Saint-Austremoine

Saint-Austremoine est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Austremoine.

Saint-Austremoine

Village de Saint-Austremoine - au centre de la vallée du même nom.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté de communes des Rives du Haut Allier
Maire
Mandat
Jean-Paul Fagheon
2020-2026
Code postal 43380
Code commune 43169
Démographie
Population
municipale
48 hab. (2018 )
Densité 4,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 07′ 15″ nord, 3° 22′ 14″ est
Altitude Min. 527 m
Max. 1 044 m
Superficie 11,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Langeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Lafayette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Austremoine
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Austremoine
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Austremoine
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Austremoine

    Géographie

    Forêt en face du hameau du Bénéfice.
    À deux pas de distance du Bénéfice, la lande aride de l'Esplot.

    Saint-Austremoine est une commune rurale qui occupe toute une vallée s'ouvrant au niveau des gorges de l'Allier à Saint-Cirgues et débouchant dans le Cantal. Cette vallée est orientée vers le nord-est.

    Le village est situé au nord-ouest du département de la Haute-Loire, au sud de la région Auvergne, en limite du département du Cantal.

    Le bourg est bâti comme un repère visible de partout. La silhouette de l'église se dessine ainsi au fond de la vallée. Le hameau de la Jarrige est situé à plus basse altitude que les autres. C'est le plus petit avec ses six habitants. Le hameau de Cumiaux aux confins du plateau d'Ally-Mercœur domine avec ses rochers sombres dressés sur l'horizon. Le hameau du Bénéfice regarde le bois de Chazelles, avec de nombreuses espèces d'arbres.

    Le paysage du hameau de l'esplot ressemble à une lande irlandaise avec une musique de rochers affleurant ici ou là. De fait, il s'agit d'une curiosité géologique, puisque ces roches ont été formées à plusieurs dizaines de kilomètres sous terre et sont remontées au niveau du sol par un effet croisé d'érosion à la surface et de remontée du sous-sol. Le vent y est toujours présent et souvent puissant. Les pierres sont souvent tachetées d'énormes micas noirs ou de petits grenats rouges.[réf. souhaitée]

    Les communes voisines, en partant du nord dans le sens des aiguilles d’une montre, sont Ally, Saint-Cirgues, Arlet et Cronce dans la Haute-Loire, ainsi que Chazelles dans le Cantal.

    Communes limitrophes de Saint-Austremoine
    Ally Saint-Cirgues
    Chazelles
    Cantal
    Cronce Arlet

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Austremoine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,1 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 59, alors qu'il était de 60 en 2013 et de 56 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 40,8 % étaient des résidences principales, 40,1 % des résidences secondaires et 19,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Austremoine en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (40,1 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Austremoine en 2018.
    Typologie Saint-Austremoine[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 40,8 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 40,1 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 19,2 12,4 8,2

    Histoire

    La commune a pris comme nom celui d'Austremoine premier évêque de Clermont envoyé par Rome vers 250 pour évangéliser l'Auvergne. De nombreuses églises lui sont dédiées en Auvergne dont celle d'Issoire.

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d'Austremoine-d'Avène[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 - réélu en 2014Jean-Paul Fagheon[9]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2018, la commune comptait 48 habitants[Note 3], en augmentation de 4,35 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    355353315262263342341375326
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    358345324272276294297362354
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    306301295200171170160151139
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    12411994878058585044
    2018 - - - - - - - -
    48--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Austremoine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    9. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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