Rue Saint-Didier

La rue Saint-Didier est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Saint-Didier

Rue Saint-Didier vue depuis l'avenue Kléber.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
Chaillot
Début 92, avenue Kléber
Fin 131, avenue Victor-Hugo
Morphologie
Longueur 615 m
Largeur 9,75 m
Historique
Création 1855
Dénomination 1868
Ancien nom Rue du Télégraphe
Géocodification
Ville de Paris 8811
DGI 8527
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue Saint-Didier est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 92, avenue Kléber et se termine au 131, avenue Victor-Hugo.

Le quartier est desservi par la ligne de métro à la station Victor Hugo, par la ligne à la station Rue de la Pompe, ainsi que par les lignes de bus RATP 223082.

Origine du nom

Le nom de la rue porte le nom de monsieur de Saint-Didier, un des principaux actionnaires de la Société des terrains de la plaine de Passy, qui l'a ouverte[1].

Historique

Cette voie de l'ancienne commune de Passy résulte de la fusion, par un arrêté du , de la rue du Télégraphe ainsi nommée par la présence de la station du télégraphe de Chappe, entre les avenues Kléber et de Malakoff[2] et de la rue Saint-Didier entre les avenues Malakoff et Victor-Hugo.

Ces deux voies qui avaient été tracées en 1825 par la Société des terrains de la plaine de Passy, furent classées dans la voirie parisienne par le décret du , avant de fusionner en 1868 comme on vient de le voir.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Nos 33 bis-35 : le bâtiment, à l'angle avec la rue des Sablons, est construit en 1896 pour abriter un couvent[3]. De 1969 à 2012, il accueille la caserne de la Direction générale de la Gendarmerie nationale. Du fait de l'installation de la DGGN au fort d'Issy, le bâtiment est déclassé du domaine public et vendu au promoteur Nexity. En 2015, le groupe immobilier réhabilite le lieu et construit une crèche, des logements sociaux et des logements privés de grand standing, le projet de réhabilitation étant porté par l'architecte Louis Paillard[4].
  • Nos 37 : centre commercial des Belles-Feuilles.
  • Nos 58-62 : emplacement de la salle Humbert de Romans (détruite en 1905).
  • No 68 : l'écrivain Henri Ghéon y vit de 1934 à 1944 ; une plaque lui rend hommage.

Références

Annexes

Article connexe

Lien externe

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