Rue Saint-Gilles (Paris)

La rue Saint-Gilles se situe dans le quartier du Marais au nord de la place des Vosges à Paris (3e arrondissement).

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3e arrt
Rue Saint-Gilles

Vue vers l'ouest.
Situation
Arrondissement 3e
Quartier Archives
Début 63-67, boulevard Beaumarchais
Fin 48, rue de Turenne
Morphologie
Longueur 242 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1640
Ancien nom Rue Neuve-Saint-Gilles
Géocodification
Ville de Paris 8852
DGI 8627
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

Ce site est desservi par la station de métro Chemin Vert.

Origine du nom

Cette rue doit son nom à une statue de saint Gilles placée à son extrémité orientale.

Historique

Indiquée comme ouverte en 1640, à la limite nord de l'ancien parc de l'hôtel des Tournelles et au sud du clos Margot (également partie du domaine des religieuses Saint-Gervais lotie en 1637 à l'est de l'actuelle rue de Turenne), elle figure bordée de constructions sur le plan de Paris Mérian de 1615. Elle est, par ailleurs, citée sous le nom de « rue Neuve-Saint-Gilles » dans un manuscrit de 1636.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 10 : maison louée à la comtesse de La Motte (1756-1791), l'héroïne de l'affaire du collier de la reine. Elle y habita jusqu'au jugement qui mit, du moins provisoirement, un terme à ses aventures. Il fut rendu le à neuf heures du soir, après une dernière séance de dix-huit heures. La dame de la Motte fut condamnée à avoir les deux épaules marquées au fer rouge de la lettre « V » pour voleuse, d'avoir la tête rasée par la main du bourreau, et à être enfermée en habit de pénitence, pour le reste de ses jours, à la maison de correction de la Salpétrière[1]. Elle s'en évada en et trouva refuge en Angleterre.
  • No 12 : entrée du vaste domaine de l'hôtel de Venise qui s'étendait à l'arrière des nos 8 à 16 acquis par le chancelier Boucherat dont sa fille hérite en 1698. Cette demeure est détruite en 1804 pour construire au bord d'une cour des bâtiments artisanaux et industriels actuellement logements[2].

Notes et références

  1. Jean François Georgel : Mémoires pour servir à l'histoire des événemens [sic] de la fin du dix-huitième siècle depuis 1760 jusqu'en 1806-1810, volume 2, Alexis Eymery, Paris, 1820, p. 201 (voir en ligne).
  2. Danielle Chadych, Le Marais : évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 638 p. (ISBN 2-84096-188-1), p. 528

Annexes

Bibliographie

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