Sütterlin

L'écriture Sütterlin (en allemand Sütterlinschrift) est une écriture cursive (manuscrite) de la fraktur allemande, héritée de l'écriture gothique, développée en 1911 par Ludwig Sütterlin[1]. Introduite en Prusse en 1915, elle remplaça le Kurrent et s'est répandue en Allemagne dans les années 1920 et y a été utilisée jusqu'en 1941.

Alphabet

Lettres

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Ligatures

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  • ST St :
  • MM mm :
  • NN nn :
  • ß :

Exemples

Exemple d'écriture Sütterlin

Bisweilen wird jede
Form der deutschen Kur-
rentschrift als Sütterlin-
schrift bezeichnet. Dies
liegt wohl daran, daß
die Sütterlinschrift dieje-
nige Form der deutschen
Kurrentschrift ist, deren
Name am bekanntesten
ist. Trotzdem ist diese Be-
zeichnung unzutreffend,
denn es gab die deutsche
Kurrentschrift schon lan-
ge vor Ludwig Sütter-
lin.

Traduction française :
On donne parfois le nom de
Sütterlin à toutes les formes
cursives de l'écriture alle-
mande. Cela tient probablement
à ce que la Sütterlin est la
cursive allemande dont le nom
est le plus connu. Cette dénomi-
nation est pourtant inexacte,
car la cursive allemande exis-
tait bien avant Ludwig Sütter-
lin.

Écriture Sütterlin dans le cahier d'une écolière alsacienne de 13 ans, en février 1942. Dès mars 1942, dans le même cahier, cette écriture était abandonnée.


Den 3.2.1942.
Aufsatz
Die S[ch]ule ist aus.
Die mächtige Turmglocke hat zwölf
geschlagen. In der Ferne heult noch eine
Sirene ihre letzten Töhne. Lustig eilen die
Kinder die große Tür hinaus, die sich gera-
de geöffnet hat, um sie hinauszulassen.
Einige trennen sich gleich von der Masse
los und, eilend, springen davon. Denn sie
haben noch Einkäufe zu besorgen, bevor die
Geschäfte geschlossen werden.
(...)

Traduction française :
Le 3.2.1942.
Rédaction.
L'école est finie.
La grosse cloche a frappé douze
coups. Au loin retentissent encore les derniers
sons d'une sirène. Joyeusement, les enfants
se pressent par la grande porte, qui vient
de s'ouvrir pour les laisser sortir.
Quelques-uns se détachent tout de suite de la masse
et s'en éloignent en courant. Car ils
ont encore des achats à faire, avant que les
magasins ne ferment.
(...)

Voir aussi

Notes

  1. L. Sütterlin développe en fait deux écritures : une écriture latine et une seconde dérivée du Kurrent à laquelle son nom est resté associé.

Articles connexes

  • Fraktur (écriture gothique allemande)

Liens externes

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