Saint-Georges-sur-Erve

Saint-Georges-sur-Erve est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 387 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges, Georges et Erve.

Saint-Georges-sur-Erve

Le château de Foulletorte.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes des Coëvrons
Maire
Mandat
Philippe Duytsche
2020-2026
Code postal 53600
Code commune 53221
Démographie
Population
municipale
387 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 06″ nord, 0° 17′ 53″ ouest
Altitude Min. 129 m
Max. 326 m
Superficie 20,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Évron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Évron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Georges-sur-Erve
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Saint-Georges-sur-Erve
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-sur-Erve
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-sur-Erve

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 766 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Evron », sur la commune d'Évron, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 784,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à 41 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-sur-Erve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,6 %), forêts (16,6 %), terres arables (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mauranne[24].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? mars 2001 Claude Lapierre    
    mars 2001[25] décembre 2016 Henri Roche SE  
    mars 2017[26] mai 2020 Gérard Huault SE Agriculteur retraité
    mai 2020[27] En cours Philippe Duytsche SE Retraité de la gendarmerie
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

    En 2018, la commune comptait 387 habitants[Note 7], en augmentation de 2,11 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0261 0511 0401 1911 3011 3061 2541 2171 266
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2541 2961 3041 3311 2601 1741 1131 0481 079
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    985914881768706659654615579
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    502437395327320342397405387
    2017 2018 - - - - - - -
    385387-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    Écartelé: au 1er d'azur au rencontre de vache d'argent, aux 2e et 3e d'argent à la grenouille de sinople posée en pal, au 4e fascé ondé d'argent et d'azur de huit pièces; à la croix diminuée de gueules brochant sur la partition[32].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Christiane Landeau, Saint-Georges-sur-Erve son histoire et ses légendes, Éd. La Tanière

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 327
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Evron - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-Erve et Évron », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Evron - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-Erve et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. « Le maire sortant, Henri Roche, a dévoilé sa liste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    26. « Gérard Huault élu maire de Saint-Georges-sur-Erve », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Saint-Georges-sur-Erve. Premier mandat d’élu pour le maire Philippe Duytsche », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. « Sépulture mégalithique dite La Pierre au Renard », notice no PA00109599, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=6323

    Liens externes

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