Rue au Char

La rue au Char est une rue située dans le centre-ville de Lisieux, dans le département du Calvados en région Normandie.

Rue au Char

Le théâtre municipal de Lisieux, rue au Char.
Situation
Coordonnées 49° 08′ 43″ nord, 0° 13′ 42″ est
Pays France
Région Normandie
Ville Lisieux, Calvados
Début Rue Henry-Chéron
Fin Avenue Victor-Hugo
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue Cadoc,
Rue au Chat
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Calvados

Origine du nom

La rue existait déjà au temps de la cité gallo-romaine, Noviomagus Lexoviorum, dont elle représentait l'axe principal nord-sud ou cardo maximus. Elle resta longtemps sans nom, simplement qualifiée de « la rue par laquelle on va de la poissonnerie à l'église Saint-Jacques » à la fin du XIIIe siècle[1]. La voie était connue sous le nom de « rue Cadoc » aux XIIIe et XIVe siècles, puis prit celui de « rue au Chat », probablement d'après un propriétaire de cette rue, nommé Le Chat. Avec le temps, « Chat » devint « Char » par hypercorrection[2],[3].

Historique

Carte postale des maisons à colombages à l'angle de la rue au Char et de la place de la Halle-au-Beurre.

En 1894 est construit rue au Char, le théâtre municipal de Lisieux, sur les plans de Charles Lucas. Le , Vincent Auriol pose la première pierre de la reconstruction de Lisieux, sur les plans de Robert Camelot, rue au Char, à la suite des bombardements de 1944[4]. En 1950, le cinéma « Le Majestic » ouvre rue au Char[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

La rue au cinéma

Une partie du film Populaire, de Régis Roinsard, fut tourné rue au Char.

Bibliographie

  • Dominique Fournier, Dictionnaire historique et étymologique des noms de rues et lieux-dits anciens et modernes de Lisieux, Société historique de Lisieux, 1998; 3e édition revue, corrigée et augmentée, 2005.

Notes, sources et références

  1. vicum per quem itur de piscioneria apud ecclesiam Sancti Jacobi en 1293; cité dans Dominique Fournier, Dictionnaire historique et étymologique des noms de rues et lieux-dits anciens et modernes de Lisieux, Société historique de Lisieux, 1998; 3e édition revue, corrigée et augmentée, 2005, p. 38b.
  2. En effet, le [-r] final ayant eu tendance à s'amuïr en ancien et moyen français, il a parfois été indûment “restitué” à la fin de mots qui n'en comportaient pas à l'origine : un autre exemple de ce phénomène est le nom de la rue aux Ours à Paris, ancienne rue aux Oues, « rue aux Oies ». De même, les toponymes normands en -fleur (Honfleur, Barfleur, Harfleur…) résultent de l'hypercorrection de formes plus anciennes en -fleu.
  3. « La rue au char », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le ).
  4. « L'architecture de la ville reconstruite », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le )
  5. « Quand le cinéma ne pensait pas encore au multiplexe », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le )
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