Saint-Aubin-Château-Neuf

Saint-Aubin-Château-Neuf est une ancienne commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, devenue le une commune déléguée de la commune nouvelle du Val-d'Ocre qui inclut Saint-Martin-sur-Ocre.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Aubin.

Saint-Aubin-Château-Neuf

Saint-Aubin-Château-Neuf,
vue nord-ouest depuis la RD 955
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes de l'Aillantais
Maire délégué Bernard Curnier
Code postal 89110
Code commune 89334
Démographie
Gentilé Saint-Aubinois/e
Population 517 hab. (2013)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 25″ nord, 3° 18′ 36″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 262 m
Superficie 24,89 km2
Élections
Départementales Charny
Historique
Commune(s) d'intégration Le Val d'Ocre
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
Saint-Aubin-Château-Neuf
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Saint-Aubin-Château-Neuf
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin-Château-Neuf
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin-Château-Neuf
Liens
Site web http://www.saint-aubin-chateau-neuf.fr/

    Ce petit village a la caractéristique rare voire unique en France, d'avoir gardé en état les bornes médiévales qui à l'époque marquaient les limites de la paroisse, ici sur 28 km[1].

    Géographie

    Saint-Aubin-Château-Neuf est situé dans l'Yonne, avec Auxerre à 22 kilomètres à l'est et Toucy à 10 km au sud. Paris est à 155 km. La commune appartient au canton d'Aillant-sur-Tholon et à l'arrondissement d'Auxerre. Sa superficie est de 25 km2 et son altitude moyenne de environ 200 mètres.

    Le village se trouve dans le creux d'un coteau orienté sud-ouest/nord-est et qui s'élève d'environ 30 m d'altitude, jusqu'à 250 m d'altitude au sud du village et 230 m d'altitude sur son côté nord. Mais le coteau, dans cette combe, a laissé une butte ou tertre sur lequel le village originel est né[2], avec une motte ou place forte occupant ce tertre.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Routes locales

    Saint-Aubin-Château-Neuf se trouve juste à côté de la D955 reliant Myennes à 60 km au sud-est, près de Cosne-Cours-sur-Loire, dans le nord de la Nièvre (en passant par Toucy, Mézilles, Saint-Fargeau et Saint-Amand) à Joigny à 22 km au nord-est (par Aillant-sur-Tholon, Villiers-sur-Tholon et Senan)[3]. Cette route est assez bien entretenue et offre les longs tronçons droits caractéristiques des voies antiques importantes[note 1], mais n'est plus le grand axe routier d'avant l'utilisation généralisée de la voiture : pour rejoindre Joigny depuis la Loire il est de nos jours plus rapide de passer par Auxerre en empruntant la N151 depuis La Charité-sur-Loire ou la D965 depuis Bonny-sur-Loire.

    La D955 contourne le village par l'ouest. Les rues d'accès au village sont quant à elles plutôt étroites[note 1].

    Le village est aussi desservi par la D99 qui relie Saint-Aubin à Mézilles à 20 km au sud-ouest, la D154 de Saint-Aubin aux Ormes à 5,7 km au nord-ouest, et la D219 de Saint-Aubin à Laduz à 15 km au nord-est (Laduz est à l'est d'Aillant-sur-Tholon)[3].

    Routes d'importance nationale

    L'entrée-sortie no 19 « Auxerre nord » de l'autoroute A6 est à 25 km à l'est ; celle no 18 de « Sépeaux » est à 20 km au nord[3].

    Train

    Les gares à proximité Joigny (18.900 km - 22 mn) Auxerre (30.600 km - 30 mn)

    Voie aérienne

    L'aéroport d'Auxerre - Branches est à 18 km, toujours à l'est[3].

    Cours d'eau et plans d'eau

    Sur le chemin des Arts, à la source du Petit moulin en bas de la rue de Lampy : Bouquet d'espoir, inox, Alain Vuillemet[4]

    L'Ocre, qui arrive sur la commune par Merry-la-Vallée au sud, traverse la commune vers le nord puis vers le nord-est. Elle passe à environ km à l'est du village et y reçoit en rive gauche un ru prenant naissance au Petit moulin et passant par le moulin du Berceau. L'Ocre est un affluent du Tholon, donc un sous-affluent de l'Yonne[2].

    Le Vrin, affluent de l'Yonne, sert de limite de communes sur environ 980 m entre Saint-Aubin et Villiers-Saint-Benoît au sud-ouest, puis traverse la pointe sud-ouest de la commune sur environ km ; après quoi il sépare Saint-Aubin d'avec Sommecaise sur environ 1,3 km avant de quitter définitivement les abords de Saint-Aubin.

    Son affluent de rive droite le ru de Charmant[5] traverse la commune sur environ 5,7 km ; il a lui-même un petit affluent en rive droite de 2,7 km de longueur, qui arrose le château Beaurain.

    Le ru de Sausson[6], autre affluent du Vrin en rive droite, prend source sur le plateau à 800 m au nord-ouest de l'église de Saint-Aubin, coule vers le nord-ouest et arrose le château de Froville avant de servir de limite entre Saint-Aubin et la pointe ouest de la commune de Saint-Maurice-Thizouaille[2].

    La rivière souterraine du Puits Bouillant est accessible par un puits dans le village (sur propriété privée). Elle récupère les pertes du Vrin et alimente l'Ocre[7].

    Divers

    Le sentier de grande randonnée GR13 traverse le nord de la commune dans le sens est-ouest[2].

    Histoire

    Saint-Aubin sur la carte de Cassini (ca. 1750)
    Saint-Aubin sur la carte d'état-major de 1832

    La commune de Saint-Aubin est habitée depuis l'âge de la pierre (gros nucleus trouvé sur la commune) et l'époque gauloise. Cette dernière a façonné les noms des hameaux, des lieux.

    La motte féodale certainement érigée au IXe siècle fait place à un château en pierre au XIe ou XIIe siècle (d'où l'appellation Château Neuf). Autour de l'église existent des traces d'anciennes fortifications. L'espace compris dans cette enceinte s'appelle le Fort[8].

    Les moines cisterciens du XIIe siècle donnent à la commune les formes que nous lui connaissons (forêts, champs, étangs)[9]. Serait-ce eux qui appelèrent Albinus, Sanctus ?

    À l'époque, Saint-Aubin est le siège (dit chef-lieu) d'un bailliage dont dépendent les prévôtés de Bâle, de la Racine et Bignon, de Fumerault, de Froville, du Chêne-Simart, de Vennoisse et Mamputeau[10]. Un château se trouvait au lieu-dit de nos jours connu comme le moulin du Berceau[11], et des forges au lieu-dit Champigny[12]. Fourolles était autrefois un château et une ferme, siège d'une prévôté comprenant quatre hameaux en sus de Fourolles : Beauregard, Meslières, les Quesneaux et les Picards ; l'appel se faisait au bailliage de Sens[13]. Le Petit Fumerault était aussi une prévôté, ressortissant au bailliage de la Ferté-Loupière[14]. Lampy, qui s'appelait Lompy au XVe siècle, était une forge[15]. Meillier ou Meiller, qui existait déjà en 1163, possédait une église ; ce lieu a disparu depuis[16] ,[17]. Vers 1500, Froville est une terre seigneuriale[18].

    Au XVIIIe siècle le plateau à l'ouest et au nord-ouest du village est occupé par une forêt ; la carte de Cassini y montre plusieurs étangs.

    Le château de Froville ou Frauville[note 2] se trouve sur la D154 reliant Saint-Aubin aux Ormes[note 3]. Au sortir de la guerre de Cent Ans (1337-1453), la Maison de Courtenay a abandonné nombre de ses possessions et le manoir de Froville est ruiné. Les Courtenay le font reconstruire fin XVe siècle ou début XVIe siècle. La demeure est donnée à demi-profit à Étienne Le Loup en [19].

    Économie

    Le village fait partie de trois types de zones IGP, incluant six produits : « Volailles de Bourgogne », « Volailles du Gâtinais », « Moutarde de Bourgogne », vin « Yonne blanc », « Yonne rosé » et « Yonne rouge »[20].

    Politique et administration

    Mairie-école-agence postale
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001   Philippe GEORGES   MAIRE
             

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 517 habitants, en diminution de −0,39 % par rapport à 2008 (Yonne : −0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9789467518699109349721 0131 131
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1141 1711 1491 1111 0831 0501 0321 023992
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    898855753676667555517559506
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
    483440436455460435519517-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements et services

    L'école primaire
    Le café-tabac

    Épicerie, café, école primaire. Restaurants « Le Golf du Roncemay » et « Le Vieux Puits » à Aillant-sur-Tholon et « l'Eko » à Bleury[25].

    Hébergements : La commune compte une trentaine de lits répartis entre chambres d'hôtes dont celle des "Champs Blancs", gîtes privés et le gîte communal au Moulin du Berceau[25],[26].

    Fêtes

    Pique-nique-concerts durant tout l'été.

    Parcours des arts dans les rues du village, construit sur une motte féodale.

    Patrimoine : Lieux, Monuments et Richesses culturelles

    Moyeu de la nouvelle roue du moulin du Berceau
    • Le moulin du Berceau[27] : racheté par la commune, des bénévoles de l'association Les Amis du Moulin de Berceau[28]) ont reconstruit le bief puis ont installé une nouvelle roue. Le moulin héberge de nombreux événements dans un cadre rare et encore authentique ; un documentaire sur Napoléon y a été tourné durant l'été 2005.
    • Lavoirs

    Deux lavoirs existaient sur la commune : le lavoir de Lampi et celui de Beausseron. De nos jours la carte d'état-major ne montre plus que celui de la rue de Lampi.

    Verger
    • Le Puits Bouillant : c'est un accès à la rivière souterraine du Puits Bouillant, dans une cavité dont la longueur connue est de 2 115 mètres[29], accessible seulement à des personnes pratiquant la spéléologie régulièrement (prendre contact avec un club de spéléologie pour la visiter). Puits, rivière et cavité ont été explorés exhaustivement au XIXe siècle par l'hydraulicien Aristide Beguine, qui a obtenu un permis d'exploitation en 1887 et a installé au fond du puits un bélier hydraulique pour faire remonter l'eau en surface[30]. L'accès en est réglementé par une convention entre le CDS89 et le propriétaire.
    • Le verger de Saint-Aubin[31] : la commune de Saint Aubin Château neuf souhaitait créer un verger conservatoire sur un terrain disponible derrière le musée Jean Larcena. Une association animée par des passionnés a vu le jour pour en faire un lieu de partage.
    Menhir 2100,
    par Alain Vuillemet
    Hameau des Placeaux, D955
    • Le Chemin des Arts[32] : cette promenade originale aux détours des rues et des chemins propose de découvrir trente œuvres d'artistes disséminées sur son parcours[33],[34].
    • Le musée Jean Larcena : un musée consacré à son œuvre et à sa mémoire accueille également des expositions temporaires[35].
    • Les bornes cisterciennes : de nos jours encore nombreuses, elles délimitaient les limites de la paroisse[1] ; la géobiologie permet également de déterminer à leurs emplacements l'existence de failles souterraines ou d'un ou plusieurs cours d'eau souterrains, doublés d'un croisement de réseaux telluriques[36]. L'amicale des Pas Pressés Saint Aubinois les a recherchées, restaurées, mises en valeur et les présente dans un petit fascicule de 21 pages incluant de nombreuses photos, disponible en ligne[1],[37].

    L'église Saint-Aubin-et-Saint-Léonard

    L'église Saint-Aubin-et-Saint-Léonard

    L'église Saint-Aubin-et-Saint-Léonard est composée d'une nef principale avec voûte de bois en berceau du XVe siècle, d'une nef latérale voûtée d'ogives (pendentifs), d'une abside à 3 pans XIIIe siècle, de baies cintrées, de travées ogivales XVIe siècle et d'un clocher-porche de 1870. Elle possède plusieurs objets classés "monuments historiques" en tant qu'objets :

    • un bénitier en pierre du XIIIe siècle[38]
    • un retable de la Cène daté de la fin du XVIe siècle[39]
    • une statue de saint Aubin du XVIIe siècle[40], des statues de saint Léonard[41], saint Antoine[42] et le Christ en croix[43] datant du XVIIe siècle.

    L'église est ornée par les verrières représentant :

    • une Annonciation dans le style du XVe siècle, offerte en 1865 par Charles Bazin et sa femme[44].
    • Saint Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan, exécuté en 1894 par Julien Nicolas Ludovic Latteux et Gabriel Boniface Bazin, atelier au Mesnil-Saint-Firmin dans l'Oise[45].

    L'église Sainte-Croix abrite aussi un vitrail notable : Saint Claude, Éducation de la Vierge, de la 2e moitié du XIXe siècle (après 1862), offerte par Claude Leclerc et son épouse Anne Roslin de Fourolles[48],[note 4].

    Les châteaux

    Le château de Fourolles, au hameau du Buisson-Saint-Vrin, est au Moyen Âge un fief en lieu franc. Il inclut le logis et les communs entourés de douves. Daté du XVIIe siècle, il a été construit sur l'emplacement d'un édifice existant déjà au XIIe siècle. Il a été partiellement inscrit monument historique le pour les façades du château et des communs, l'escalier, la toiture et les douves[49]. Antoine de La Salle (philosophe et mathématicien français, 1754 – 1829) et Soufflot de Magny y séjournèrent.

    Le parc du château de Beaurin est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables pour son allée et sa pièce d'eau[50].

    Le château de Froville ou Frauville est de nos jours constitué d’un bâtiment dans le style de la fin XVIIIe siècle, construit sur une plate-forme entourée par les anciennes douves de plus de dix mètres de large et qui sont maintenant à sec. Les fossés, de forme très régulière, ont été maçonnés à silex et mortier. À l'est devant le château on peut voir encore esquissée la base d'une tour qui apparaissait sur le cadastre de 1832. La partie située sous les logis semble plus ancienne. Le cadastre indique deux enceinte de fossés en eau: celle encerclant le château et une autre entourant les communs, d'une largeur bien plus modeste d’environ cinq mètres. L'entrée de la plate-forme du château se fait par le sud. Le bâtiment des communs, en forme de U, est flanqué, sur le cadastre, d'une tourelle à son angle sud-ouest[19].

    Le parc du château de Froville est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables pour son étang, son verger et son jardin[51].

    Il est fait une première fois mention de « domaine de Fumeraut » lorsque le roi des Francs Louis VI le Gros (1108 à 1137) l’offre à son fils cadet Pierre Ier de Courtenay. Le parc du château de Fumerault est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables pour sa pièce d'eau[52].

    Rassemblement des « Saint-Aubin » en 2005

    Il existe 77 Saint-Aubin en France, Belgique et Suisse. En été 2005 à Saint-Aubin-Château-Neuf au moulin du Berceau, a eu lieu le seizième rassemblement de Saint Aubinois de toutes provenances, habitants et commerçants vivant dans des communes dont le nom comprend « St-Aubin » (telles que Saint-Aubin-en-Chalosse (Landes), Saint-Aubin de Cadelech (Dordogne), etc).

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste Marie Albert COCHOT est né à Saint-Aubin Château Neuf (Yonne) le de Jean Cochot et Geneviève Chauveau, ses parents. Marié à Rose Laloux le à Saint Aubin Château Neuf, il eut 8 enfants.

    Jean-Baptiste Cochot déposa de nombreux brevets pour ses inventions. Industriel, il construisit le premier vapeur assurant la ligne régulière du transport entre l'Yonne et la haute-Seine. C'est un bateau construit par Cochot qui rapporta du Havre à Paris, les cendres de Napoléon. Mais c'est sans doute pour l'invention de la scie circulaire que le nom de Jean-Baptiste Cochot restera dans l'Histoire : En effet, Jean-Baptiste Cochot et son compère, Auguste Brunet déposèrent en 1816 le brevet de la scie circulaire qui révolutionna l'industrie de l'ameublement. Il est toujours possible de voir, au Conservatoire national des arts et métiers, certaines de ses inventions, et notamment une réduction de la première machine au monde à scier les bois de placages qu'il inventa en 1812. Inventeur prolifique et grand industriel, il reçut, en 1835, la médaille d'or de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, tant pour ses travaux que pour ses inventions.

    • Robert Falcucci (1900-1989) a vécu à Saint-Aubin-Château-Neuf. Peintre de talent dont les sujets, pour beaucoup religieux, sont éclatants de couleurs et animés par la lumière, il a peint le tableau du Christ guérissant les malades dans l'église du village (la rue passant devant l'entrée de l'église porte son nom). Un vitrail en gemmail dans la basilique Saint-Pie-X de Lourdes, à droite de l'orgue, « les mystères du Rosaire », a été créé d'après ses maquettes. Il a aussi obtenu le premier prix au concours d'affiches de la Ligue maritime française en 1917, âgé de 17 ans. Il était également illustrateur et décorateur[53].
    • Jacques Mars acteur lyrique, né à Paris le . Jacques Hochard (Jacques Mars, de son nom d'artiste) a passé toute son enfance à Saint-Aubin-Château-Neuf. Il est le Méphisto du Faust de Gounod qu’il interpréta plus de 300 fois. Il fut un des piliers de la troupe de l’Opéra de Paris et de la salle Favart dans les années 1950 et 60. Il est mort dans la nuit du 28 au . Il repose désormais dans le petit cimetière du village de Saint-Aubin-Château-Neuf[54].
    • Le Père Jean-Alype Noirot, historien reconnu par l’Académie française et honoré du Prix Bourgogne, y écrivit la série de cinq volumes consacrés à la présentation de "la Vallée d’Aillant".

    Environnement

    Un jardin-rucher écologique a été créé en 2010[55].

    La commune inclut trois ZNIEFF :

    • la ZNIEFF des étangs et forêts du Gâtinais sud oriental[56],[note 5], qui vise ici un habitat d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois.
    • la ZNIEFF des vals de l'Ocre et du Tholon (815,46 ha sur 14 communes)[57]
    • la ZNIEFF de la Forêt de Saint-Maurice-le-Vieil et rivière le Tholon[58]

    Par ailleurs, il existe un arrêté de protection de biotope pour le « Site à écrevisses du ruisseau d'Ocre », regroupant 53 ha sur les communes de Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Martin-sur-Ocre et Saint-Maurice-le-Vieil[59].

    La zone humide du moulin du Berceau est alimentée par plusieurs sources[60].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Maximilien Quantin, Répertoire archéologique du département de l'Yonne, vol. 1, Paris, Imprimerie impériale, (réimpr. Res Universis, 1991), 291 p. (lire en ligne). Note sur la page liée (“lire en ligne”) : L'Yonne est le dernier des cinq départements présentés sur la page liée - après l'Oise (Emmanuel Woillez, 1862, 213 p., rédigé sous les auspices de la société académique d'archéologie, sciences et arts de ce département), l'Aube (Darbois de Jubainville, 1861, 213 p., rédigé sous les auspices de la Société d'agriculture, sciences et belles-lettres du département), le Morbihan (M. Rosenzweig, 1863, 243 p., rédigé sous les auspices de la Société polymathique de ce département”) et le Tarn.
    Accès direct à la section "Yonne" : dans le menu des pages de google livres, cliquer sur "c" (entre "Magnicourt" et "Saint-Léger-sous-Brienne").

    Articles connexes

    Liens externes

    • Val d'Ocre sur annuaire-mairie.fr : nombreuses informations et statistiques sur la commune du Val d'Ocre.
    • Alain Ponroy, Daniel Chaumet, Philippe Noirot et François Gaufillier (Amicale des Pas Pressés St Aubinois), « Saint Aubin Château Neuf et ses bornes cisterciennes », sur static.reseaudespetitescommunes.fr, (consulté le ). Cette page inclut des photos de la plupart des bornes.

    Notes et références

    Notes

    La criminalité sur la commune est moindre que la moyenne nationale[61].

    1. La vue "caméra de rue mobile" ("street view") de « googlemaps » montre le paysage le long de la plupart des routes circulables en voiture. Elle est accessible par l'icône représentant une silhouette tenant des ballons, dans le petit menu en bas à droite, première icône à gauche sur la barre de menu : cliquer dessus avec la touche gauche de la souris et maintenir la touche enfoncée, puis l'amener sur la carte. Les routes possibles s'éclairent en bleu. Placer l'icône sur un trait bleu. Tourner la vue en cliquant sur la vue à gauche ou à droite, et faire glisser en travers de l'écran. On peut avancer la vue en cliquant sur l'écran, ou repositionner la vue en cliquant sur un trait bleu dans la carte en encart en bas à gauche de l'écran.
    2. L'emplacement est appelé « Frauville » sur la carte de Cassini (~1750). La carte d'état-Major de 1832 l'épelle « Froville ». Voir la carte de Saint-Aubin-Château-Neuf sur geoportail.fr
    3. Coordonnées du château de Frauville : 47° 50′ 08″ N, 3° 17′ 15″ E
    4. Le vitrail donné par Claude Leclerc et Anne Roslin de Fourolles mesure 250 × 150 cm. Il porte les armoiries des donateurs dans les soubassements. Il est accompagné d'une inscription concernant le commanditaire :
      « A LA MEMOIRE DE CLAUDE LECLERC ET DE SON EPOUSE ANNE ROSLIN DE FOUROLLES (1781 1862) »
    5. La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.
    Notes sur la démographie
    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    Références
    1. Amicale des Pas Pressés St Aubinois 2016, p. 1.
    2. Saint-Aubin-Château-Neuf, carte interactive sur geoportail.fr – cartes IGN. Couches « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » activées. Vous pouvez moduler, désactiver ou supprimer chaque couche (= carte) dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche.
    3. « Saint-Aubin-Château-Neuf », sur google.fr.
    4. Alain Vuillemet, page de présentation.
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Charmant (F3531100) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Sausson (F3531200) ».
    7. « Rivière souterraine du Puits Bouillant, fiche descriptive du spéléo-club de Chablis », sur Spéléo-club de Chablis (consulté le ).
    8. Quantin 1868, p. 127.
    9. « Souvenirs (lien brisé - article disponible par le lien wikiwix ci-contre) »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
    10. Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, imprimerie impériale, , 167 p. (lire en ligne), p. 112
    11. Quantin 1862, p. 12.
    12. Quantin 1862, p. 27.
    13. Quantin 1862, p. 56.
    14. Quantin 1862, p. 58.
    15. Quantin 1862, p. 73.
    16. Quantin 1862, p. 80.
    17. Coordonnées de Meillier ou Meiller : 47° 48′ 23″ N, 3° 14′ 33″ E .
    18. Quantin 1862, p. 57.
    19. Château de Frauville sur chateau-fort-manoir-chateau.eu. Consulté le 05 juin 2017.
    20. Saint-Aubin-Château-Neuf - Village sur annuaire-mairie.fr.
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