Rupert Bunny

Rupert Bunny () est un peintre australien[1] né à St Kilda, état de Victoria, près de Melbourne qui séjourne à Paris à la Belle Époque.

Biographie

Rupert Bunny naît le ( à St Kilda, état de Victoria, près de Melbourne. Il étudie la peinture à l'école d'art de la National Gallery of Victoria de Melbourne avec Emanuel Phillips Fox. En 1884, il se rend en Europe. Installé à Paris, où il fréquente sa compatriote Nellie Melba, Auguste Rodin, Claude Debussy et Sarah Bernhardt[2], un critique le décrit comme « un peintre des plus parisiens ».

Il obtient un succès et une critique favorable dans le Paris fin-de-siècle. Au Salon de 1890 il reçoit une mention honorable avec sa peinture Tritons[3] et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900 avec son Enterrement de Sainte-Catherine d'Alexandrie[4]. L'État français acheta 13 de ses œuvres pour le Musée du Luxembourg, dont Après le Bain ou La toilette (1904)[5], et les musées de province. Il passe du temps à peindre à la Colonie artistique d'Étaples dans le nord de la France, aux côtés d'autres Australiens, dont Hilda Rix Nicholas, James Peter Quinn et Edward Officer[6].

Son sujet préféré est les portraits de femmes. Mais il peint également des paysages et des allégories, dans un style décrit par le critique Robert Hughes comme : un luxueux dialogue avec le visible. En 1911, ses toiles sont exposées dans 9 collections publiques européennes. Sensuelles et intimes, ses peintures se distinguent de celles alors à la mode en Australie, où sont privilégiés les thèmes patriotiques de l'époque de la fédération. Il retourne à Melbourne en 1933 où il meurt [7].

Galerie

Exposition

Rupert Bunny - Artist in Paris, Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud, Sydney, -  :

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • (en) Mary Eagle et John Jones, A Story of Australian Painting, Chippendale (NSW), Macmillan Australia, (ISBN 0-7329-0778-0).

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de l’Australie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.