Saint-Galmier

Saint-Galmier est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Située sur les contreforts des monts du lyonnais, la commune compte plus de 5 000 habitants au dernier recensement.

Saint-Galmier

Vue générale de Saint-Galmier depuis la colline des Trois Croix.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Saint-Étienne Métropole
Maire
Mandat
Philippe Denis
2020-2026
Code postal 42330
Code commune 42222
Démographie
Gentilé Baldomériens
Population
municipale
5 737 hab. (2018 )
Densité 295 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 27″ nord, 4° 19′ 05″ est
Altitude Min. 357 m
Max. 551 m
Superficie 19,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Just-Saint-Rambert
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Andrézieux-Bouthéon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Galmier
Géolocalisation sur la carte : Loire
Saint-Galmier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Galmier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Galmier
Liens
Site web www.saint-galmier.fr

    Géographie

    La commune est située à 25 km de Saint-Étienne[1] , à 56 km de Lyon[2]et à 350 km de Marseille.

    La superficie de la commune est de 19,47 km2 ; son altitude varie de 357 à 551 mètres[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Galmier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Just-Saint-Rambert, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[7] et 62 198 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,7 %), zones urbanisées (15,8 %), terres arables (15,8 %), forêts (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Mairie de Saint-Galmier.
    Église à Saint-Galmier.

    Saint-Galmier vit le jour durant l'époque gallo-romaine. Cela a été vérifié par la découverte de thermes romains non loin de la source Badoit. À l'époque, on suppose que la ville se nommait Vicus Auditiacus. Désormais la cité s'élève sur une colline au point de rencontre occidentale des monts du Lyonnais et de la plaine du Forez. Celle-ci domine la vallée de la Coise d'environ 60 mètres de haut. Une église dédiée à saint Galmier, remplaçant deux édifices médiévaux antériaux, comportant trois nefs et chapelles latérales date du XVe siècle. Il s'appuyait contre le donjon du château qui est désormais une tour-clocher et dont les fondations servent maintenant au « nouveau » clocher bâti au XXe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Antoine Ravel    
    Gilbert Dubois    
    Camille Passot   pharmacien

    (décès)
    Maurice André CNIP  
    Joannès Moulard DVD  
    Jean Bouchardon[14] DVD Courtier en assurances
    Président de la communauté de communes du Pays de Saint-Galmier
    (1996-2008)
    Jean-Yves Charbonnier[15] DVD Enseignant retraité
    En cours Philippe Denis DVC  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2018, la commune comptait 5 737 habitants[Note 3], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0002 3942 4792 7902 6592 8052 7583 0102 952
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9322 9543 0352 9022 9363 0223 4103 2573 296
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1043 0593 0302 5492 5292 5432 5242 5072 573
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 6082 9103 1093 6804 2725 2935 7055 5805 707
    2018 - - - - - - - -
    5 737--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Saint-Galmier.
    • Bassins de thermes romains, découverts au milieu du XIXe siècle, détruits dans l'Antiquité par une inondation de la Coise ; les mêmes fouilles ont révélé plusieurs médailles, dont une d'Antonin et une de Licinius (v.250-325)[20].
    • Château de la Croix de Mission.
    • Château de la Doue.
    • Château de la Rey.
    • Château du Verney.
    • Église de Saint Galmier, du XVe siècle, Monument historique depuis 1972 : inscription pour le clocher et la façade occidentale, classement du reste de l'édifice[21]. Les vitraux de l'église sont d'Alexandre Mauvernay, peintre-verrier local. Le clocher, d'une hauteur de 37 mètres, se visite pendant la période estivale.
    • Un hippodrome créé en 1899 ; avec une piste en herbe de 1 330 m et une piste de trot de 1 220 m, l’hippodrome de Saint-Galmier appelé hippodrome Joseph-Desjoyaux, nom d'un ancien maire de la commune, est le seul éclairé de la région Rhône-Alpes.
    • Maison Renaissance, du XVIe siècle, immeuble classé au titre des Monuments historiques depuis 1945.
    • Manoir de La Teillière, du XIVe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1929.
    • Porte Saint-Étienne, du XIVe siècle.
    • Source d'eau gazeuse, exploitée par Danone, distribuée en France sous la marque Badoit (autrefois Saint-Galmier). L'ancien bâtiment administratif de l'usine Badoit, propriété de la ville, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2015[22].
    Le lac du barrage du Vérut.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Saint-Galmier bénéficie du label « ville fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[23] Elle compte plus de 12 hectares d’espaces verts : parc municipal, roseraie, bords de Coise …

    Sports

    Saint-Galmier a accueilli le championnat du monde de cross-country IAAF 2005 sur son hippodrome où les Éthiopiens Kenenisa Bekele et Tirunesh Dibaba furent sacrés.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Galmier (VIIe siècle - 660), moine.
    • Claude Dupuy (1545-1594), magistrat et humaniste originaire de Saint-Galmier.
    • Casimir Royer (1791-1876), magistrat et homme politique né à Saint-Galmier.
    • Alexandre Mauvernay (1810-1898), peintre verrier à Saint-Galmier, décédé dans cette ville.
    • Roland Forissier (1889-1973), homme politique et agriculteur, né à Saint Galmier.
    • Antoine Ravel (1893-1970), député de la Loire de 1932 à 1936, né et mort à Saint-Galmier.
    • Gilbert Bostsarron (1903-1944), industriel et résistant, né à Saint-Galmier.
    • Roger Rivière (1936-1976), coureur cycliste professionnel mort à Saint-Galmier. Désormais, il existe un gymnase à son nom.
    • Pica (né en 1953), dessinateur de bande dessinée (Les Profs)[réf. nécessaire].
    • Louis Laforge (né en 1968), journaliste sur France 3, né à Saint-Galmier.

    Héraldique

    Blason
    D'argent au chevron de gueules chargé d'une macle du champ.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Galmier et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Galmier et Lyon », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Saint-Just-Saint-Rambert », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Retiré des affaires depuis 2008, l’ancien maire baldomérien pratique assidûment la randonnée
    15. Saint-Galmier sur le site de l'association des maires de France, consulté le 29 juin 2015.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Études archéologiques des eaux thermales ou minérales de la Gaule à l'époque romaine. J. G. H. Greppo. année illisible, XIXe siècle. pp. 83-85. Citation d'une lettre de l'abbé Roux décrivant le premier bassin découvert.
    21. Base Mérimée du Ministère de la Culture
    22. Le bâtiment Badoit inscrit à l'inventaire des monuments historique - Le Progrès
    23. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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