Saint-Côme (Québec)

Saint-Côme est une municipalité du Québec (Canada) située dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Matawinie dans la région administrative de Lanaudière. Elle est nommée en l'honneur de Saint Côme.

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Saint-Côme

Vue de Saint-Côme
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Lanaudière
Subdivision régionale Matawinie
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Martin Bordeleau
2017-2021
Code postal J0K 2B0
Constitution
Démographie
Gentilé Cômier, ière
Population 2 193 hab. ()
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 16′ nord, 73° 47′ ouest
Superficie 16 518 ha = 165,18 km2
Divers
Code géographique 2462065
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Saint-Côme
Géolocalisation sur la carte : Québec
Saint-Côme
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Saint-Côme
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Saint-Côme
Liens
Site web Site officiel

    Description

    La Municipalité de Saint-Côme est un village offrant une multitude d’activités culturelles et de plein air.

    Saint-Côme a été nommée «Capitale québécoise de la chanson traditionnelle» en 2008.

    Géographie

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    Les débuts de la colonisation de la région de Saint-Côme remontent aux années 1850. En effet, on signale que dès 1857, quelques familles s’installent sur le territoire[1].

    Dès 1860, l’abbé Théophile-Stanislas Provost, nouvellement nommé curé de Saint-Alphonse Rodriguez, s’intéresse à la colonisation de la région située au nord de Joliette. Il explore les environs et détermine le futur site de Saint-Côme[2]. Puis, en , accompagné de deux frères curés (Thomas-Léandre et Louis-Moïse Brassard) et de trois guides, il remonte la Rivière L’Assomption et poursuit ses explorations dans les alentours. Ceci le mènera à imaginer un grand projet de colonisation de la Matawinie : il encourage ainsi la population à s’implanter dans le Nord plutôt que d’émigrer aux États-Unis[3]. Selon certains, l’abbé Provost, avec son idéologie « nordiste » serait une sorte de précurseur au curé Labelle, célèbre pour ses efforts de colonisation des Laurentides dans les années 1880[4].

    Les résultats des actions de Provost ne se font pas attendre : vers 1862-63, plusieurs familles de la région de Saint-Jacques de l’Achigan, principalement des Acadiens, Irlandais et Canadiens-Français, s’installeront sur le site de Saint-Côme[1].

    Le premier curé, Jean-Hyacinthe St-Jacques, arrive au village en 1867. C’est en octobre de la même année qu’on inscrit dans les registres le premier baptême et le premier mariage survenus à Saint-Côme. En 1868, la mission est érigée en paroisse canonique[1].

    Église et ancien presbytère

    L’église actuelle est construite en 1886 et restaurée en 1906 et 1943[5].

    Le village croît relativement vite, avec 696 personnes (130 familles) dès 1877, et 1000 au début du XXe siècle[5]. La population se stabilisera par la suite. Si l’on tente de développer l’agriculture, il faut reconnaître que dès ses origines, les activités économiques du village tendent à se concentrer autour du travail forestier. Longtemps, l’activité liée au bois demeure la principale source d’emploi. Selon le recensement de 1911, plus de la moitié des chefs de famille (97 sur 187) déclarent une profession ou un second emploi lié à l’exploitation forestière. L’agriculture ne procure que quelques produits et, au mieux, un complément de revenu. Même en 1950, la paroisse a encore des allures de village forestier[6]. Ce n’est qu’au cours de la deuxième moitié du XXe siècle que se développe véritablement le secteur récréo-touristique. 

    Le , Saint-Côme change son statut pour celui de municipalité de paroisse à municipalité[7].

    Démographie

    Évolution démographique
    1991 1996 2001 2006 2011 2016
    1 7101 9211 9232 1612 1982 193

    Administration

    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[10].

    Saint-Côme
    Maires depuis 2003
    Élection Maire Qualité Résultat
    2003 Jocelyn Breault Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2013 Martin Bordeleau Voir
    2017 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Éducation

    La Commission scolaire des Samares administre les écoles francophones:

    • École primaire de Saint-Côme[11]

    Attraits touristiques

    Notes et références

    1. Solange Lepage-Thériault, Répertoire Saint-Côme, 1867-1988 : baptêmes, mariages, sépultures, annotations marginales, Joliette, Société de généalogie de Lanaudière, , p. IV-V
    2. Christian Morissonneau, « La colonisation équivoque », Recherches sociographiques, vol. 19, no 1, , p. 33-53 (lire en ligne)
    3. Normand Brouillette, Pierre Lanthier et Jocelyn Morneau, Histoire de Lanaudière, Québec (Québec), Presses de l'Université Laval, , p. 188
    4. Christian Morissonneau, « Le rêve matawinien de l'abbé Provost » [PDF], sur erudit.org, , p. 55-67
    5. « Historique : Saint-Côme, paroisse civile », sur http://www.stcomelanaudiere.ca/index.jsp (consulté le )
    6. Normand Brouillette, Pierre Lanthier et Jocelyn Morneau, Histoire de Lanaudière, Québec (Québec), Presses de l'université Laval, , p. 448-449
    7. Institut de la statistique du Québec, « Modifications aux municipalités », Modifications aux municipalités du Québec, , p. 3 (ISSN 1715-6408, lire en ligne).
    8. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Saint-Côme, PE » (consulté le )
    9. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Saint-Côme, PE » (consulté le )
    10. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
    11. "de Saint-Côme." Commission scolaire des Samares. Consulté le 20 septembre 2017.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de Lanaudière
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