Saint-Barthélemy-de-Vals

Saint-Barthélemy-de-Vals [sɛ̃ baʁtelemi də vals] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Barthélemy et Vals.

Saint-Barthélemy-de-Vals
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Dromardèche
Maire
Mandat
Ludwig Montagne
2020-2026
Code postal 26240
Code commune 26295
Démographie
Population
municipale
1 863 hab. (2018 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 12″ nord, 4° 52′ 21″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 355 m
Superficie 20,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Vallier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vallier (Drôme)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Barthélemy-de-Vals
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Saint-Barthélemy-de-Vals
Liens
Site web www.saint-barthelemy-de-vals.fr

    Géographie

    Saint-Barthélemy-de-Vals.

    Localisation

    La commune de Saint-Barthélemy-de-Vals se situe dans la Drôme des Collines, et plus précisément dans la vallée de la Galaure.
    Le village se situe à km à l'est de Saint-Vallier (chef-lieu du canton), à 30 km environ au nord de Valence et à 70 km au sud de Lyon.

    Voies de communication et transports

    L'autoroute A7 traverse la commune du nord au sud. Le plus proche péage est au sud, sur la commune de Mercurol-Veaunes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Barthélemy-de-Vals est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Vallier dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,8 %), forêts (32,7 %), terres arables (24,9 %), zones urbanisées (3,5 %), prairies (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 958 : locus Sancti Bartholemei (cartulaire de Saint-Chaffre, 15).
    • 1179 : mention de l'église du prieuré : ecclesia Sancti Bartholomei (cartulaire de Saint-Chaffre, 33).
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Bartholomei de Marnas (pouillé de Vienne).
    • 1555 : Sainct Bartholomieu (terrier de Diane de Poitiers).
    • 1788 : Saint Barthélemy de Val (Alman. du Dauphiné).
    • 1891 : Saint-Barthélemy-de-Vals, commune du canton de Saint-Vallier.

    Histoire

    Préhistoire

    Le site des Roches qui dansent a pu être considéré par certains comme un cromlech mais il s'agit en fait d'une formation naturelle.

    Le site de la chapelle Notre-Dame-de-Vals, juchée sur son piton rocheux qui domine la Galaure, a été occupé dès l'âge de bronze[réf. nécessaire].

    Protohistoire

    Fin XIXe siècle, des sépultures celtiques ont été découvertes sur le site des Roches qui dansent[réf. nécessaire].

    Antiquité : les Gallo-romains

    Le général Quintius Fabius Maximus a livré bataille contre les Gaulois (vers Douévas)[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie :

    • La terre est un fief du comté d'Albon[9].
    • Les seigneurs de Siboud dirigeaient le fief de Vals (territoire allant de Laveyron à Ponsas et englobant Saint-Uze et Saint-Barthélemy-de-Vals)[réf. nécessaire].
    • Le château est vendu au dauphin Humbert Ier de Viennois[réf. nécessaire]. Il semble avoir essentiellement joué un rôle de prison ou de logement pour les officiers de justice du dauphin[réf. nécessaire].
    • 1343 : la terre passe à la couronne de France[réf. nécessaire].
    • XVe siècle : le mandement de Vals est transmis aux Poitiers[réf. nécessaire].

    Vers 1355-1375, la chapelle est érigée en guise de protection contre les épidémies de peste[réf. nécessaire]

    XVe siècle : séjour du futur roi Louis XI au château[réf. nécessaire].

    XVe siècle : un péage est mentionné à Villeneuve (supprimé au XVIIIe siècle)[9].

    Pendant les guerres de Religion, le château et la chapelle sont dégradés[réf. nécessaire].

    1586 : Jean de la Croix-Chevrière achète le château[réf. nécessaire]
    C’est aussi à cette époque que le seigneur de Saint-Vallier fait construire une maison et un hospice dans l'enceinte du château[réf. nécessaire].
    Jusqu’à la fin du XVIIe, la chapelle continue d’attirer des pèlerins qui y montent plusieurs fois l'an[réf. nécessaire].

    1780 : ouverture de la route de la Galaure en 1780 qui sort le lieu de son isolement[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Saint-Barthélemy-de-Vals était une paroisse de la communauté de Vals et du diocèse de Vienne, dont l'église était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît et de la dépendance de l'abbaye de Saint-Chaffre-le-Monestier. Ce prieuré, fondé en 1058 au lieu-dit de Marnas par les comtes de Valentinois, fut ensuite transféré à Saint-Barthélemy. Le prieur était collateur et décimateur dans la paroisse.
    Le territoire fait partie du mandement de Vals (voir le château de Vals, commune de Saint-Uze)[8].

    De la Révolution à nos jours

    Le comité révolutionnaire de Saint-Vallier déclare que la place forte est un lieu de réunion de fanatiques et qu'il convient de considérer la chapelle comme un bien national et que son toit doit être brûlé.
    Jean de la Croix-Chevrière, ne pouvant prouver son statut de propriétaire, perd ses biens[réf. nécessaire].

    En 1790, la paroisse devint une commune du canton de Saint-Vallier[8].

    En 1893, la commune voit l'arrivée de la voie de chemin de fer reliant Saint-Vallier au Grand-Serre. Un tunnel de 43 m est percé dans le piton rocheux et une station est créée, celle de la « roche taillée ». Un pont est ensuite construit au-dessus de la Galaure[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871    ?    
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1925    ?    
    1929    ?    
    1935    ?    
    1945    ?    
    1947    ?    
    1953    ?    
    1959    ?    
    1965    ?    
    1971    ?    
    1977   Frédéric Duclaux    
    1983 1989 Jeanine Bathendier DVG  
    1989 1995 Bernard Guimbaud PS  
    1995 2001 Bernard Guimbaud   maire sortant
    2001 mars 2006 Jean Lopez PS  
    mars 2006
    (statut ?)
    2008 Maryse Albert    
    2008 2014 Pierre Montagne DVG retraité
    2014 2020 Pierre Montagne   maire sortant
    2020 En cours
    (au 28 décembre 2020)
    Ludwig Montagne[10][source insuffisante]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 1 863 habitants[Note 3], en diminution de 0,96 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7017047538051 0431 1181 2521 3211 352
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3861 4151 4281 4551 5181 4861 5451 5711 546
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5131 3721 3131 1481 1371 1311 1161 0511 078
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 1321 1531 1641 3651 6371 6251 7091 8811 858
    2018 - - - - - - - -
    1 863--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : le dimanche avant le [9].
    • Fête communale : le premier dimanche de septembre[9].

    Loisirs

    Le lac des Vernets de Galaure.

    Sports

    • Escalade (site des Roches qui dansent)[réf. nécessaire].

    Cultes

    Un pèlerinage à la chapelle Notre-Dame-de-Vals et un office ont lieu tous les [réf. nécessaire].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, vignes, vergers, bovins, caprins[9].

    La commune abrite le siège social de Bartel (maroquinerie) qui a réalisé 42 millions de chiffre d'affaires en 2019 et emploie 330 salariés[15].

    Tourisme

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines du château médiéval des dauphins sur un pic isolé[9].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Vals (agrandie au XVIe siècle)[9].
    • Rochain : ancienne maison forte construite au XVe siècle[réf. nécessaire].
    • Château de Marnas et sa chapelle[9] (propriété privée).
    • Hospice de Rochetaillé[9].
    • Chapelle de Villeneuve (propriété privée)[réf. nécessaire].
    • Fontaine[9].
    • Deux lavoirs : un dans le village (en bon état) et un autre au quartier de Villeneuve (qui doit être restauré)[réf. nécessaire].
    • Église du village (XIXe siècle)[9].
    • Les gorges de Rochetaillée ont été creusées de main d'homme[9].
    • Ancienne usine à Villeneuve dont il ne reste que la cheminée (ancienne briqueterie ou tuilerie)[réf. nécessaire].
    • Ancienne usine de la vallée de la Galaure qui produisait initialement des fours industriels et qui aujourd'hui abrite en grande partie des bureaux[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    • Le site des Roches qui dansent (classé) est un chaos naturel. Il est aussi appelé sur certaines cartes Cromlech de la Roche-qui-danse[9].
    Il est situé au quartier de Douévas, au débouché oriental du ruisseau de Ponsas, au sud de la commune.
    La légende locale raconte que durant la nuit de Noël les pierres dansaient. Cette légende viendrait de l'existence sur le site d'une pierre branlante. Le site serait le lieu de refuge des fées. Certains y ont imaginé des cérémonies druidiques[réf. nécessaire].
    On y observe 51 gros monolithes (en grès quartziteux extrêmement dur, grès veiné et auréolé d'oxydes métallifères. Ils sont issus de l'induration et la grésification des sables due à des circulations hétérogènes de fluides. Guidée par des cassures, des zones moins compactes ou plus perméables, voire par des organismes vivants, ces circulations entraînent une silicification hétérogène[réf. nécessaire].
    Ils sont disposés en trois cercles concentriques allant de 1,5 à m de hauteur (l'exploitation de la roche a fait disparaître ces cercles)[réf. nécessaire]
    Sur les rochers, on peut observer trois sortes de signes[réf. nécessaire] :
    1) de profonds arcs de cercles, probablement des meules en cour d'extraction.
    2) quatre signes en forme de croix cerclée. Ils ne sont pas gravés mais dessinés avec un oxyde métallique.
    3) des groupes de stries.
    Le site appartient à des privés mais son accès est libre.
    • Le marais des Vernets est géré par le CREN qui désire le classer en espace Naturel[réf. nécessaire].

    Héraldique, logotype et devise

    Saint-Barthélemy-de-Vals possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 331.
    9. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Barthélemy-de-Vals.
    10. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « bartel : identité et bilans », sur www.verif.com (consulté le ).
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