Annie Cornet découvre une pierre habillée de mystérieuses gravures. Inséré dans un muret et faisant face à un étang qui s'est transformé en narse, ce monolithe d'origine volcanique mesure 1,50 m de long, 1,20 m de haut et pèse environ 5 tonnes. En Avril 2006, il sera transféré en bordure de la route départementale D3, à hauteur d'un chemin qui conduit au buron de Belvezin. Le message énigmatique, ciselé sur ce bas relief, interroge : Qui en est l'auteur ? ; De quelle époque date-t-il ? Parmi les hypothèses qui circulent, un faisceau d'indices converge pour dater cet artefact de la période Celte qui a commencé vers 450 av. J.C. Avant la conquête romaine, Les Arvernes aménagent des lieux de culte pour honorer leurs dieux : Ce mégalithe est un autel à la gloire de BELENOS, divinité de premier plan au panthéon gaulois. Il est le "dieu-étincelant" associé à la lumière solaire. Il protège les sources sacrées, accordant des guérisons en échange d'offrandes votives ou libations. Plusieurs attributs attestant cette identité sillonnent la sculpture : Dans l'iconographie gauloise, BELENOS est représenté par une couleuvre à tête de bélier dite criocéphale. Ces deux animaux, l'un au sang froid, l'autre au sang chaud, mobilisent sous une même entité les énergies telluriques et cosmiques. - La couleuvre : Lové sous la pierre, notre serpent à tête de bélier quitte sa cachette, rampe sur la face Nord, dessine une immense esse ("S"), enveloppe un blason central, enlace la totalité du sommet de l'édifice pour y poser bien au soleil son museau réincarné. La couleuvre de Belvezin mesure 5,67 mètres. En abandonnant sa mue, elle est porteuse de vie nouvelle, de renaissance. Elle participe aux cycles des saisons et de l'univers. Ses ondulations évoquent la courbure du ventre de la femme enceinte. Les Celtes l'appellent aussi "fleuve de vie". - Le bélier : Des volutes dessinent une tête de bélier aux grands yeux bien symétriques. Que fixe ce regard ? Seule l'orientation de l'autel, sur son site d'origine, répond à cette question. De l'axe du crâne s'échappe la corne gauche parfaitement circulaire. Le corps du reptile vient se greffer en lieu et place du pivot de la corne droite. L'absence de cette dernière confirme la nature chimérique de cette créature, à savoir : moitié- serpent et moitié-bélier. Le bélier est connu pour son courage au combat. Ses cornes en spirales simulent le jaillissement de la vie, la fécondité, la rotation du soleil et de la lune. Comme des antennes, elles captent la lumière et la chaleur du soleil. - Le blason central : L'antependium de cet oratoire est timbré d'un blason en forme de "t". Il affiche la dague à garde du druide-sacrificateur. Cet accessoire de cérémonie, glissé dans un fourreau d'apparat fait office de dédicace en façade de l'autel sur lequel des rituels célébraient la toute-puissance de Belenos. Les lignes en forme de croix incisées à l'intérieur du blason ont peut-être pour auteur les moines de Graules, chargés de christianiser cette contrée et ses lieux de cultes dits païens - Deux rouelles : (13 cm de Ø) à huit rayons ; Elles matérialisent le soleil (astre du jour) et la lune (astre de la nuit). - La corne d'abondance : Elle synthétise les deux sexes et évoque la fécondité : le côté creux = la femelle et le côté pointu = le mâle. - Des inscriptions lapidaires ou pétroglyphes :Elles accompagnent sur deux lignes le parcours sinueux du reptile – à élucider – - Autres glyphes :Ils s'affichent dans le premier méandre du serpent (en bas-à gauche) – à élucider –
- La toponymie :
Appelée en renfort, la toponymie nous apprend que :
BELVEZIN = "BELENOS + VEZ + ENSIS"
Soit
"QUI HABITE PRES D'UN GUE DEDIE A BELENOS
Pm : autres sites du Cantal consacrés à Belénos :
-Belair (le) à Saint Flour | Béliche (montagne de la) | -Belinay à Paulhac |
-Belvezet à Tiviers | -Belvezin à Landeyrat | -Belmont à Narnhac |
-Bellot à Antignac | -Belouse (puy de) à St Saury | -Blaud (moulin) à Roffiac |
-Emblaud (cirque d') | -Gerbel (puy) à Brezons | -Imbiquerou (croix d') |
-Vauclair à Molompize |
In situ : Lat = 45.220138° ; Long = 2.765719°
Revenons à présent à l'emplacement initial de notre chef d'œuvre. Près du buron de Belvezin, il y a 2400 ans environ, des Arvernes de Haute Auvergne ont acheminé puis gravé cette pierre face à un étang de 3 ha.
Le 1° Mai de chaque année, les Arvernes du Limon se rassemblaient pour fêter le début d'un nouveau cycle. Autour de leur "pierre de fécondité", ils célébraient des offices en l'honneur de Belenos, dieu et maître de l'émergence de la vie, pour stimuler la fertilité humaine, animale et végétale.
La topographie a mémorisé pour nous les vestiges d'un aménagement inattendu :
Une levée d'eau chargée d'acheminer l'eau de l'étang jusqu'à un réservoir construit au pied du mégalithe. Cette pièce d'eau, creusée de mains d'homme, est peu profonde. Elle a une forme rectangulaire de 20 m par 12. Les pierres des angles sud affleurent le sol encore aujourd'hui. Quelle était la fonction de ce bassin, dont le niveau de l'eau léchait la base de la "Pierre Sacrée" ? : ablutions pour la purification des fidèles ou bains des troupeaux pour les protéger des maladies ; regroupés sur un terrain sain et porteur, se préparaient-ils au grand bain en franchissant cette "piscine" ? Un jour – espérons – des fouilles sur ces 240 m² dévoileront la nature des cultes célébrés ici par les Arvernes de Belvezin.
En attendant, appel est lancé à nos druides contemporains pour remettre en scène cet événement !
Fascinante :
Gravée par un Michel Ange gaulois puis longtemps vénérée, cette pierre d'autel renvoie une énergie intemporelle ; elle fascine :
-Par la vue : vous êtes émerveillés par l'harmonie entre un mégalithe brut et les motifs gravés. La pierre a-t-elle été sélectionnée en fonction des gravures préconçues ou l'inverse ?
-Par le toucher : vous êtes en contact avec un ascendant Arverne de 2400 ans votre aîné.
-Par l'imagination : quel type de cultes célébraient les druides de Belenos autour de cet autel et en présence de quel public.
-Par la géolocalisation : Pourquoi toutes ces pierres estampillées de rouelles autour du site ? Les cheminants pratiquaient-ils des processions circumambulatoires d'une station à l'autre avant les solennités près de l'étang ?
N.B. : URGENT : Chaque hiver les projections de sel de déneigement érodent la structure. Si rien n'est fait, dans quelques années la millénaire pierre gravée de Belvezin ne sera plus qu'un "gros galet"...
Personnalités liées à la commune
- Marie-Hélène Lafon, écrivain, a vécu son enfance dans une ferme isolée du village. Elle situe la majeure partie de son œuvre romanesque dans sa région natale (Les derniers indiens, Les pays, L'annonce, Joseph).
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « église Saint-Saturnin », notice no PA00093657, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « château de Peyrelade », notice no PA00093656, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « château de Combes », notice no PA00093655, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Accueil », sur Observatoire d'Astrophysique Cézallier Cantal (OACC) (consulté le ).
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