SFR

La Société française du radiotéléphone[2], SFR, est un opérateur de télécommunications français, branche regroupant les activités télécoms d'Altice France.

Ne doit pas être confondu avec Société française radio-électrique.

« SFR » redirige ici. Pour les autres significations, voir SFR (homonymie).

SFR

Création
Dates clés 2008 : Rachat de Neuf Télécom
2011 : Rachat complet par Vivendi
2014 : Rachat par Altice
2016 : Branche télécom de SFR Group (renommé ensuite Altice France)
Fondateurs Alain Bravo, Richard Lalande
Forme juridique Société anonyme
Slogan « Enjoy ! »
Siège social 16 rue du Général Alain de Boissieu, Paris
 France
Direction Gregory Rabuel (Directeur général)
Directeurs Alain Weill
Actionnaires Altice France
Activité Télécommunications sans fil
Produits Internet
Téléphonie mobile
Téléphonie fixe
Télévision IP
Télévision par câble
Vidéo à la demande
Société mère Altice France
Sociétés sœurs Société du haut débit, SFR Presse, SFR Business, NextRadioTV, SFR Média
Effectif 6 598 en 2018 (effectif moyen annuel déclaré)
SIREN 343 059 564
Site web www.sfr.fr

Fonds propres 6 924 949 300 € au 31/12/2018
Dette 5 765 219 100 € au 31/12/2018 (financière)
Chiffre d'affaires 8 631 129 600 € au 31/12/2018
Résultat net -5 516 200 € au 31/12/2018 (perte)[1]

Cette société est créée par la Compagnie générale des eaux en 1987. Possédée entièrement par Vivendi depuis 2011, elle est rachetée par Altice en 2014, pour former le groupe Numericable-SFR. En 2016 naît SFR Group, un groupe Télécom, Média et Publicité[3]. La marque Numericable n'est utilisée par le groupe que pour son bouquet de chaînes de télévision.

SFR était, fin 2017, le deuxième opérateur français en parts de marché derrière Orange ; la société comptait 14,378 millions de clients mobiles, 5,943 millions de foyers abonnés à Internet, dont 2,231 millions de foyers abonnés au très haut débit, plus de 250 opérateurs clients et 150 000 entreprises et administrations clientes[4],[5].

En , le groupe Altice annonce avoir l'intention de regrouper la plupart de ses activités sous son nom. Dans le cadre de ce regroupement, SFR sera rebaptisé Altice[6]. Ainsi, le , le réseau mobile SFR prend le nom « SFR Altice », afin d'habituer les clients au nom prévu pour être adopté par SFR : Altice[7]. L'idée est finalement abandonnée en mars 2018[8] à la suite des déboires (baisse de l'action et des résultats financiers) de SFR en 2017. Altice souhaite conserver une marque à très forte notoriété dans l'objectif d'améliorer ses résultats pour les mois et années à venir.

Historique

Origines dans le radiotéléphone

La Société française du radiotéléphone a été créée en 1987 par la Compagnie générale des eaux, notamment sous la direction de Richard Lalande et d'Alain Bravo. La SFR proposait alors à ses clients un service de radiotélécommunications analogique (norme suédoise NMT), en concurrence avec le Radiocom 2000 de France Télécom. Le service s’appelait alors « SFR NMT ».

Le 15 décembre 1992, SFR, sous la présidence de Philippe Glotin, ouvre le deuxième réseau GSM du téléphone mobile[9].

Groupe SFR-Cegetel

Logo du groupe SFR-Cegetel

En 1996, la Compagnie générale des eaux, réorganise, sous la direction de Philippe Germond, ses activités de télécommunications en créant avec un consortium d'autres actionnaires (Mannesman, British Telecom, SBC) un nouveau groupe d'abord baptisé Cegetel (Compagnie générale de télécommunication) puis SFR-Cegetel.

Ce groupe est le premier opérateur privé de téléphonie fixe et mobile alternatif à France Télécom. Il est un des pionniers technologiques dans la téléphonie mobile avec la marque SFR et dans la téléphonie fixe dérégulée avec les marques Cegetel et le « 7 ». Il est également fournisseur d'accès à Internet. Il a été l'actionnaire d'AOL France.

En 2000, l'entreprise achète à Avenir Télécom son réseau de 160 magasins Phone Shop.

En huit ans (1999-2007), le chiffre d'affaires des activités du groupe a été multiplié par 30 par croissance interne. Par son chiffre d'affaires et sa valeur financière, il figure alors parmi les 40 premiers groupes français. Il est le seul opérateur téléphonique européen à conserver des marges positives lors de la crise de croissance du secteur des télécommunications de 2001-2003. Cette croissance a fait l'objet de recherche en doctorats de gestion[10], de communication dans les universités françaises, allemandes et américaines, et d'un cas d'école.

En 2003, avec la fusion de Cegetel avec Télécom Développement, opérateur télécom détenu par le groupe SNCF, le groupe SFR-Cegetel devient le plus important opérateur privé de télécommunications fixe en France[11]. La même année, il est sélectionné, avec Sanofi et L'Oréal, au titre des trois entreprises françaises les plus dynamiques et appréciées en matière de politique sociale[12].

Le , il est le premier opérateur à lancer une offre sur son nouveau réseau de téléphonie mobile UMTS[13].

Groupe SFR

Le groupe SFR-Cegetel disparaît en tant que tel le 11 mai 2005, à l'occasion de l'achat par Neuf telecom de sa filiale Cegetel devenu dès lors Neuf Cegetel. SFR garde 28 % du capital de l'opérateur fixe. Une scission (provisoire) a alors lieu, entre SFR et les activités fixes, ex-Cegetel, devenues Neuf Cegetel.

Le nouveau Groupe SFR est dirigé par Frank Esser[14], jusqu'au 26 mars 2012, date à laquelle il est évincé de son poste par Jean-Bernard Lévy, alors PDG de Vivendi, et lui-même remplacé en juin 2012 par Stéphane Roussel, ancien DRH de SFR.

Disposant de ses propres réseaux GSM/GPRS et UMTS/HSDPA, elle produit pour les particuliers, les professionnels et les entreprises des services de téléphonie mobile, de donnée mobile et de multimédia mobile. Opérateur référent des nouveaux usages du mobile, elle a lancé les premiers services 3G et 3G+ du marché français. Elle comptait, en 2006, 3 millions de clients 3G.

En 2006, avec 17,9 millions de clients et 8 000 collaborateurs, elle est le premier opérateur privé de télécommunications mobiles en France et le numéro un du marché en ventes nettes (nouveaux clients) en 2003, 2004 et 2005.

En 2007, SFR lance sa première offre ADSL après avoir acheté les activités fixe de Tele2 en France pour 350 millions d'euros[15].

Le , SFR est devenu l’actionnaire majoritaire de Neuf Cegetel en reprenant les parts du groupe Louis Dreyfus, donnant naissance à une nouvelle entité, présente dans la téléphonie fixe, l'accès à Internet (ADSL-FTTH) et la téléphonie mobile (2G,3G) capable de rivaliser avec Orange. Dans la foulée, SFR a lancé une OPAS (OPA simplifiée) sur le flottant en Bourse de Neuf Cegetel en vue d’obtenir 100 % de cette société. Cette OPA, d’une durée de 4 semaines boursières, a pris fin le et a coûté environ 4,5 milliards d'euros à SFR.

Depuis le mois d’, les sites Internet, options et prestations de la marque Neuf Cegetel sont regroupés sous la marque SFR, et par la même occasion l’ancienne NeufBox 4 est rebaptisée NeufBox de SFR. Le logo de SFR a aussi été modernisé. La « NeufBox de SFR » a été remplacée en septembre 2012 par « La box de SFR ».

Au mois d’, 1 900 salariés de SFR Service Client, principalement des téléconseillers de Lyon, Poitiers et Toulouse, sont transférés à des sous-traitants partenaires (Arvato et Teleperformance)[16] après un conflit social d’une ampleur sans précédent dans l’entreprise[17].

Fin , on recensait 3,879 millions d’abonnés haut débit[18].

À partir du , SFR lance des forfaits low-cost : les forfaits RED[19].

Le 4 avril 2011, Vivendi rachète pour 8 milliards d'euros les 44 % de SFR possédés par Vodafone et contrôle désormais totalement l'entreprise[20],[21].

Fin août 2012, la société comptait près de 21 millions de clients à la téléphonie mobile et plus de 5 millions de clients à la téléphonie fixe (offres Internet haut débit et fixe)[22].

Le 11 septembre 2013, à la suite d'un accord entre Jean-René Fourtou et Vincent Bolloré qui conduit ce dernier au poste de vice-président du conseil de surveillance de Vivendi, la scission de l'entreprise est annoncée, dans le but d'une prochaine introduction en bourse de SFR[23], qui n'aura pas lieu.

Filiale de Numericable-SFR

Logo du groupe Numericable-SFR

Le , le groupe Vivendi entre en négociations exclusives avec Altice (Numericable) pour la vente de SFR[24]. Le , Vivendi annonce avoir choisi Altice pour la vente de SFR. D'avril à juin, la filiale d'Altice procède à la levée des fonds nécessaires au paiement d'une partie des 13,5 milliards promis à Vivendi lors de la finalisation de l'accord de rachat de sa filiale télécom, indique le directeur financier du groupe, Thierry Lemaître.

Après l'accord[25] de l'Autorité de la concurrence survenu fin octobre 2014, les deux sociétés (Numericable et SFR) fusionnent fin 2014[26].

Le , Vivendi accepte de vendre ses 20 % de parts restantes à Altice dans le cadre de la fusion entre SFR et Numericable[27],[28].

Le , le groupe annonce le lancement du service de vidéo à la demande Zive, et lance une nouvelle box arborant également cette marque[29].

En février 2016, l'opérateur change l'URL de son site institutionnel en http://www.sfr.com. Le logo Numericable n'apparaît plus à côté de SFR.

Le , Numericable Belux devient SFR en Belgique et au Luxembourg[30].

Branche télécom de SFR Group puis d'Altice France

En avril 2016, le groupe Numericable-SFR disparaît et devient SFR Group[31]. SFR se rapproche du pôle média d'Altice pour, d'une part racheter la participation minoritaire de 49 % d'Altice dans NextRadioTV et d'autre part pour acquérir Altice Media Group[31]. Cette opération donnera naissance à trois pôle : SFR Telecom, SFR Média et SFR Publicité[32].

  • SFR Telecom est la branche actuelle et connue de SFR. En juin 2016, la presse annonce que l'entreprise a perdu un million d’abonnés en un an et qu'elle accuse une perte trimestrielle de 41 millions d’euros au premier trimestre 2016[33]. Elle pointe également du doigt l'importance de l'endettement du groupe estimé à 50 milliards[34]. Le 22 juin 2016, Patrick Drahi évoque une situation de sureffectif de SFR[35]. En août 2016, SFR annonce la suppression de 5 000 postes, soit un tiers de ses effectifs d'ici à 2019[36].
  • SFR Média est dirigée par Alain Weill. Il est composé d'un bouquet de 5 chaînes de sport (SFR Sport), pour diffuser notamment les matchs de la Premier League anglaise de football, dont les droits ont été acquis par Altice, ainsi que de BFM Sport, une chaine d'information sportive s'appuyant sur les équipes de RMC, et BFM Paris, une chaîne d'information locale en Île-de-France. Une fiction dénommée Les Medicis : Maîtres de Florence, avec Dustin Hoffman, et une application kiosque (SFR Presse) pour les titres de presse du groupe sont également prévues[37].
  • SFR Publicité se charge de la monétisation des contenus édités et diffusés pour l'ensemble du nouveau groupe.

En mars 2021, SFR annonce la suppression de 1 700 postes dont 400 en magasins, suite en partie à la baisse de fréquentation liée au covid-19, le reste de suppressions de postes touche une grande partie des activités (Grand public, réseau, B2B, ressource humaine)[38]. Les syndicats Unsa, CFDT et CFTC dénoncent un « scandale social, économique et financier[39] ».

Activités

Pour le grand public, le groupe commercialise ses offres sous les marques SFR et RED by SFR et pour l'entreprise, sous la marque SFR Business.

Téléphone fixe et internet

Sur la majeure partie du territoire français, le réseau SFR utilise l'ancien réseau filaire des PTT devenus ultérieurement France Telecom, puis Orange. Dans les régions rurales ce réseau de câbles aériens sur poteaux, toujours en possession d’Orange, est parfois en état de délabrement, et le fonctionnement des services de SFR ou d'autres opérateurs locataires est fréquemment interrompu, avec des pannes répétées et prolongées pouvant atteindre plusieurs mois.

En novembre 2010, SFR est le premier fournisseur d'accès à commercialiser une Box de nouvelle génération (Neufbox Évolution). En mai 2012, SFR a renommé ses offres Internet et son modem en « La Box de SFR »[40].

Fin décembre 2012, SFR comptait 5,075 millions de clients haut et très haut débit[41].

Fin 2017, SFR comptait 3,711 millions de foyers abonnés au haut débit (DSL) et 2,231 millions de foyers abonnés au très haut débit (câble ou fibre) soit un total de 5,943 millions abonnés fixe. L'ARPU (revenu moyen par client) était de 36,5 euros dans le fixe[5].

La Box de SFR

La box de SFR (anciennement Neufbox) est un boîtier permettant aux abonnés du fournisseur d'accès SFR d'accéder à l’internet au moyen d'une connexion ADSL.

Cet appareil sert principalement de modem ADSL, mais permet aussi à SFR de proposer des services comme la télévision ou la téléphonie. Elle peut également être utilisée sans fil. Les versions les plus récentes sont compatibles avec l'ADSL 2+.

SFR créé un espace communautaire de bêta-test de produits et services : l'Atelier SFR dirigé par Chloé MaGeek, une animatrice de communauté virtuelle.

SFR donne accès à sa plateforme nuagique dans sa « box » et ses forfaits de téléphone mobile depuis novembre 2013, permettant à ses clients de sauvegarder leurs données sur des serveurs gérés par l'opérateur[42].

En novembre 2013, SFR lance son « décodeur TV SFR avec Google Play », une offre destinée principalement aux abonnés ADSL qui ne sont pas éligibles à la télévision par l’internet. Il permet de recevoir les chaînes de la TNT, reprend les services de rediffusion et vidéo à la demande des décodeurs classiques et intègre les services de Google[43].

En mai 2014, SFR présente sa nouvelle offre « premium », un boitier internet destiné aux clients haut de gamme de l’opérateur téléphonique, associé à un service de surveillance à distance du domicile.

Cette nouvelle offre, disponible le 3 juin 2014 permet à tous les abonnés d'accéder à de nouveaux contenus : sport, musique, cinéma, séries, jeux, information routière et presse. De plus, SFR ajoute un service de contrôle intelligent de la maison permettant aux abonnés de recevoir des alertes concernant le détecteur de fumée ou la caméra installés à leur domicile[44].

Depuis octobre 2014, Netflix est disponible sur le décodeur SFR[45].

La Box Fibre de SFR

Le 18 novembre 2014, SFR annonce le lancement d’une nouvelle box, La Box Fibre, permettant de toucher les 8,6 millions de foyers éligibles au réseau Numericable. Elle reprend l'ensemble des services disponibles sur l’actuelle box fibre de Numericable tels que l'affichage et l'enregistrement de deux programmes en simultané, une quarantaine de chaînes et un service de VOD. Il est également possible de combiner les services de domotique de Home by SFR.

Si elle ne fonctionne pour l’instant pas avec la technologie FTTH (fibre jusque dans l’appartement ou la maison), le groupe proposera à terme une box capable de fonctionner à la fois avec le câble et la fibre classique[46].

La Box THD 4K

En novembre 2015, SFR lance une box appelée « La Box Fibre Zive » reservée jusqu'à début 2016 aux clients par câble et pouvant aller jusqu'à Gb/s en descendant et 200 Mb/s en montant. Elle possède un décodeur 4K, un disque dur de 500 Go et un support du protocole NFC pour la communication avec les smartphones. SFR lance avec cette box un service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) appelé Zive avec un catalogue d'abord composé de 5 000 films et séries, mais il est prévu de l'étendre à 10 000 titres d'ici six mois et 15 000 titres d'ici un an[47],[48].

Depuis le 1er juin 2016, la réglementation exige de préciser la nature de la terminaison, fibre ou coaxial. Or, depuis le rachat par Numericable, SFR vendait essentiellement du câble - FTTB - et non de la fibre FTTH, la box est donc renommée « La Box THD 4K »[49].

Téléphonie mobile

Le groupe compte, fin 2017, 14,378 millions de clients mobile. L'ARPU (revenu moyen par client) était de 22,6 euros sur le mobile[5].

Depuis le , la 4G illimitée est proposée aux clients box internet avec un forfait mobile Power via l'avantage SFR Family[50].

SFR Business

Le 20 septembre 2008, SFR Entreprise devient SFR Business Team, lors de l'achat de Neuf Cegetel par SFR, qui propose aux entreprises des solutions mobiles et fixes.

Depuis octobre 2011, la stratégie de SFR Business Team porte sur 3 axes majeurs :

  • le développement dans la valeur autour du cloud computing (IaaS et SaaS notamment) ;
  • le développement des partenariats à l'international afin d'assurer un SLA de bout en bout autour de l'alliance Network Team ;
  • le développement de la fibre, avec un plan d'investissement renforcé afin de poper les zones industrielles et les zones occupées par les entreprises.

En 2012, SFR Business Team s’associe avec Bull pour obtenir le soutien de l'État français pour le déploiement d'une infrastructure de cloud computing à vocation nationale et européenne. Le projet représente un investissement de 225 millions d’euros et prévoit la création directe d’environ 400 nouveaux emplois. Le capital de la nouvelle société (Numergy) se répartit entre SFR (47 %), Bull (20 %) et la Caisse des dépôts et consignations via le FSN PME (33 %)[51].

Le , SFR Business Team compte 150 000 clients entreprises dont 98 % des entreprises du CAC 40[52].

D'avril à décembre 2014, SFR lance le déploiement de la plateforme Cloudera Enterprise Data Hub édition, « une plate-forme qui, combinée à son entrepôt de données, le dote d'un environnement big data taillé pour améliorer la connaissance du parcours de ses clients et se doter de moyens pour stocker et analyser les données de logs omnicanal (mobile, web, téléphone, magasins...) afin de mettre en place des actions pour retenir ses clients »[53]

Le , SFR Business Team devient SFR Business[54] et compte 190 000 entreprises clientes[4]. Elle en compte plus que 150 000 fin 2017[55].

Couverture du réseau

Téléphonie mobile

SFR affirmait en 2010 couvrir 99,6 % de la population française en GSM/GPRS, 98,6 % en 3G/3G+[56] et disposait également de plus de 4 millions de points SFR WiFi[57]. Aujourd'hui, plus de 99 % de la population est couverte en 3G/3G+[4]. En France, SFR serait d'après une étude allemande, l'un des opérateurs possédant le réseau le plus sécurisé de France suivi de l'opérateur Orange qui possède le moins de risques d'intrusions sur le propre réseau.[réf. souhaitée]

Avec son réseau 3G+, SFR utilise la technologie HSPA afin d'augmenter les débits par rapport à ceux obtenus avec le 3G. Ces normes permettent d'atteindre des débits théoriques maximums de 14,4 Mbit/s descendant et 5,8 Mbit/s montant. Dès 2012, le réseau de SFR supportait tous les débits de la norme HSDPA (soit de 1,8 Mbit/s jusqu'à 14,4 Mbit/s descendant) et jusqu'à 5,8 Mbit/s montant avec la norme HSUPA[58]. Ces débits sont accessibles selon la compatibilité du téléphone.

Pour compléter son réseau 3G, SFR propose depuis novembre 2011 des femtocells sous le nom commercial SFR FEMTO, dont le prix est remboursé, et offre ainsi un mini réseau 3G dans le domicile des personnes ayant un accès Internet haut débit (câble ou ADSL, minimum 512 kb/s).

SFR lance en 2012 la 2G et la 3G/3G+ dans le métro parisien ainsi que dans le tunnel sous la manche et en profite pour mettre à jour son application SFR Wifi en y intégrant SFR Auto Connect : service pour concurrencer l'EAP Sim de Free. En octobre 2012, SFR et la RATP lancent la 3G+ dans les gares RER A de Châtelets-les Halles et Gare de Lyon à Paris[59].

Le débit de 14,4 Mbit/s, est largement déployé et était disponible, à fin 2010, dans 92 % de son réseau[60].

Début 2014, SFR et Bouygues Telecom signent un accord de mutualisation d’une partie de leurs réseaux d’accès mobiles. L'accord prévoit le déploiement d'un réseau partagé sur une zone représentant 57 % de la population (soit l’ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants et des zones blanches)[61].

Pour assurer la meilleure couverture en très haut débit mobile, SFR a poursuivi l’extension de la technologie Dual Carrier (la toute dernière évolution de la 3G), touchant ainsi plus de 70 % de la population et permettant de doubler les débits descendants[62].

4G

4G de SFR

SFR a déployé à partir de fin 2012 un réseau 4G (LTE) accessible au grand public à Lyon, puis à Montpellier et dans le secteur de La Défense (Puteaux, Courbevoie) et l'étend, à l'instar d'Orange, dans les grandes agglomérations.

SFR a été le premier opérateur à déployer la 4G sur la ligne A du RER parisien grâce à un partenariat avec la RATP.

L'opérateur prévoit de couvrir entièrement la ville de Paris pour fin 2013. Si 400 antennes sont nécessaires pour couvrir Paris en 3G, il en faut moins pour la 4G, celle-ci exploitant, en partie, des fréquences plus basses (800 MHz (donc de plus grande portée) en plus du 2 600 MHz).

Le 11 juillet 2013, SFR officialise l’ouverture de son réseau 4G à Strasbourg, qui devient ainsi la 7e agglomération couverte en 4G par l'opérateur[63].

Le 27 août 2013, l'opérateur officialise l'ouverture de son réseau 4G sur Paris[64] affirmant proposer « la couverture 4G la plus importante sur Paris » et une couverture intégrale de la capitale dès fin 2013[65].

En décembre 2014, SFR annonce couvrir désormais 50 % de la population française en 4G et plus de 75 % en très haut débit mobile[66] (ce qui inclut la 3G+). Cette extension de couverture, permet à SFR de proposer la 4G dans la quasi-totalité des villes de plus de 50 000 habitants.

Fin 2015, la couverture 4G s'élève à 64 % de la population française avec un objectif de 90 % d'ici fin 2017[4].

Début 2017, la couverture de la 4G LTE en France métropolitaine est passée à 81 %, et SFR a effectué tout au long de 2016 le plus gros déploiement d'antennes mobiles jamais vu en France[67].

L’extension rapide de la couverture Très Haut Débit mobile, historique en termes de volume est le fruit de la véritable usine de production conçue par SFR et soutenue par des investissements sans précédent (2,3 milliards d’euros en 2016). Ce rythme se poursuit en 2017 et permet à SFR de couvrir en juillet 2017 91 % de la population française en 4G. SFR atteint avec plus de 6 mois d’avance sur son calendrier son objectif et annonce être en bonne voie pour couvrir 99 % en 4G d’ici la fin de l’année 2018[68].

Fin 2017, SFR couvre 95 % de la population française avec un objectif confirmé de 99 % d'ici fin 2018[55].

À la fin du deuxième trimestre de 2018, l'opérateur couvre 97 % de la population française en 4G[69].

Le 26 novembre 2018, Altice France annonce dans un communiqué couvrir 98 % de la population française en 4G. Au premier trimestre 2019, la couverture est de 98,7 %.

5G

En 2018, SFR prépare l’arrivée de la 5G (LTE - B), notamment avec l’obtention d’expérimentation à Nantes et Toulouse[69].

Antennes relais

SFR dit participer au financement de la recherche dans le domaine des radiofréquences et de la santé, et poursuivre « une démarche d’information et de concertation renforcée avec ses parties prenantes dans le cadre du Guide des relations entre opérateurs et communes, signé entre l’Association des maires de France (AMF) et la Fédération française des télécoms (FFT) »[62].

SFR aurait participé à plus de 500 réunions d’information sur le sujet de la santé et des radiofréquences[70].

Fibre optique

SFR affirme posséder en 2013, 74 000 km de réseau en fibre optique[71]. 200 000 foyers étaient abonnés aux offres Fibre de SFR (avant le rachat par Numericable) et 1,6 million de logements y étaient éligibles.

En octobre 2013, SFR et Orange signent à Lille les deux premières conventions « France très haut débit » pour le déploiement de la fibre optique[72]

Fin 2015, 7,7 millions de logements et de locaux professionnels sont éligibles au très haut débit par la fibre ou le câble avec un objectif de 12 millions en 2017, 18 millions en 2020 et 22 millions en 2022[4]. Fin 2017, 10,951 millions de prises étaient ainsi éligibles à l'internet THD[5].

Dans les DOM-TOM

À La Réunion et à Mayotte, la Société réunionnaise du radiotéléphone SRR est détenue par SFR.

En Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, SFR Caraïbe (Outremer Telecom) est détenu par Numericable-SFR.

Le 7 avril 2015, la marque Only disparaît des Antilles au profit de SFR Caraïbe[73].

International

En Belgique et au Luxembourg, SFR Belux (ex- Numericable Belux) était détenu par le Groupe SFR jusqu'en 2016. La filiale est vendue en décembre 2016 à Telenet Group.

Position de l’opérateur dans les différents classements

Activités fixes

  • 4e pour la satisfaction Client en 2016 selon l'AFUTT[74]
  • 3e sur le 16e baromètre des FAI de l’Internaute avec 12,2/20 (juillet 2010)[75] ;
  • 3e sur le baromètre des FAI du Monde Informatique et de Witbe avec 94,91/100 (juin 2009)[76]

Activités mobiles

  • 2e sur la qualité des communications selon l'ARCEP en 2017[77]
  • 2e en nombre d'antennes 4G au premier trimestre 2019 (selon les chiffres officiels de l'ANFR)
  • 1er sur la couverture réseau 4G+ selon le baromètre publié par ZD Net avec l'outil 4G Monitor au premier trimestre 2019.

Organisation

Gouvernance

La Direction générale de la Société, qui est dissociée des fonctions de Président depuis le 27 novembre 2014, a été exercée par Éric Denoyer sur l’année 2015 et jusqu’au 7 janvier 2016, date à laquelle Éric Denoyer a démissionné et a été remplacé à titre provisoire par Michel Combes.

Les fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général étaient réunies depuis la constitution de la société. Lors de l’acquisition de SFR par Numericable Group le 27 novembre 2014, ces deux fonctions ont été dissociées, Patrick Drahi a alors exercé les fonctions de Président du conseil d’administration, pour une durée correspondant à celle de son mandat d’administrateur, et la Direction générale de la Société est restée confiée à Éric Denoyer.

En septembre 2015, Michel Combes a été nommé Président en remplacement de Patrick Drahi, démissionnaire de son mandat d’administrateur et Éric Denoyer a continué à exercer ses fonctions de Directeur général de la Société. Éric Denoyer a démissionné le 7 janvier 2016 et a été remplacé à titre provisoire par Michel Combes qui exerce les fonctions de Directeur général jusqu’à la prise de fonctions effective de Michel Paulin qui devrait intervenir dans le courant du mois d’avril 2016. Ce dernier a été nommé lors du conseil d’administration du 11 mars 2016. Éric Denoyer exerce les fonctions de conseiller du Président jusqu’au 7 juillet 2016. Il est par ailleurs administrateur de la Société en remplacement de Dexter Goei[78].

Dirigeants

Président de SFR
PDG de Altice France
DG Délégué de SFR Télécom

Capital

Le groupe SFR-Cegetel avait un actionnariat multiple : CGE puis Vivendi Telecom, Vodafone, Mannesmann, SBC et British Telecom. L'actionnaire de référence du groupe SFR Cegetel était Vivendi Telecom. Le comité exécutif était composé de Philippe Germond président, Abdesslam Aizoun, Bruno Curis, Jérome Duval-Hamel et Pierre Trotot.

En 2003, Vivendi prend 55,8 % du capital de SFR, Vodafone gardant 43,9 % ; le groupe SFR-Cegetel devient ainsi une filiale de Vivendi. Cette filiale représente plus de 60 % des revenus du groupe Vivendi. Cet actionnariat est stable avec ses deux grands actionnaires depuis cette date.

En avril 2011, Vivendi rachète les parts de Vodafone pour 7,75 milliards d'euros. La transaction a lieu le .

En 2015, le groupe fait partie intégralement de l'entité Numericable-SFR.

Le 27 avril 2016, le groupe se diversifie dans les contenus et la vente d'espace publicitaire et donne naissance à SFR Group[85].

Siège du groupe et « Campus SFR »

Le siège social du groupe était jusqu'en décembre 2013 situé dans la Tour SFR, à la Défense. Depuis la prise de contrôle par Numéricable, il est à présent situé au 1, square Béla-Bartók dans le 15e arrondissement de Paris. Les quelque 4 000 collaborateurs des sites de la Défense, Boulogne-Billancourt et Paris Cambray sont désormais installés sur le « Campus SFR », 12 rue Jean-Philippe-Rameau à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. En 2017, le groupe annonce la fermeture du Campus SFR à Saint-Denis et son déménagement en 2018 vers le nouveau « Campus Altice-SFR » à côté de l'Hexagone Balard dans le 15e arrondissement[86],[87].

Filiales et participations

Principales filiales opérationnelles :

  • Société réunionnaise du radiotéléphone (SRR) ou SFR Réunion, 100,00 % : filiale de l’opérateur sur l'île de La Réunion
  • Société mahoraise du radiotéléphone, 100,00 % : filiale de l’opérateur à Mayotte
  • Compagnie d’Investissements Diversifiés (CID), 40,00 % SFR et 60,00 % Somart : Gestion et prise de participation dans des sociétés actives dans le secteur des télécommunications. Holding de Futur Télécom (100,00 %), de Simplicime ex Simpleo-Debitel (100,00 %), distributeur SFR dans ses boutiques en France et de Cinq sur cinq « 5sur5 » (100,00 %).
  • Guet@li haut débit, 100,00 % : fournisseur d’accès Internet dans l’île de La Réunion destiné aux professionnels.
  • SFR Service Client, 99,96 % : gestion des services clients et centres d’appel SFR.
  • Société du haut débit (SHD), 100 % : Société qui a obtenu de l’Arcep des licences WiMAX. Elle déploie cette technologie sur les 2 régions où elle a obtenu ces licences : en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Depuis la prise de contrôle à 100 % de Neuf-Cegetel par SFR, la SHD est contrôlée à 100 % par le groupe SFR.
  • Ancienne filiale réintégrée à SFR :
    • SFR Systèmes d’information : 99,98 % (janvier 2007)
  • Autres filiales à participation majoritaire :
    • SFR 9 - Participation : 99,81 %
    • Société de télécommunication à réseau virtuel : 99,81 %
    • SFR 8 : 99,77 %
    • SFR 7 : 99,73 %

Le groupe exploite également des projets comme Wengo destiné à concurrencer Skype ou encore le Beautifulphone, devenu Twin, qui est une offre de téléphonie mobile basée sur un téléphone unique hybride GSM/Wi-Fi.

En avril 2008, après le rachat des parts du Groupe Louis Dreyfus, SFR devient l'actionnaire majoritaire de Neuf Cegetel.

Le 15 avril 2008, Bercy a donné son accord et a validé le rachat de Neuf Cegetel par SFR. Cela a entraîné la démission des trois administrateurs du Groupe Louis Dreyfus dont celle du P-DG Jacques Veyrat, remplacé par l'ex P-DG de SFR, Frank Esser. SFR a lancé en mai 2008 une OPA simplifiée sur le flottant en Bourse de Neuf Cegetel en vue d'obtenir la totalité des actions de cette dernière.

SFR détient environ 80 % des parts de Neuf Cegetel et se présente donc comme le principal concurrent d'Orange, cela lui permet également de devenir un opérateur intégré, à l'image d'Orange, c'est-à-dire proposant des services comprenant de la téléphonie mobile et de l'accès fixe à Internet. À l'issue de l'OPA, SFR est devenue propriétaire à 100 % (ou plus de 95 %) de Neuf Cegetel.

Le flottant de l'opérateur, 20,13 % du capital, ont été rachetés par SFR via une OPA entre le 19 mai 2008 et le 13 juin 2008 au prix de 35,90 euros par action, avec le coupon 2007 détaché (ou 36,50 euros avec le dividende mis en paiement le 2 mai 2008). À la fin de cet OPA le nouvel ensemble, SFR + Neuf Cegetel pèsera 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires, et sera le premier opérateur alternatif (non issu des opérateurs historiques) en Europe[88].

Participations
  • 100 % : AOL France SNC
  • 100 % : Club Internet (T-Online France)[89]
  • 100 % : LDCollectivités
  • 100 % : Fibres Optiques Défense (FOD);
  • 100 % : AMSE[90]
  • 100 % : Médiafibre
  • 100 % : Erenis
  • 100 % : OzoneParis
  • 100 % : Tradingcom
  • 100 % : Jet Multimédia France
  • 67 % : Wengo
  • 100 % : Efixo
  • 100 % : Numergy
  • 25 % : Irisé
  • 49 % : La Poste Mobile
Autres raisons sociales liées historiquement à SFR

Identité visuelle

Activité de lobbying

Auprès de l'Assemblée nationale

SFR est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2013, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 250 000 et 300 000 euros[91].

Auprès des institutions de l'Union européenne

SFR est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2014 pour cette activité 1 collaborateur à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 25 000 et 50 000 euros[92].

Affaires judiciaires et sanctions administratives

Le , SFR a été condamné par le Conseil de la concurrence à une amende de 220 millions d'euros dans l'affaire de l'entente entre trois opérateurs de téléphonie mobile en France[93].

Le , sur plainte de l'UFC - Que Choisir, le tribunal de Nanterre a condamné en première instance la société Neuf Télécom pour diverses clauses illicites et abusives contenues dans ses conditions générales. Le jugement a été affiché sur le site de Neuf Télécom durant un mois (juin 2010)[94].

Le , le Tribunal de Grande Instance de Paris a prononcé la nullité de la marque TEXTO et « Texto, Dites le en toutes lettres, dites le texto » pour défaut de distinctivité[95].

À l’automne 2008, deux arrêts de cours d’appel ont condamné les pratiques de l’opérateur envers ses boutiques, suivant d’autres arrêts du même type les mois précédents. Des avocats expliquent que SFR « est allé chercher des gens pour qu’ils montent des boutiques à la fin des années 1990 […] tout en leur cachant qu’il était en train de monter son propre réseau. » et les laisserait maintenant tomber ou leur imposerait des changements de contrat. De surcroît, selon les avocats, SFR « utiliserait le faux statut de gérant de société (franchise) pour imposer à ces patrons des contraintes supérieures au salariat mais sans les avantages. [96] »

En 2011, la Cour de Cassation[97] et la 6e Chambre sociale de la Cour d'appel de Versailles ont jugé que les distributeurs « Espaces SFR » étaient des « salariés » de SFR ; et qu'un « salarié » d'un distributeur SFR était lui aussi « salarié » de SFR[98].

SFR et sa filiale réunionnaise SRR sont condamnées le 13 juin 2014 à une sanction de 45,6 millions d'euros par l'autorité de la concurrence française, à cause d'une différenciation tarifaire pour les appels sur les réseaux SFR[99].

SFR est condamnée le 8 octobre 2020 par la cour d'appel de Paris pour avoir commercialisé des offres utilisant le mot fibre à des abonnés dont la terminaison au domicile est en réalité en câble coaxial[100].

Difficultés de restructuration depuis 2014

Technique

Depuis le rachat par Patrick Drahi du 7 avril 2014 à travers le groupe Altice à Vivendi, la société, déjà en situation de faiblesse au regard des services techniques, n'a pas su investir dans l'entretien de ses réseaux télécoms.

Dans le cas de la gamme box ADSL (service Internet), l'Arcep (Autorité de régulation des télécoms) notait une amélioration de SFR quant au nombre de pannes des nouvelles lignes, classant SFR "bon dernier en débit", avec 16 Mbit/s (sur ligne courte et mire proche) contre 21 Mbit pour Bouygues, principal concurrent à la reprise.

Concernant la téléphonie mobile, l'Arcep évaluait sur une base 100, correspondant à la moyenne du secteur, la note de SFR passant de 93 à 78 entre 2014 et 2015.

Il est à signaler que durant les neuf mois qui ont précédé la vente (effective en novembre 2014), Vivendi et son groupement d'actionnaires réduisaient alors ses investissements de 10 % dans la qualité des services (entretiens des réseaux 3G et 4G). Toutefois, un choix stratégique a été opéré à la reprise du groupe SFR qui prit le risque de geler les investissements au profit des marges et à la satisfaction des actionnaires actuels. La qualité des réseaux exigeants des réglages adaptés au besoin du trafic (augmentation de capacité d’absorption de la hausse du trafic Internet mobile, construction de nouveaux sites pour l’amélioration de la couverture Internet) ayant pâti de cette stratégie plus ou moins adaptée du « cost-killing ». La réduction des couts aurait entrainé une économie de 10 à 15 % sur les infrastructures par la mise en concurrence de sous-traitants, responsable de cette baisse de la qualité des réseaux. L'arcep concluait que "SFR avait désormais le plus petit réseau très haut débit du marché, avec seulement 39 % de la population couverte" (en propre, hors location des antennes Bouygues Telecom par accord de mutualisation)[101].

Par ailleurs, en février 2016, le régulateur mettait SFR et Bouygues Telecom en demeure par anticipation, obligeant les deux opérateurs liés par accord à exécuter de rattraper leur retard dans le déploiement de la 4G via les 800 MHz dans les communes rurales[102]. Et en ce qui concerne la qualité du réseau 2G, l'Arcep rappelle en mai 2016 que « les opérateurs sont conjointement tenus d'apporter grâce à un réseau mutualisé et moyennant un financement public[103], une couverture de base dans un certain nombre de centres-bourgs qui ont été identifiés par l'État comme absolument non couverts »[104].

Commerciale

Au premier semestre 2016, la CNIL ou encore la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) auraient enregistré plusieurs plaintes de la part de clients SFR[105]. En outre, plusieurs forums ont fait état d'un démarchage téléphonique "agressif" de la part des services clients/fidélité de l'opérateur[106]. SFR, quant à lui, nie tout de son implication dans ces démarchages "ping-call".

Enfin, dans son dossier de presse du 30 mars 2016[107] et pour la deuxième année consécutive, l'Observatoire de l'Afutt, sacre en 2016 SFR "champion de l’insatisfaction client", aussi bien sur mobile que sur l’Internet fixe[108]. En 2018, l'AFUTT signale que SFR arrive en tête du nombre de plaintes pour la seconde année consécutive ; les réclamations portent sur les services de télévision, téléphonie et internet[109].

En décembre 2017, l'association 60 millions de consommateurs attribue son cactus d'Or à SFR pour avoir le pire service consommateur de France (Hotline inefficace, pannes interminables, réengagements à l’arrache, résiliations compliquées, le tout assaisonné de hausses de tarifs passées en plein été…). D’ailleurs, 38 % des clients de SFR se disaient insatisfaits des prestations, selon une consultation menée par 60 Millions, contre 12 % chez Orange et 7 % chez Free[110].

En octobre 2018, le service de presse en ligne d'information politique et générale Les Jours publie un article révélant que des salariés de l'opérateur ont reçu une lettre d’entretien préalable au licenciement, avec mise à pied immédiate, après avoir indiqué à des clients mystères des démarches permettant de résilier un abonnement chez SFR[111],[112],[113].

En interne

Une délocalisation massive de la plateforme des appels entrants/sortants (centres d'appel "1023") au Maghreb (Maroc et Tunisie) a débuté en 2008[114]. Certains depuis dénoncent une dégradation du Service Clients accrue et de lien causalité, une vague de résiliations enregistrée depuis[115],[116]. En 2015, une autre délocalisation [Quand ?] , cette fois au Portugal, toujours dans cette stratégie financière de réduction des couts (malgré la baisse de 30 % de ses tarifs via les prestataires Arvato et Acticall avec qui SFR prévoit de rompre l'ensemble de ses contrats en 2017[117]), débouchait sur un appel à la mobilisation des salariés le 11 juin 2015[118].

La CGT, alors à l'origine de cet appel à la mobilisation, s'inquiétait des pertes d'emplois en France au profit d'une masse salariale « bon marché » au Portugal et également à Madagascar[119].

En avril 2016, les fédérations CGT des télécommunications ([FAPT]) protestait toujours contre ce projet de délocalisation menaçant quelque 3000 emplois. Un appel à la grève fut lancé le 9 avril 2016, notamment en lien avec la contestation du projet Loi Travail.

Le 31 mai 2016, une nouvelle affaire portant sur des employés d'une boutique SFR[120], ici dans les Hauts-de-Seine à Antony, est dénoncée sur les réseaux sociaux. La LICRA interpelle SFR des propos sexistes et antisémites de deux de ses salariés à l'encontre de clients. La vidéo circulant en direct sur le réseau Périscope (Youtube) a été supprimée. Les deux responsables de ce scandale font l'objet d'une mise à pied en vue de leur entretien de licenciement[121]. Les deux salariés encourent jusqu'à 45 000 euros d’amende et un an de prison pour provocation à la discrimination en raison de la religion et provocation à la haine ou à la violence en raison du sexe[122].

En juin 2016, Patrick Drahi remet en cause la promesse de sauvegarder les emplois pour une durée de 3 ans signée en 2014 et se plaint de ne pas être concurrentiel, estimant que ses concurrents ont eux licencié[123]. Dans la foulée, SFR annonce la suppression de 5 000 postes, soit plus d'un tiers des effectifs globaux[124].

Notes et références

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  123. lefigaro.fr, « «SFR est en sureffectif» (Drahi) », sur Le Figaro (consulté le )
  124. « 5000 postes supprimés chez SFR : l'écœurement des syndicats » (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Alice Le Flanchec, Le Cas SFR-Cegetel, Revue française de Gestion, 2004

Articles connexes

Liens externes

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