Rue de Laborde

La rue de Laborde[1] est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue de Laborde

L'ouest de la rue de Laborde en 2011 : à gauche, la caserne de la Pépinière, encore occupée à l'époque par la Marine nationale, à droite, à l'angle de la rue de Laborde et de la place Saint-Augustin, le Cercle national des armées.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Europe
Début Rue du Rocher
Fin Boulevard Haussmann
Morphologie
Longueur 490 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1788
Dénomination 1837
Ancien nom Chemin des Porcherons
rue des Grésillons
rue de la Voirie
Géocodification
Ville de Paris 5117
DGI 5200
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Elle commence rue du Rocher et se termine boulevard Haussmann.

Origine du nom

Elle rend honneur à Alexandre de Laborde (1773-1842), qui fut préfet de la Seine du au .

Historique

La rue de Laborde a été ouverte en 1788 sur le tracé d'un chemin ancien qui portait le nom de « chemin des Porcherons », qui formait l'artère principale du quartier misérable dit « de la Petite-Pologne ».

Lors de sa création, la rue prit le nom de « rue des Grésillons » parce qu'elle longeait, vers son extrémité occidentale, une voirie dite voirie des Grésillons, autrement dit une décharge d'ordures, sur laquelle fut créé en 1810 l'abattoir du Roule. Selon le marquis de Rochegude[2], ce nom, signifiant troisième farine, lui aurait été donné en référence aux moulins à vent établis dans le quartier (V. rue du Rocher)[3].

Une décision ministérielle du 2 thermidor an X (), signée Chaptal, fixe la moindre largeur de cette voie publique à 10 m.

Elle prend le nom de « rue Delaborde » devenue « rue de Laborde » par décision ministérielle du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. Souvent orthographiée à tort, au XIXe siècle, « Delaborde ».
  2. Rochegude, op. cit., p. 49.
  3. Littré ne mentionne pas cette signification du terme « grésillons » : selon lui, le terme signifie, au singulier, du « charbon en petits morceaux » et, au pluriel, est synonyme de « groisillons », terme de cristallerie.
  4. Fouquières, op. cit., p. 241-242.

Sources

  • André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. II.
  • Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
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