Saint-Martial-de-Vitaterne

Saint-Martial-de-Vitaterne est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martial.

Saint-Martial-de-Vitaterne

L'église romane de Saint-Martial-de-Vitaterne.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Joël Chaussereau
2020-2026
Code postal 17500
Code commune 17363
Démographie
Gentilé Saint-Martialais
Population
municipale
546 hab. (2018 )
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 42″ nord, 0° 25′ 54″ ouest
Altitude Min. 39 m
Max. 87 m
Superficie 2,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Jonzac
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Martial-de-Vitaterne
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Martial-de-Vitaterne
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martial-de-Vitaterne
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martial-de-Vitaterne

    Ses habitants sont appelés les Saint-Martialais et les Saint-Martialaises[1].

    Géographie

    La commune de Saint-Martial-de-Vitaterne se situe dans le sud du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Communes limitrophes

    Saint-Martial a la particularité de n'être limitrophe que de deux communes.

    Communes limitrophes de Saint-Martial-de-Vitaterne
    Saint-Germain-de-Lusignan
    Jonzac

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martial-de-Vitaterne est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Jonzac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 5 283 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,1 %), cultures permanentes (24,3 %), zones urbanisées (23,2 %), terres arables (22,4 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Martial-de-Vitaterne provient de la référence à Martial de Limoges et au bas-latin vita eternæ.

    Histoire

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    Le général de brigade Roger Le Clerc, né le à Toulon dans le Var, fils du capitaine de vaisseau, commandant le cuirassé Carnot y a établi son domicile principal à son départ de son logement de fonction de Soissons où il commandait en tant que lieutenant colonel, le régiment cantonné dans cette ville en , avant de partir à la dernière guerre mondiale, pour y protéger les membres de sa famille.

    Il fut fait prisonnier avec 218 hommes encore vivants les 2 régiments sur sa gauche et sur sa droite du front s'étant débandés. Il resta en captivité, jusqu'en , après plusieurs tentatives d'évasion qui lui valurent des conditions de détention très dures puisque responsable de plusieurs OFLAG et revint à son domicile en Haute Saintonge par la gare de Jonzac ou il fut très bien accueilli et y prit du repos avant d'être nommé au commandement de la subdivision de La Rochelle, puis à la fermeture de cette subdivision décidée à la suite de la visite du général de Gaulle dans ce chef lieu, jusqu'à son décès le , dans la propriété de Monderland, appartenant à son épouse Gisèle Poncet des Noüailles qui l'avait hérité en 1935 de Guy de Jarnac, son oncle qui avait été maire de cette commune et participa elle-même au conseil municipal. Son fils Bernard, retraité, après une fin de carrière dans l'industrie des semi-conducteurs comme responsable du marketing pour les activités spatiales, militaires et avioniques civiles chez ST Microelectronics, y a établi sa résidence secondaire, au décès de sa mère, il y demeure avec son épouse Gisèle de nombreux mois de l'année et y reçoit leurs enfants et petits-enfants.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Marc Vinet    
    2008 2010 Daniel Plaize   Retraité
    2010 en cours Michel Michon PG Retraité Fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 546 habitants[Note 3], en augmentation de 3,02 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230232172230201194196208190
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    210207214224215220196222185
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    240224197159174167165173186
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    183200442503419358446459471
    2013 2018 - - - - - - -
    530546-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    La viticulture est une ressource économique importante de la commune, qui est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[16].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Jonzac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le ).

    Liens externes

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