Rue de Colombes (Courbevoie)

La rue de Colombes est l'une des plus anciennes voies de communication de Courbevoie[2].

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Rue de Colombes

La rue de Colombes en direction du nord,
vers l'Embranchement de Colombes.
Un pont ferroviaire la franchit.
Situation
Coordonnées 48° 53′ 48″ nord, 2° 15′ 23″ est
Pays France
Région Île-de-France
Ville Courbevoie
Début Place Hérold à Courbevoie
Fin Rond-point de l'Europe à La Garenne-Colombes
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue de Lutèce[1]
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France

Situation et accès

Cette voie emprunte la route départementale 106, qui aboutit place du Général-Leclerc à Colombes.

Commençant place Hérold, elle traverse tout d'abord le carrefour de la rue du Président-Kruger et du boulevard Aristide-Briand. Elle franchit la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite ouverte en 1839, sous un pont ferroviaire situé entre les gares de Bécon-les-Bruyères et de Courbevoie.

Elle rencontre ensuite les rues Kilford à gauche et Joseph Rivière (ancienne rue du 20e siècle) à droite puis croise l'avenue de la République. Elle forme enfin le début de la rue Pierre-Brossolette, qui marque la limite de Courbevoie et de La Garenne-Colombes, pour se terminer au rond-point de l'Europe, situé sur cette dernière commune.

Origine du nom

Cette rue est le chemin le plus direct depuis le centre historique de Courbevoie jusqu'à celui de Colombes, d'où son nom.

Historique

Son ancien nom, rue de Lutèce, désignait aussi l'actuelle avenue du Général-de-Gaulle, qui la prolonge sur le territoire de La Garenne-Colombes.

Au carrefour de la rue de Colombes et du boulevard de Verdun, jadis appelé l'Embranchement, se trouvait un édicule d'octroi construit entre 1890 et 1900 par la société courbevoisienne Duclos.

Établie en remblai avant le pont du chemin de fer, la halte de Courbevoie-Sport ouvre en 1936 pour assurer, depuis la gare Saint-Lazare, une desserte périodique du cynodrome de Courbevoie. Elle ferme en 1951. Les escaliers qui donnaient accès aux quais, jadis fermés d'une grille métallique et aujourd'hui murés, sont toujours visibles depuis le trottoir d'en face.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 41 : bibliothèque municipale. Construit vers 1874, le bâtiment abrite au début du 20e siècle un atelier pour jeunes filles en difficulté, baptisé en 1916 Château des Violettes. La municipalité l'acquiert en 1975 pour le restaurer et le reconvertir[3].
  • No 46 : lycée Paul-Lapie, construit en 1930, dont l'entrée est transférée 5 boulevard Aristide-Briand, à l'ancien collège Alfred de Vigny.
  • No 49 : maison de retraite de l'Union Belge, ouverte en 1909 grâce à une donation du banquier et homme politique Ferdinand Bischoffsheim (inscription en façade - date en chiffres romains).
  • No 50 : vaste stade inaugué le , converti en cynodrome de 1936 à 1951. Précédemment, l'endroit accueillait un asile.
  • No 55-57 : square[4] et jardin partagé[5] du Château-du-Loir, nommés d'après l'avenue éponyme (ancienne rue de la Station) qui longe la voie ferrée.
  • No 97 : emplacement d'une usine de la Corderie centrale des établissements Bardoux et Fils et Cie, dont le siège se situait 12 boulevard de Sébastopol à Paris.

Dans cette rue, Charles-Denis Ségoffin fonda une sorte de soupe populaire appelée « Refuge contre la faim »[6].


Galerie de photographies

Notes, sources et références

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