Saint-Prix (acteur)

Saint-Prix, nom de scène de Jean-Amable Foucauld, né à Paris le et mort le , est un militaire et acteur français.

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Biographie

Jean-Amable Foucault fut commandant du bataillon de la section de l'Observatoire.[réf. souhaitée]

Il a été impliqué dans la journée du 20 juin 1792 et a par la suite quitté la scène politique pour devenir acteur sous le pseudonyme de « Saint-Prix ».[réf. souhaitée]

Dans la nuit du , il fut arrêté en tant que suspect, avec douze autres acteurs du Théâtre-Français restés fidèles à la monarchie, et enfermé à la prison des Madelonnettes, pour avoir joué une représentation de Paméla[1], pièce jugée séditieuse.

En 1806, il a joué au Théâtre-Français le rôle de Sénèque dans la tragédie Octavie de Souriguières, pièce qui tomba.

Il eut pour élève le peintre Louis-Alexandre Péron (1776-1855)[2].

Carrière à la Comédie-Française

Entrée en 1782
Nommé 183e sociétaire en 1784
Départ le (retraite)

Sources

Iconographie

  • Louis Lafitte (1770-1828), Portrait de Saint-Prix, acteur, Salon de 1798, huile sur toile

Notes et références

  1. Nicolas François de Neufchâteau fit jouer, sur la scène du théâtre de la Nation, le , une comédie en vers, Paméla ou la Vertu récompensée, tirée du roman de Samuel Richardson, imitée de Goldoni. Le jour de la neuvième représentation, comme le rideau allait se lever, un officier de police vint au nom du Comité de salut public interdire la pièce à cause de ces deux vers jugés subversifs :
    « Ah ! les persécuteurs sont les seuls condamnables.
    Et les plus tolérants sont les seuls raisonnables. »
    François de Neufchâteau fit alors les corrections qu'exigeait le Comité, mais celui-ci signa un arrêté fermant le théâtre et décrétant d'accusation François de Neufchâteau. Il fut incarcéré, lui et ses comédiens. Outre Saint-Prix, parmi les treize acteurs (les actrices furent enfermées à Sainte Pélagie) du Théâtre-Français incarcérés au Couvent des Madelonnettes, se trouvent Fleury, Louise Contat, Dazincourt, François Molé, Charlotte Vanhove et Saint-Fal.
  2. L.-M. Moultat, Société libre des beaux-arts de Paris. Notice biographique sur Louis-Alexandre Péron. Lue à la séance de la Société libre des beaux-arts, le 4 décembre 1855, Hachette Livre BNF, édition originale : 1856.
  3. Louis Mortimer Ternaux, Histoire de la Terreur (consultable sur le site Gallica)

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