Saint-Aubin (Belgique)

Saint-Aubin (en wallon Sint-Åbin) est une section de la commune belge de Florennes située en Région wallonne dans la province de Namur.

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Saint-Aubin

L’église Saint-Aubin
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Commune Florennes
Code postal 5620
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Saint-Aubinois(e)
Population 753 hab. (31/12/2007)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ nord, 4° 34′ est
Superficie 1 336 ha = 13,36 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Province de Namur
Saint-Aubin
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Saint-Aubin
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Saint-Aubin
Liens
Site officiel saintaubin.be

    Le village se trouve sur l'Yves, à quelques kilomètres à l'ouest de Florennes. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Elle était bornée au nord par Morialmé, à l’est par Florennes, au sud par Hemptinne et à l’ouest par Fraire.

    Histoire

    En 1018, l’empereur Henri II mentionne le village dans l’acte d’approbation de l’abbaye de Florennes. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, l’abbaye Saint-Jean en sera le seigneur foncier et les barons de Florennes les avoués (ou protecteurs).

    On a extrait du minerai de fer longtemps. Au XVIIe siècle, il existe plusieurs fourneaux ; au XVIIIe siècle, une société de type capitaliste y fabrique des canons.

    Le village a souffert des guerres qui ont ravagé l’Entre-Sambre-et-Meuse aux XVIe et XVIIe siècles.

    En 1780, un incendie accidentel ravage 100 maisons.

    Vers 1800, le haut fourneau du baron de Rosée est en activité. En 1830, on compte 81 maisons et 4 fermes ; la population s’élève à 398 habitants.

    L’église actuelle, due à l'architecte Leborgne, date de 1900. Endommagée en 1940[1].

    Seconde guerre mondiale

    Le lundi , l’aviation allemande attaque à partir de 11 h des colonnes de civils en exode sur la route de Saint-Aubin vers Hemptinne et Jamagne, alors qu’il n’y avait pas de troupes françaises en vue… Dix bombardements en piqué ont lieu successivement ; 35 personnes, provenant notamment des environs de Namur, périssent au milieu des débris de chariots, et de chevaux également atteints, tandis qu’une soixantaine de blessés très graves sont emmenés à l’hôpital militaire français installé au château de Soumoy (Cerfontaine), puis évacués sur l’hôpital de Fourmies.

    Le , M. Émile Wauthy, gouverneur de la province de Namur, inaugure un monument commémoratif sur les lieux du drame[2].

    Folklore — Il existe une marche militaire sous l’appellation de Marche Notre-Dame du Mont-Carmel[3].

    Notes et références

    1. Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.
    2. Roland Charlier, Émile Eugène et René Lebrun, Tragique mai 40 à Saint-Aubin, 95 p.
    3. « Marche Notre Dame du Mont Carmel Compagnie Royale "Les Djireux"de Saint-Aubin », sur Ville de Florennes (consulté le )

    Bibliographie

    • Joseph Gonze, Saint-Aubin — Registres paroissiaux 1663-1796, cahier du Musée de Cerfontaine n° 304, 89 pages, 2006.
    • Joseph Gonze, Saint-Aubin — État civil du XIXe siècle (1800-1910), cahier du Musée de Cerfontaine n° 434, 194 pages, 2015.
    • Roland Charlier, Émile Eugène, René Lebrun, Tragique mai 40 à Saint-Aubin, 95 pages, 1990.
    • Jean Évariste, Tragique à Saint-Aubin, revue Florinas, 1-2, 2005, pp 37-41.
    • Roland Charlier, La région de Florennes au début de la seconde guerre mondiale 1940-1941, 539 pages, 2010.
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